Les règles de stationnement seront un peu plus souples pendant le temps des Fêtes dans Outremont. Il s’agit d’un premier projet pilote temporaire. L’arrondissement souhaite tâter le terrain [ + ]
À l’occasion du temps des fêtes, l’horaire des services et installations de l’arrondissement d’Outremont sera modifié. Vous pouvez consulter l'horaire en cliquant sur le lien suivant :
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PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT 
À l’occasion du temps des fêtes, l’horaire des services et installations de l’arrondissement d’Outremont sera modifié. Vous pouvez consulter l'horaire en cliquant sur le lien suivant : [ + ]
Les préoccupations des riverains face à l’arrivée d’une succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) au 1371 avenue Van Horne, près de plusieurs garderies et écoles, ne sont pas restées lettre morte. Outremont vient d’adopter des mesures visant à limiter la vente de cannabis sur son territoire.
L’endroit pressenti est ce local à l’angle des avenues Van Horne et Wiseman. Occupé par un café Starbucks pour un certain temps, l’adresse a été pendant plusieurs années celle d’une succursale de la Maison de la Presse internationale. PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES La vente de cannabis sur le territoire de l’arrondissement était au coeur des discussions du conseil municipal le 13 décembre dernier. Deux pétitions comprenant chacune près de 1500 noms ont été déposées lors de cette séance. L’une d’entre elles provient de l’Association des parents d’élèves du Collège Stanislas. Ces derniers se disent inquiets à propos de l’emplacement de cette nouvelle adresse de vente de cannabis. Le Collège Stanislas est situé à environ 170 mètres de l’endroit pressenti par la SQDC, soit l’ancien local du café Starbucks à l’angle des avenues Wiseman et Van Horne, de biais avec la station de métro Outremont.
Sur papier, la Société est tout à fait en règle. La Loi encadrant le cannabis dit qu’un point de vente de la SQDC — sur l’île de Montréal — peut être exploité à une distance minimale de 150 mètres des institutions scolaires. De fait, leur bail est déjà signé. Mais, en pratique, l’ouverture d’un tel magasin dans ce secteur est « inappropriée », selon les signataires, vu le nombre d’enfants, d’élèves et d'étudiants gravitant autour de ce lieu.
Des changements immédiats
Le maire Laurent Desbois s’est dit « très sensible » face aux inquiétudes de la population. Un avis de motion, ainsi qu’un premier projet de règlement visant à encadrer la vente de cannabis sur l’ensemble du territoire de l’arrondissement, ont par ailleurs été déposés lundi dernier.
En clair, le concept d’une SQDC à une distance minimale de 150 mètres d’une école ne tient plus. La vente de cannabis dans Outremont devra maintenant se faire à une distance minimale de 150 mètres à partir des limites des zones communautaires et institutionnelles. Autrement dit, l’implantation d'une SQDC deviendra prohibée sur la majeure partie de l'avenue Van Horne.
« L’idée de cette modification de zonage n’est vraiment pas de pelleter les problématiques d’un coin de rue à un autre », a indiqué la conseillère Valérie Patreau. Il s’agit plutôt de s’assurer que les grandes lignes de l’intégration de ce type de commerce au sein de la trame urbaine soient respectées, a-t-elle mentionné.
Outremont identifiera prochainement les zones spécifiques où pourraient être implantées des succursales pour la vente de cannabis sur son territoire. Une soirée d’information sera par la suite tenue avant le début d’une consultation publique écrite de 15 jours sur le sujet, laquelle devrait avoir lieu en janvier 2022. L’adoption du règlement est prévue entrer en vigueur en mars ou avril 2022.
Le point de vue de la société d’État
« La SQDC est au fait de ce projet de Règlement modifiant le règlement de zonage afin de limiter l'usage de vente de cannabis dans Outremont », a répondu par courriel son porte-parole, Fabrice Giguère.
« La Société prévoit déposer une demande pour ses permis d’ici la fin de la semaine, conformément à sa démarche habituelle. » Mais cette dernière entend également « suivre le processus de consultation attentivement et se conformer à la décision qui sera adoptée par l’arrondissement », a-t-il spécifié.
Or, avec le dépôt de l’avis de motion ce lundi, « aucun certificat d'occupation ne peut être émis pour la vente de cannabis, à moins qu'il ne soit conforme à la fois au règlement de zonage actuel et au projet de règlement adopté », selon l’arrondissement.
La séance du conseil du lundi 13 décembre 2021 peut être visionnée en cliquant ici.
