Une nouvelle tarification pour les vignettes de stationnement dans Outremont entrera en vigueur à compter du 1er novembre. [ + ]
L’arrondissement d’Outremont répond à la lettre d’opinion publiée le 5 septembre dans Le Journal d'Outremont : Piscine fermée, un non-sens.
L’arrondissement d’Outremont a encore tenté cet été de prolonger la saison de sa piscine extérieure en ajoutant quelques journées, mais en vain
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES Comme la très grande majorité des sauveteurs sont des étudiant(e)s, ils doivent quitter au début septembre, parfois à la fin août en raison de la rentrée scolaire. C’est le principal obstacle qui nous empêche de maintenir ouverts les équipements aquatiques du parc John-F.-Kennedy.
Cette situation est loin d’être unique à Outremont, car seulement quatre piscines extérieures sur 64 à la Ville de Montréal ont pu rester ouvertes après la Fête du travail. Qu’une piscine soit gérée par une entreprise privée ou par l’arrondissement ne change rien à la donne, car le problème du manque de main-d’œuvre qualifiée est le même pour tous.
Soyez assuré que nous prenons en considération toutes les suggestions afin de trouver des pistes de solution pour l’an prochain.
Sylvain Leclerc
Chargé de communication
Arrondissement d'Outremont
L’arrondissement d’Outremont a encore tenté cet été de prolonger la saison de sa piscine extérieure en ajoutant quelques journées, mais en vain [ + ]
Une touche de beauté naturelle s’est ajoutée à l’avenue Van Horne, transformant ainsi cette artère commerciale en un paysage un peu moins bétonné, plus vivant, et visuellement attrayant.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT On parle bien sûr des magnifiques bacs à fleurs qui trônent sur les trottoirs de l’avenue depuis le mois d’août. Il y aurait en fait pas moins de 60 nouveaux aménagements floraux, selon l’arrondissement.
Une touche de beauté naturelle s’est ajoutée à l’avenue Van Horne, transformant ainsi cette artère commerciale en un paysage un peu moins bétonné, plus vivant, et visuellement attrayant. [ + ]
L’administration Desbois a récemment dévoilé ses orientations dans le dossier du 1420 Mont-Royal. Outremont dit non à l’idée d’intégrer un restaurant et une salle évènementielle au sein de ce bâtiment patrimonial situé à flanc de montagne. Mais, oui aux celliers et à la ferme urbaine.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT Ces orientations font suite aux recommandations de l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM), dont le rapport sur l’ajout de quatre nouveaux usages au projet immobilier du 1420 Mont-Royal a été publié fin juin. L’avenir de cette ancienne maison mère des Sœurs-des-Saints-Noms-de-Jésus-et-de-Marie repose maintenant entre les mains de la ville-centre.
Une question d’acceptabilité sociale
Selon le maire Laurent Desbois, il a toujours été question d’acceptabilité sociale comme élément critique dans ces droits d’usage. « Lors de la consultation publique de l’OCPM, nous avons très bien constaté, et l’OCPM l’a aussi constaté, qu’il n’y a aucune acceptabilité sociale pour une salle évènementielle ou un restaurant », a-t-il indiqué pour justifier pourquoi Outremont n’allait pas de l’avant avec deux des quatre usages demandés par le promoteur immobilier Corev.
L’ajout d’une salle évènementielle, une décision moins tranchée
Dans son analyse, la commission de l’OCPM recommande sans équivoque à la Ville de Montréal de ne pas ajouter l’usage d’un restaurant haut de gamme de 520 m2 situé au niveau principal du bâtiment.
Or, à la différence de l’administration Desbois, qui rejette l’idée d’utiliser la chapelle des lieux en salle évènementielle – pouvant réunir jusqu’à 800 personnes –, la commission de l’OCPM recommande, quant à elle, l’ajout de cet usage, alors qu’un des grands enjeux de la conversion du bâtiment, depuis le début du projet, est l’accès au public à la chapelle.
Néanmoins, certaines conditions devront être respectées, fait-on mention dans le rapport. L’élaboration de balises pour l’utilisation, la gestion et l’entretien de la chapelle, incluant sa programmation ouverte au public, devra se faire en concertation avec le syndicat de copropriété, les résidants du quartier, l’arrondissement d’Outremont et les divisions concernées de la Ville de Montréal et d’autres parties prenantes, peut-on notamment y lire.
