Le maire d’Outremont, Philipe Tomlinson, s’est prêté au jeu de la grande entrevue avec le Journal d’Outremont, histoire de faire le point sur les dossiers en cours dans l’arrondissement. Tout en marchant dans les rues d’Outremont, cette rencontre prit les atours [...]
Le maire d’Outremont, Philipe Tomlinson, s’est prêté au jeu de la grande entrevue avec le Journal d’Outremont, histoire de faire le point sur les dossiers en cours dans l’arrondissement. Tout en marchant dans les rues d’Outremont, cette rencontre prit les atours [...]
Le maire d’Outremont, Philipe Tomlinson, s’est prêté au jeu de la grande entrevue avec le Journal d’Outremont, histoire de faire le point sur les dossiers en cours dans l’arrondissement. Tout en marchant dans les rues d’Outremont, cette rencontre prit les atours d’un pré-bilan dans cette année électorale. Même si beaucoup pensent que la COVID-19 a le dos large pour justifier quelques irritants, force est de reconnaître que c’est aussi un fait ! Et cette pandémie n’a pas facilité la tâche – les tâches, devrait-on dire – à nos élus. Voici le deuxième volet.
PHOTOS JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES La transition écologique, ce n’est pas seulement un plan de stationnement, mais plusieurs autres projets qui vont dans le même sens. « La transition écologique concerne aussi le verdissement des ruelles, les saillies de trottoirs, les pistes cyclables, etc. », détaille Philipe Tomlinson. « Par ailleurs nous préparons une grande étude sur les gaz à effet de serre (GES) générés par les activités de l’arrondissement. »
« Je vais continuer à le dire : un plan de stationnement est toujours un plan en évolution », affirme le maire Tomlinson.
– C’est nouveau dans votre discours !
– Oui ! Mais tous les mois au conseil, on fait des changements, pour les handicapés par exemple, la signalisation, etc., et je n’ai jamais eu peur de faire des changements pour améliorer le quotidien des familles. Notre administration a toujours voulu mettre les résidants d’Outremont en priorité dans l’espace public. »
« Ce processus est en cours, poursuit-il. Composé de résidants, d’organismes publics et communautaires, de commerçants et de gens d’affaires, le Comité consultatif sur le Plan de stationnement achève son rapport où il formulera des recommandations pour l’amender et l’améliorer.
Auparavant, 60% du territoire de l’arrondissement n’était pas tarifé, rappelle le maire, ce qui laissait beaucoup d’espaces aux personnes extérieures à Outremont. « Nous prévoyons d’autres modifications concernant nos aîné.es, les commerçants, et on s’apprête à faire de même auprès des écoles. »
Les voitures, oui, mais pas seulement…
« La transition écologique, ce n’est pas juste un plan de stationnement », rappelle le maire Philipe Tomlinson. « La première chose, c’est le compostage, que nous avons inséré partout dans Outremont. Il reste à organiser les immeubles de neuf logements et plus dans la partie est de l’arrondissement. »
« La transition écologique, ce sont nos pistes cyclables, pour inciter les gens à prendre moins souvent la voiture. Et je veux qu’on prenne bien soin de mentionner que, pour moi, il ne s’agit pas d’éliminer les voitures », insiste Philipe Tomlinson. « Mais il faut proposer des options lorsque les gens veulent laisser la voiture à la maison. Nous avons rétabli la piste cyclable sur Laurier, disparue des plans de réaménagement, et d’autres sur Thérèse Lavoie-Roux, Stuart, Lajoie, Outremont, etc. »
Le développement de l’agriculture urbaine
Selon Philipe Tomlinson, la transition écologique, c’est aussi la politique des ruelles vertes pour que les citoyens s’approprient et verdissent leurs espaces; « la déminéralisation d’autres espaces, comme nous l’avons fait sur Duchastel. 1,5 km de béton a ainsi été verdi. C’est aussi l’agriculture urbaine : nous avons quatre projets de jardins communautaires… ouverts à la communauté. Ici, on ne parle pas de lots individuels, mais de jardins potagers ouverts à tous.
Plantés par l’Arrondissement et entretenus par les résidants, quand les légumes sont prêts, si quelqu’un veut une tomate, allez-y, servez-vous ! Ces jardins sont accessibles à la bibliothèque d’Outremont, la Maison des Jeunes, l’îlot St-Viateur, et à la mairie. »
Le maire d’Outremont, Philipe Tomlinson, s’est prêté au jeu de la grande entrevue avec le Journal d’Outremont, histoire de faire le point sur les dossiers en cours dans l’arrondissement. Tout en marchant dans les rues d’Outremont, cette rencontre prit les atours [...]
