« J’ai demandé à plusieurs reprises au conseil de divulguer les motifs qui vous ont amené à accorder une dérogation « mineure » aux propriétaires du 367 Querbes qui a pu agrandir sa résidence malgré le zonage et la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme », a demandé Pierre Lacerte.

Selon Simon Latraverse, la réponse donnée par le maire Tomlinson lors de la séance de février disait que le conseil était là pour prendre des décisions et qu’il n’avait pas à les justifier même si ladite décision allait à l’encontre des recommandations du CCU et du règlement d’urbanisme d’Outremont.
Dans sa question du 9 mars, il interpelle les conseillères qui « ne se sont pas opposées à cette décision de toute évidence arbitraire et contraire à l’application juste et correcte des règlements, tel qu’attendu par les citoyens ? »
« Chaque projet est différent. Chaque valeur est au sein de la famille qui veut faire les changements », a rappelé Genevieve Beaulnes au maire Tomlinson en citant ses propos lors du même conseil de février. « Vos décisions doivent respecter les règlements connexes. (…) Votre décision a enfreint la loi et (…) semble arbitraire. »
Les trois citoyens exigeaient une application juste et uniforme de la loi. Et une explication détaillée…
Qui étire l’élastique ?
À trois reprises, et pour répondre aux questions de Simon Latraverse, Pierre Lacerte et Geneviève Beaulnes, le maire Philipe Tomlinson a réitéré la même réponse que le mois dernier, à savoir que « parfois, oui, le Conseil d’arrondissement prend des décisions différentes de celles des recommandations du CCU (Comité consultatif d’urbanisme).
Jean-Marc Corbeil, conseiller de l’opposition, a souhaité intervenir en rappelant que, selon lui, « on ne peut pas ne pas respecter une décision du CCU.» « Vous étirez les règlements comme un élastique », lui a répondu Philipe Tomlinson en le remerciant pour son intervention. Avant de passer à un autre sujet…
Revoyez la séance du Conseil d’arrondissement d’Outremont du Mardi 9 Mars 2021 en cliquant ici !
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Commentaires
Par ailleurs je trouve la réponse de M. Tomlinson très dérangeante. La transparence devrait être l'une de ses premières exigences, une valeur incontournable.