Les Irrésistibles de Marie-Anne
- Détails
- VIE CULTURELLE
- Publication : 4 décembre 2018
- Par Marie-Anne Poggi
Chaque semaine, Marie-Anne Poggi de la bibliothèque Robert-Bourassa nous propose un coup de cœur littéraire. [...]
Chaque semaine, Marie-Anne Poggi de la bibliothèque Robert-Bourassa nous propose un coup de cœur littéraire. [...]
Chaque semaine, Marie-Anne Poggi de la bibliothèque Robert-Bourassa nous propose un coup de cœur littéraire.
Un poignard dans un mouchoir de soie, le dernier roman de Robert Lalonde, m’a laissée un peu sur ma faim. Si je vous en parle malgré tout, c’est que j’aime autant l’auteur que le comédien.
Divisé en trois actes, comme vous le voyez le théâtre n’est jamais loin, ce roman met en scène trois individus qui, malgré le fait qu’ils soient très différents, seront un réconfort les uns pour les autres.
Que représente au juste Jérémie Guidé dans la vie d’Irène, comédienne de 76 ans, et de Romain, 81 ans, professeur de philosophie à la retraite après 39 ans de service dans l’enseignement ?
Début avril, alors que Romain assistait aux funérailles de l’un de ses amis, il fait connaissance avec Jérémie sur le parvis de l’église. Quelques semaines plus tard, c’est au tour d’Irène, qui a un rôle de soutien dans une pièce, de le rencontrer à l’arrière d’un théâtre montréalais où elle était sortie fumer une cigarette. Mais comment et dans quelles circonstances Romain et Irène se sont-ils rapprochés ? Je n’en dis pas plus…
Ce que je peux préciser, par contre, c’est que depuis qu’ils ont croisé le chemin de Jérémie leur vie a changé. Ils se sont très vite attachés à ce jeune trentenaire qui porte barbe et capuche en permanence, fugue sans avertir et sans préciser le pourquoi de son absence. Il intrigue par son comportement, mais pas seulement. Son langage est parfois coloré, mais il est aussi très habile avec ses réparties pleines d’esprit. Et malgré le fait qu’il se prostitue, boit et se drogue, c’est un être charmant que l’on ne peut juger et avec qui on a envie de passer du temps. Que cache cet être énigmatique ?
Avec Robert Lalonde, la littérature n'est jamais loin, elle non plus ; il cite entre autres Marguerite Duras et Gustave Flaubert. Au final, j’ai trouvé l’intrigue un peu mince et les dialogues souvent ordinaires. On a déjà connu l’écrivain en plus grande forme…
Réservez ce titre dans le réseau des bibliothèques de Montréal :
https://nelligandecouverte.ville.montreal.qc.ca/iii/encore/search/C__SLalonde%2C%20Robert.%20Un%20poignard%20dans%20un%20mouchoir%20de%20soie%20__Orightresult__U?lang=frc&suite=cobalt
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L’exposition Les premiers matins de Nicolas Ranelluci propose une réflexion sur le devenir humain et sa possible mutation via le motif de l’utopie. [...]
Ariel Genton est photographe franco-israélien. Diplômé d’histoire de l’art de la Sorbonne dans les années 90, il n’a pas cessé depuis de photographier les grandes villes qu’il a visitées. Damas, Jérusalem, et bien sûr Paris sont entrées dans l’objectif du vieux Rolleiflex que lui avait donné son père pour ses dix-huit ans.
Exposé à Paris, félicité par la maison européenne de la photographie et remarqué par les professionnels de la photographie du boulevard Beaumarchais de Paris, il achète un jour le livre d’un Montréalais consacré à la photographie en grand format. C’est une révélation : à l’heure où la photographie numérique et sa retouche extravagante envahissait les magazines et le mobilier urbain, il décide d’apprendre à se servir d’une chambre photographique. Après un séjour de quelques années au Moyen- Orient, il décide de réaliser enfin son rêve et de s’installer à Montréal. Spécialisé depuis des années dans les photos de nuit, il ne pouvait que tomber sous le charme d’Outremont où il vit depuis trois ans.