Le maire d’Outremont, Philipe Tomlinson, s’est prêté au jeu de la grande entrevue avec le Journal d’Outremont, histoire de faire le point sur les dossiers en cours dans l’arrondissement. Tout en marchant dans les rues d’Outremont, cette rencontre prit les atours d’un pré-bilan dans cette année électorale. Même si beaucoup pensent que la COVID-19 a le dos large pour justifier quelques irritants, force est de reconnaître que c’est aussi un fait ! Et cette pandémie n’a pas facilité la tâche – les tâches, devrait-on dire – à nos élus. Voici le premier volet.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES « La pandémie a eu un effet grossissant qui mit en lumière certains manques », admet le maire. « Les gens restent à la maison et consomment plus de matières résiduelles. Or, les gens n’ont pas tous des bacs de recyclage et/ou de compostage. Toutefois la règlementation doit être respectée, et d’autres réglementations s’en viennent qui vont demander à la population de changer ses façons de faire », prévient-il. « Par exemple, nous voulons bannir les bacs sans couvercle que fouillent certains animaux (écureuils, chiens et chats errants, ratons-laveurs, oiseaux, etc.) »
« Il y a aussi le dépôt au mauvais moment, trop tôt ou trop tard pour la collecte; les dépôts sauvages qui en appellent d’autres, les sacs de déchets qui finissent dans les paniers publics et les sacs qui se déchirent… Dès qu’on nous les signale, les cols bleus les ramassent dans les 24 heures. »
« C’est l’une de nos grandes priorités en période de fonte des neiges, parce qu’on est souvent en mode réaction. Certes, on connaît les “coins chauds”, souvent près des grands blocs locatifs. Mais il est difficile d’identifier les contrevenants. Remettre une contravention? Oui, mais à qui ? Il faut fouiller les déchets pour trouver le citoyen récalcitrant… »
La carotte ou le bâton « Il faut aider les résidants à mieux disposer de leurs déchets. Il n’y a pas forcément de place pour entreposer les bacs sur de petits balcons. De plus, les monter et les descendre de plusieurs étages n’est pas chose facile. À l’image de l’espace pour les bacs à fleurs dans les ruelles, on pourrait y aménager des espaces pour entreposer les bacs. Quoiqu’il en soit, il faut vraiment réfléchir globalement à la façon dont on génère nos déchets, mais aussi comment on les traite. »
Sur le Plateau Mont-Royal, l’amende est de 200 $, et seulement 50 $ à Outremont ? Faudrait-il l’augmenter ? « Absolument ! Pourquoi pas ? Parce qu’il faudra malheureusement utiliser le bâton après la carotte », sourit le maire. « C’est toute une gestion à revoir; et oui, on va regarder ça ! »
Dans son mot des conseillers, Jean-Marc Corbeil a commenté le projet de céder le terrain du stationnement Champagneur au profit du futur parc-école Lajoie. Selon lui, il n’y a pas de problème à céder ce terrain, mais pas sans contrepartie ou dans le cadre d’un échange.
PHOTOS JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES À propos du projet du parc-école Lajoie qui réduira le nombre de places de stationnement disponibles, Lili Brenson a demandé au maire de confirmer si l'espace entier du stationnement municipal, ou juste une portion, serait disponible pour les résidants hors des heures de classes ? « Oui, il y aura une réduction des stationnements. La conception du parc-école n’est pas encore commencé, mais l’entièreté de la nouvelle cour d’école et de son gymnase sera disponible pour les citoyens d’Outremont », a répondu Philipe Tomlinson.
« Il n'y a actuellement aucun gymnase public à Outremont », constate David DesBaillets. « Ce serait un grand atout pour notre communauté si les résidents d'Outremont ont accès au gymnase de l'école primaire Lajoie. » Des propos confirmés par le maire d’Outremont : « Les aménagements du parc-école Lajoie seront un plus pour l’arrondissement puisqu’il y aura deux gymnases accessibles pour les enfants, mais aussi les parents d’Outremont », affirme-t-il.
Revoyez la séance du Conseil d’arrondissement d’Outremont du Mardi 9 Mars 2021 en cliquant ici !
Dans son mot des conseillers, Jean-Marc Corbeil a commenté le projet de céder le terrain du stationnement Champagneur au profit du futur parc-école Lajoie. Selon lui, il n’y a pas de problème à céder ce terrain, mais pas sans contrepartie ou dans le cadre d’un échange. [...]
