Dans le cadre du mouvement « Mai sans tondeuse », les Outremontais étaient invités, pour une deuxième année consécutive, à laisser fleurir les pissenlits en grand nombre sur leur terrain au mois de mai dernier, afin de préserver la biodiversité locale.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES Lors de ce mois, l’arrondissement autorise que la hauteur maximale de l’herbe, normalement fixée à 30 cm, ne soit pas appliquée à la lettre. Autrement dit, aucun inspecteur avec sa règle peut venir donner une contravention à un particulier pour l’aspect de son terrain laissé à l’état sauvage.
Or, malgré que l’arrondissement d’Outremont modifie progressivement ses pratiques de tonte afin de tendre de plus en plus vers la gestion écologique, ce dernier n’a pas complètement adhéré au mouvement « Mai sans tondeuse » en 2025.
« Le mois de mai sans tonte fait partie de nos projets à court terme, mais cette exigence n'a pas encore été intégrée dans notre devis », a indiqué l’arrondissement, qui, au lieu de laisser pousser librement le gazon sur les terrains publics du territoire outremontais pendant un mois, a plutôt déclenché la première tonte de l’année, lorsque le gazon a atteint 15 cm.
Toutefois, depuis 2024, Outremont retarde un peu la première tonte de gazon sur son territoire au printemps et « la fréquence de tonte [durant la belle saison] a été diminuée », passant de bimensuelle plutôt que hebdomadaire, a-t-on spécifié.
Parmi ses pratiques écologiques pour réduire la tonte de gazon, l’arrondissement a, entre autres, converti des superficies de gazon en jardins pour pollinisateurs dans des fosses d’arbres sur l’avenue Thérèse Lavoie-Roux. Les surfaces gazonnées autour du 600, avenue de la Gare-de-Triage ont aussi été aménagées en pré fleuri.