La photographie de nuit, c’est le mariage d’un très long temps d’exposition, pouvant varier entre 5 et 20 minutes, et d’une très faible ouverture focale. Ainsi, la plus grande profondeur de champs s’allie-t-elle avec le meilleur rendu possible des lumières et des ombres. A la féérie de l’éclairage urbain s’ajoute alors le jeu des lumières des voitures qui dessinent droites et courbes dans les rues des grandes villes.
Formant l’aboutissement de ses années de recherche des meilleurs compromis possibles, la série « Outremont automne 2018 : extérieur nuit » présentée dans cette page présente le meilleur de la production photographique d’Ariel Genton.
Ariel Genton est photographe franco-israélien. Diplômé d’histoire de l’art de la Sorbonne dans les années 90, il n’a pas cessé depuis de photographier les grandes villes qu’il a visitées. Damas, Jérusalem, et bien sûr Paris sont entrées dans l’objectif [...]
Chaque semaine, Marie-Anne Poggi de la bibliothèque Robert-Bourassa nous propose un coup de cœur littéraire. [...]
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J’ai eu envie de lire Les Chants du large dès que j’ai vu la belle illustration de la page couverture signée Florian Pigé.
Auteure canadienne née à Edmonton, établie aujourd’hui en Angleterre, Emma Hooper est également enseignante et musicienne. Aviez-vous lu en 2015 son roman Etta et Otto (et Russell et James), publié dans une vingtaine de pays et traduit dans presque autant de langues ? Pour ma part, il m’a complètement échappé, cela arrive parfois…
Je mentionne tout de suite la très bonne traduction de Carole Hanna. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand on achoppe sur certains mots, je décroche presque immédiatement. Je vous rassure, ici rien de tel.
La structure du roman est intéressante : pas d’alinéas pour les dialogues ni de guillemets. La narration se balade de 1969 à 1993 et ce, dans un ordre non chronologique. Il faut donc être attentif au début, mais on s’y fait rapidement.
Le récit maintenant. L’action se déroule dans un petit village côtier de Terre-Neuve, un hameau d’une vingtaine d’habitations. Les insulaires quittent l’île un à un, car il n’y a plus de poissons à pêcher, les filets sont vides, le travail se fait rare.
Parmi tous les personnages, mentionnons Martha Murphy et Aidan Connor, les parents de Finn, 10 ans, et de Cora, son aînée de quatre ans. Eux aussi, en 1992, n’ont plus le choix de partir. Direction l’Ouest, où ils vont tenter de se trouver un boulot. Lorsque le père part, la mère reste, puis quand Martha revient, c’est Aidan qui s’en va. Ils sont loin d’être les seuls dans cette situation. Les maisons sont abandonnées, même Jack Penney, le boulanger, ferme boutique.
Finn et Cora suivent des cours à distance. Le reste du temps, ils s’occupent de manière inventive. Cora en profite pour pratiquer son violon et s’abreuver à tous les guides de voyage qu’elle trouve. Elle squatte les maisons inhabitées et les transforme de manière créative. Elle prépare, comme elle le dit, une surprise à son frère.
Finn, lui, meuble ses journées autrement. Il joue de l’accordéon, tente d’attraper un poisson – ce qui prouverait que la vie est encore possible à Little Running – et rend visite « de l’autre côté du bras de mer » à la solitaire Mme Callaghan qui observe, à l’aide de son télescope, les activités environnantes. Elle veut finir ses jours chez elle et dit à Finn : « Ce qui se passe quand tu quittes l’endroit que tu aimes, c’est que tu vieillis d’un coup et que tu meurs. »
Un jour de 1993, la famille Connor, comme les autres villageois, reçoit un avis : ils ont six mois pour quitter l’île. Finn se met alors à élaborer un plan astucieux pour contourner cette obligation. Cora, elle, part du jour au lendemain en laissant un bref mot à son frère, lui faisant comprendre qu’elle a une « stratégie ». À deux réussiront-ils là où les autres ont échoué ?
Au fil des 442 pages que comporte le roman, on va découvrir les liens qui unissent les personnages les uns aux autres, les drames qui sont survenus, les tempêtes qui s’abattent sur ce petit village côtier et qui ont, au fil des ans, emporté plusieurs citoyens, disparus en mer.