Lors du mot du maire, Philipe Tomlinson a fait l’état des lieux de la pandémie dans Outremont à l’issue de cette première année de COVID-19. Depuis le mois dernier, jusqu’à midi ce mardi 9 mars, Outremont comptait 54 nouveaux cas d’infection sur les 1086 enregistrés [...]
Lors du mot du maire, Philipe Tomlinson a fait l’état des lieux de la pandémie dans Outremont à l’issue de cette première année de COVID-19. Depuis le mois dernier, jusqu’à midi ce mardi 9 mars, Outremont comptait 54 nouveaux cas d’infection sur les 1086 enregistrés depuis un an. On déplore également deux décès de plus soit 21 au cours de cette première année.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES Tel que le souhaite le Gouvernement du Québec, chaque 11 mars sera une journée dédiée à la mémoire des victimes de la COVID-19 et à leurs familles. Une minute de silence et des roses blanches devant un mémorial leur rendront hommage.
Toponymie
Selon Micheline Maranda, le comité de toponymie a nommé l’avenue Marie-Stéphane en omettant son titre religieux, Sœur Marie-Stéphane. Selon le maire Tomlinson, plusieurs lieux et voies portent des noms de personnalités religieuses sans indiquer leur titre. « Toutefois cet oubli, si c’en est un, nous a été proposé par la Société d’Histoire d’Outremont elle-même sous le vocable Marie-Stéphane. Cette dénomination respecte toutefois sa fonction religieuse puisque son nom de baptême était en fait Hélène Côté. »
Plomberie
À propos des entrées d’eau au plomb, « quel sera l’impact des coupures de budget en réfection des routes (BRR) sur le remplacement des entrées d’eau au plomb ? », questionne Ginette Côté. « Je ne sais plus quoi vous répondre, a dit le maire, car je ne peux que vous faire la même réponse que Sylvain Ouellette (VP du Comité exécutif) avec qui vous avez communiqué, à savoir que 100% de ces travaux sont sous la gouverne de la Ville-centre et non de l’arrondissement. Sachez que la Ville de Montréal poursuit ses travaux, et qu’ils sont sans conséquence sur le budget de réfection routière de l’arrondissement. »
« J’ai demandé à plusieurs reprises au conseil de divulguer les motifs qui vous ont amené à accorder une dérogation « mineure » aux propriétaires du 367 Querbes qui a pu agrandir sa résidence malgré le zonage et la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme », a demandé Pierre Lacerte.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT Selon Simon Latraverse, la réponse donnée par le maire Tomlinson lors de la séance de février disait que le conseil était là pour prendre des décisions et qu’il n’avait pas à les justifier même si ladite décision allait à l’encontre des recommandations du CCU et du règlement d’urbanisme d’Outremont.
Dans sa question du 9 mars, il interpelle les conseillères qui « ne se sont pas opposées à cette décision de toute évidence arbitraire et contraire à l’application juste et correcte des règlements, tel qu’attendu par les citoyens ? »
« Chaque projet est différent. Chaque valeur est au sein de la famille qui veut faire les changements », a rappelé Genevieve Beaulnes au maire Tomlinson en citant ses propos lors du même conseil de février. « Vos décisions doivent respecter les règlements connexes. (…) Votre décision a enfreint la loi et (…) semble arbitraire. »
Les trois citoyens exigeaient une application juste et uniforme de la loi. Et une explication détaillée…
Qui étire l’élastique ?
À trois reprises, et pour répondre aux questions de Simon Latraverse, Pierre Lacerte et Geneviève Beaulnes, le maire Philipe Tomlinson a réitéré la même réponse que le mois dernier, à savoir que « parfois, oui, le Conseil d’arrondissement prend des décisions différentes de celles des recommandations du CCU (Comité consultatif d’urbanisme).
Jean-Marc Corbeil, conseiller de l’opposition, a souhaité intervenir en rappelant que, selon lui, « on ne peut pas ne pas respecter une décision du CCU.» « Vous étirez les règlements comme un élastique », lui a répondu Philipe Tomlinson en le remerciant pour son intervention. Avant de passer à un autre sujet…
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Éditeur :René Soudre
Assistante à l’édition : Marili Soudre-Lavoie
Rédacteur en chef : René Soudre
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib, Alexis Drapeau-Bordage, Hélène Côté, Laetitia Arnaud-Sicari
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre
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