De fait, Outremont est aussi d’accord avec cette condition. « L’arrondissement souhaite également mentionner qu’il travaillera en concertation avec les différents acteurs dans le cadre d’une éventuelle demande d’utilisation de la salle », stipule le sommaire décisionnel du mois d’août.
Protéger l’intégrité du bâtiment
Autant la commission de l’OCPM que l’arrondissement d’Outremont sont favorables à l’ajout de celliers et d’une ferme urbaine au sein du 1420 Mont-Royal. Cependant, il faut « s’assurer que les infrastructures de la ferme urbaine ne constituent pas un risque à long terme pour la structure du bâtiment, notamment en lien à l’humidité et la chaleur qui peuvent être générées par les activités de production agricole », recommande l’OCPM à la Ville de Montréal.
Pour sa part, Outremont exige le dépôt d’un rapport expert en la matière afin de certifier que les équipements qui seront mis en place assureront la préservation à long terme de l’intégrité de la structure. « Le rapport doit être fourni et approuvé avant que le certificat d'occupation ne soit délivré », précise l’arrondissement dans ses orientations.
Le caractère commercial, au cœur des préoccupations
S’il y a une chose notable qui ressort du dossier du 1420 Mont-Royal depuis le début de la consultation publique, c’est bien l’inquiétude des riverains face à l’aspect commercial des demandes du promoteur. « Si l’on avait voulu habiter dans un quartier commercial, nous habiterions sur Van Horne », a illustré André Denis, lors de la séance d’audition des opinions de l’OCPM à l’automne 2022.
André Denis s’était alors présenté devant les commissaires comme « un humble voisin qui subit depuis cinq ans les affres d’un chantier de construction ».
Une autre voisine du district Robert-Bourassa, Isabelle Dubé-Côté, qui est aussi très mobilisée pour garder la quiétude de son quartier, a pour sa part rappelé à la séance publique d’Outremont du mois d’août, qu’il y a « un nombre extrêmement élevé de citoyens qui se sont prononcés contre le zonage commercial ».
« Je donne un pourcentage très conservateur mais – que ce soit dans le questionnaire ou encore dans les opinions déposées lors de la consultation publique –, 95 % des répondants était contre l’usage commercial. On ne veut pas d’usage commercial », a-t-elle insisté, en ajoutant qu’il faut éviter que l’arrondissement perde tout moyen de contrôler ce qui peut se faire. « Un usage commercial peut être extrêmement risqué [si c’est mal encadré] », a-t-elle mis en garde.
La suite des choses
La Ville de Montréal devrait adopter un second projet de règlement révisé sur le dossier du 1420 Mont-Royal au courant de l’automne. S’il advenait un processus référendaire, ce dernier se tiendrait à la suite du dépôt de ce deuxième projet de règlement, a laissé entendre le directeur d’arrondissement adjoint Jean-François Meloche.
Article connexe
Vive opposition contre des ajouts au 1420 Mont-Royal
L’administration Desbois a récemment dévoilé ses orientations dans le dossier du 1420 Mont-Royal. Outremont dit non à l’idée d’intégrer un restaurant et une salle évènementielle au sein de ce bâtiment patrimonial situé à flanc de montagne. [ + ]
L’arrondissement d’Outremont va « enfin » de l’avant avec un projet pour sécuriser un tronçon névralgique du chemin Bates. D’ici la fin de l’année, un nouveau trottoir sera aménagé du côté sud de l’artère, entre les avenues Rockland et McEachran, afin d’offrir au piéton un corridor de marche sécuritaire.
Le chemin Bates, étant principalement dédié à la voiture et au camionnage, a toujours été dépourvu de trottoir entre les avenues Rockland et McEachran. Afin de sécuriser ce secteur en plein développement pour les piétons, l’artère sera bientôt dotée d’un trottoir du côté sud de ce tronçon. PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT « Ceux qui passent par là savent à quel point c’est un cauchemar traverser Bates à pied! », s’est exclamée la conseillère d’arrondissement Caroline Braun lors de la séance publique du mois d’août, avant d’annoncer avec enthousiasme l’ajout d’un trottoir sur un tronçon de ce chemin, qui se trouve dans son district Jeanne-Sauvé.