Le roman aurait pu être triste, nenni. Il se dégage plutôt une force de vivre grâce principalement à la place qu’Emma Hooper a donnée à la musique et au chant. Un merci particulier à Tania qui m’a incitée à lire ce roman. Une belle découverte !
Réservez ce titre dans le réseau des bibliothèques de Montréal :
https://nelligandecouverte.ville.montreal.qc.ca/iii/encore/search/C__SHooper%2C%20Emma.%20Les%20Chants%20du%20large%20__Orightresult__U?lang=frc&suite=cobalt
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Allez faire un tour : http://irresistibles.bibliomontreal.com/
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Communiqué Ville de Montréal
Le jeudi 29 novembre de 19h à 20h, Jean Aubry présentera à la bibliothèque Robert-Bourassa sa conférence « Imaginons les cépages comme des êtres humains à part entière ».
PHOTO COURTOISIE Jean Aubry est dégustateur professionnel, formé à l'Institut d'oenologie de Bordeaux. Il partage avec humour chaque semaine depuis 1993 les humeurs du vin au quotidien Le Devoir et publie le « Guide Aubry des 100 meilleurs vins à moins de 25$ ».
La rencontre est gratuite et ouverte à tous, mais une inscription est requise par téléphone au 514 495-6208 ou par courriel à l'adresse bibli.outremont@ville.montreal.qc.ca
29 novembre 2018, de 19h à 20h
Bibliothèque Robert-Bourassa
41, avenue Saint-Just (voir carte)
Le jeudi 29 novembre de 19h à 20h, Jean Aubry présentera à la bibliothèque Robert-Bourassa sa conférence « Imaginons les cépages comme des êtres humains à part entière ». [...]
Communiqué version abrégée Arrondissement d’Outremont
La définition d' « Ensevelir » est faire disparaître quelque chose ou d’enterrer un cercueil. Avec les peintures qu’il a réalisées à partir de photos anciennes, il submerge les sujets d'image sous des strates de points jusqu’à ce qu’elles deviennent embrouillées. Andres Manniste présente son exposition « Ensevelir » à la Galerie d’Art d’Outremont.
À la suite de sa rencontre avec la culture numérique, il exprime les changements subtils que perçoit sa façon de penser. Les points réaffirment sa présence physique et créent un effet granuleux, similaire à un écran d’ordinateur, enfouissant ainsi ces images. « Suite à ma découverte de la culture numérique, j’ai commencé à exprimer visuellement les changements subtils que je percevais dans ma façon de penser. En appliquant des points au canevas je fais que chaque point réaffirme ma présence physique, et en même temps, crée un effet granuleux, similaire à celui d'écran d’ordinateur », explique-t-il
.Andres Manniste travaille avec les technologies de communication depuis 1993. Il a toujours intégré ces environnements technologiques et critiques dans ses projets. Ayant une formation comme peintre et graveur, il a participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives au cours de sa carrière, plus récemment, Retour vers le futur II (2016) à la Galerie Joyce Yahouda et le solo, Penthésilée (2012) à la Maison de la Culture Frontenac. Reconnu dans la communauté artistique sur Internet, son travail numérique est largement diffusé en ligne avec plusieurs pièces archivées au Rhizome Artbase. Il a été invité à participer dans de nombreux événements tels que SPAMM_POWER (2017), Webbiennial # 07 et # 10 (2007, 2010), Urban Jealousy la 1ère Biennale Internationale de Roaming de Téhéran (2009) et Drunken boat # 8 (2006). Il est répertorié à la base de données d'art canadien du Centre for Contemporary Canadian Art et ses toiles se retrouvent dans plusieurs collections privées et publiques, dont le Musée d'art contemporain de Montréal.
Du 11 octobre au 4 novembre
Vernissage Jeudi 8 novembre 2018 de 17 h 00 à 20 h 00
Galerie d'Art d'Outremont
41, Av. St-Just (voir carte)
514 495-7419
Ouvert du mardi au vendredi, de 13h à 18h, samedi et dimanche, de 13h à 17h
galeriedartdoutremont.ca
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Éditeur :René Soudre
Assistante à l’édition : Marili Soudre-Lavoie
Rédacteur en chef : René Soudre
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib, Alexis Drapeau-Bordage, Hélène Côté, Laetitia Arnaud-Sicari
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre

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