Les préoccupations des riverains face à l’arrivée d’une succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) au 1371 avenue Van Horne, près de plusieurs garderies et écoles, ne sont pas restées lettre morte. [ + ]
Le match électoral de la course à la mairie d’Outremont s’est terminé en prolongation le 25 novembre avec les résultats d’un dépouillement judiciaire ordonné par la Cour du Québec. L’avantage des voix exprimées en faveur de Laurent Desbois contre Philipe Tomlinson, le maire sortant, a été confirmé. C’est un homme soulagé et enthousiaste que nous avons rejoint au téléphone au lendemain de sa victoire. Voici Laurent Desbois, le nouveau maire d’Outremont.
Le nouveau maire d’Outremont, M. Laurent Desbois. PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT Issu d’une fratrie de cinq sœurs et frères, notre nouvel édile âgé de 59 ans a traversé enfance, adolescence ainsi qu’une bonne partie de sa vie adulte à Outremont. Le primaire à l’École Notre-Dame-du-Bon-Secours, puis le Collège Stanislas jusqu’au bac. « Mes parents ont déménagé au coin de Champagneur et Saint-Viateur quand j’avais un an ». Malgré plusieurs années à l’étranger, Outremont fut toujours le port d’attache familial. Celui de sa mère, Rollande Desbois, gastronome émérite plusieurs fois honorée, et de son père Romain, 40 ans au service de la télévision de Radio-Canada à Londres, Paris, Ottawa et Montréal, décédé en 2013. Et aussi celui de notre nouveau maire : « C’est à Outremont que j’ai élevé mes deux enfants, qui ont aujourd’hui 12 et 15 ans. Outremont, c’est chez moi. »
De l’international à la proximité
Le parcours de Laurent Desbois sort des sentiers battus. Dans la foulée de la carrière de son père, il a vécu avec sa famille à Londres et à Paris. Devenu économiste, il poursuivra une carrière dans le monde des finances, d’abord à la Caisse de Dépôt durant 12 ans, puis dans des institutions bancaires à New York et à Londres. « Après une carrière aux horizons diversifiés, qu’est-ce qui vous a attiré à la politique municipale? », lui a-t-on demandé. « J’ai été interpellé par ce qui se passe ici depuis les dernières années, surtout la dégradation des services. J’ai à cœur Outremont, c’est un engagement personnel pour améliorer la situation. » Il confirme également que ce retour aux sources correspond à un besoin profond de revenir à ses racines.
Un cocktail d’émotions fortes
Pour le candidat à la mairie, ce fut une expérience extraordinaire d’aller à la rencontre des gens en faisant du porte-à-porte. « J’ai rencontré des milliers de citoyens; des gens ouverts, respectueux, qui ont envie de parler. Je les ai écoutés », dit-il. La détérioration des services, qu’il avait lui-même observée, était partagée par beaucoup d’entre eux. Cela a nourri son désir de donner un coup de barre et de ramener la fierté chez nous. « Les gens sont très attachés à Outremont, et ils ont bien raison ».
Nous lui avons demandé comment il a vécu les semaines d’incertitude entre le jour de l’élection, le dépouillement judiciaire et le résultat final de l’élection. « Je suis de nature calme, j’étais confiant que le recomptage confirmerait mon élection. » Dès le 8 novembre, malgré la faible majorité du scrutin de la veille, le maire désigné se mettait au travail, commençait les discussions avec l’administration de l’arrondissement et planifiait les priorités avec ses conseillères élues Caroline Braun et Marie Potvin. Puis, « la vie continue », dit-il, « la famille aide à tenir la route et à garder le cap ». Et pour se détendre, rien de mieux qu’une bonne marche dans un parc d’Outremont.
« Redonner à Outremont un meilleur milieu de vie » C’était la toile de fond de toute sa campagne. Une fois la victoire acquise, quelles sont les priorités à l’agenda à court terme? « D’abord, soulager les irritants accumulés au fil des années », dit-il sans hésiter. Sa liste est longue. Revoir le plan de stationnement, la propreté de l’arrondissement, la vitalité commerciale, la transparence du pouvoir. La pression est forte pour adapter les restrictions du stationnement imposées il y a deux ans. Un nouveau plan d’ensemble sera mis de l’avant. Mais d’ici là, et déjà à partir de la période des Fêtes, on verra un adoucissement des contraintes qui nuisent à la vie sociale et commerciale. Le plan de transition écologique à mettre en œuvre, la sécurité des enfants et des aînés à renforcer, l’amélioration des services aux citoyens dans les sports, la culture et les loisirs, autant d’engagements pris durant la campagne qu’il entend honorer.