La construction du trottoir de 0,14 km est située à la limite du réseau artériel de la Ville de Montréal et c’est pourquoi ce sera cette dernière qui prendra en charge la réalisation des travaux cet automne. Les travaux d'infrastructures seront par ailleurs entièrement financés par le Service de l'urbanisme et de la mobilité (SUM) de la ville-centre et le coût du projet s’élève à 315 000 $
.Le chemin Bates, étant une artère le plus souvent empruntée par des poids lourds, a toujours été dépourvu de trottoir entre les avenues Rockland et McEachran. Or, voilà qu’avec le développement du secteur MIL Montréal et les multiples développements immobiliers aux alentours, l'achalandage des piétons s'accentue d'année en année.
Bien que le nouveau trottoir soit « situé dans la limite des travaux projetés pour le réaménagement du viaduc Rockland, la sécurisation à court terme de ce tronçon par l'ajout d'un trottoir est nécessaire pour desservir le secteur et assurer des déplacements sécuritaires », a justifié l’arrondissement d’Outremont pour passer à l’action cette année.
Pour ceux qui s’intéressent au réaménagement du secteur et du passage Rockland (ou tout particulièrement à l’avenir du parc canin Mali), la Ville de Montréal a lancé une page web, à la mi-juin, pour suivre l’avancement de ce dossier.
Une présentation publique des résultats de l'étude de faisabilité technique et financière des options d’aménagement de ce secteur, incluant les prochaines étapes de mise en oeuvre, est par ailleurs prévue à l’automne 2023.
L’arrondissement d’Outremont va « enfin » de l’avant avec un projet pour sécuriser un tronçon névralgique du chemin Bates. [ + ]
Les automobilistes devront bientôt mettre la pédale douce sur les avenues Bloomfield, Fairmount et Saint-Viateur. Au cours du mois de novembre, Outremont limitera la vitesse à 20 kilomètres à l’heure sur ces rues, alors que ces dernières accueillent désormais un projet pilote de voies cyclables partagées.
À l’instar de l’avenue Lajoie, où la vitesse a été réduite l’an passé afin de protéger les piétons et les cyclistes, la vitesse sur les avenues Bloomfield, Fairmount et Saint-Viateur passera prochainement de 30 à 20 km/h. PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT À l’instar de l’avenue Lajoie, où la vitesse a été réduite l’an passé afin de protéger les piétons et les cyclistes, la vitesse sur les avenues Bloomfield, Fairmount et Saint-Viateur passera prochainement de 30 à 20 km/h. Cette limite de vitesse sera en vigueur au courant du mois de novembre et la nouvelle signalisation sera installée à ce moment. L’opération de marquage des voies cyclables partagées sur ces trois rues a, quant à elle, été entamée à la mi-août.
Une même vitesse partout?
Ne serait-il pas mieux de changer la vitesse dans tout l’arrondissement ou tout un secteur, plutôt que seulement sur trois avenues, afin d’éviter la confusion pour les automobilistes (alors que d’une rue à l’autre, on devra tantôt rouler 20 km/h, tantôt 30 km/h)?, a soulevé la conseillère d’arrondissement Mindy Pollak lors de la séance publique du mois d’août.
Avec l’élaboration du plan directeur de mobilité durable et sécuritaire, qui est présentement en cours, la question de la limite de vitesse pour l’ensemble de l’arrondissement sera à analyser, a répondu le maire Laurent Desbois, en ajoutant que « c’est effectivement une option que l’on devra examiner vu la densité que l’on a ici, à Outremont. »
Rappelons que l’imposition de la vitesse maximale permise de 30 km/h, dans la quasi-totalité des rues d’Outremont, remonte à la fin de l’année 2014. Soit il y a près de dix ans. Le conseil d’arrondissement d’alors avait adopté cette mesure en espérant accroître la sécurité des personnes et faciliter la cohabitation entre automobilistes, cyclistes et piétons sur le territoire outremontais.
Recevez votre journal gratuitement chaque semaine.
Abonnez-vous à l'infolettre!
Éditeur :René Soudre
Assistante à l’édition : Marili Soudre-Lavoie
Rédacteur en chef : René Soudre
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib, Alexis Drapeau-Bordage, Hélène Côté, Laetitia Arnaud-Sicari
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez les fichiers témoins (aussi appelés "cookies"). Nous les utilisons pour vous offrir une expérience en ligne agréable ainsi que pour analyser le trafic du site. Pour en savoir plus sur les fichiers témoins, veuillez consulter notre politique de confidentialité.