Ce qui ressort de la réalisation du plan d’action, c’est l’appel à l’engagement des citoyens et citoyennes pour se responsabiliser face aux enjeux actuels, notamment la propreté et la transition écologique de notre milieu, et d’y participer de concert avec l’arrondissement. Remettre les gens au cœur des décisions, un revirement important qu’Outremont a perdu de vue depuis quelques années.
Le match électoral de la course à la mairie d’Outremont s’est terminé en prolongation le 25 novembre avec les résultats d’un dépouillement judiciaire ordonné par la Cour du Québec. [ + ]
Les détails de la restauration du chalet du parc Outremont sont désormais en ligne. Les travaux sont prévus débuter 2022. Mais il reste encore quelques jours pour poser des questions sur le projet.
L’octroi du contrat à XO Construction inc. pour les travaux d’un montant de 890 366,40 $ sera normalement adopté lors du prochain conseil municipal lundi prochain, le 13 décembre.
« Je pense que le dossier est très avancé, mais si les citoyens ont des questions ou des commentaires, ils peuvent nous les acheminer à l’adresse outremont@ville.montreal.qc.ca, ou directement par l’intermédiaire du formulaire pour les questions du conseil », a mentionné le maire lors de la dernière séance.
Le document Restauration et mise aux normes Chalet de parc Outremont se trouve ici.
Les détails de la restauration du chalet du parc Outremont sont désormais en ligne. Les travaux sont prévus débuter 2022. Mais il reste encore quelques jours pour poser des questions sur le projet. [ + ]
Pour son premier conseil municipal, lundi soir, le nouveau maire Laurent Desbois n’a pas tardé à apporter des changements pour assouplir les règles de stationnement dans Outremont. Son projet-pilote devrait être lancé avant la période des Fêtes afin que les citoyens puissent « recevoir pour souper plus facilement ».
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT Les réticences d’une citoyenne
Lors de la période de questions, la citoyenne et ex-conseillère municipale d’Outremont, Céline Forget, s’est dite « très réticente » et préoccupée face à la façon de faire dans ce dossier.
« Vous avez l’intention de prendre le pouvoir d’ordonnance pour le Règlement 1171, qui est le règlement de circulation et de stationnement. Ce qui veut dire que vous faites la modification directement sur-le-champ, sans déposer d’avis de motion à l’avance. Qu’est-ce qui, selon vous, amène la nécessité d’avoir un pouvoir d’ordonnance dans un règlement de circulation et de stationnement? », a-t-elle demandé.
M. Desbois lui a répondu que cette initiative n’était pas une surprise pour personne.
« Nous avons déjà parlé pendant la campagne que nous voulions faire des changements sur le plan du stationnement. »
« Ces changements que l’on aimerait instaurer avant la période des Fêtes, est un projet-pilote qui permettrait aux non-résidants de se stationner gratuitement non pas à partir de 22 h comme c’est le cas maintenant, mais à partir de 19 h. Cela permettrait donc aux citoyens d’Outremont de recevoir pour souper plus facilement. C’est pour cela que l’on a agi avec une certaine sévérité dans ce dossier », a-t-il soutenu.
La directrice de l’arrondissement, Marie-Claude Leblanc, a pour sa part ajouté que cette ordonnance était « temporaire ».
Le nouveau pouvoir d’ordonnance voté à la séance du 6 décembre sera appliqué dès la séance du prochain conseil, laquelle aura lieu lundi prochain, le 13 décembre, a précisé le porte-parole de l’arrondissement, Sylvain Leclerc.
En bref
La limite de la période gratuite de deux heures sera fixée à 19 h plutôt qu’à 22 h. Ce qui veut dire que les véhicules pourront être garés sur rue dès 17 h, sans avoir besoin d’une vignette. Les modalités et la durée du projet-pilote seront précisées à la prochaine séance du conseil du 13 décembre.
Le maire Laurent Desbois a déclaré en début de séance que l’élection de son équipe était la « manifestation » d’un « souhait » de la part des citoyens « d’un changement de cap, dans le ton, dans l’approche et sur le fond ».
La séance du conseil d’arrondissement d’Outremont du lundi 6 décembre 2021 peut être visionnée en cliquant ici.
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Éditeur :René Soudre
Assistante-éditrice : Hélène Côté
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre
