du 5 septembre
Cette photo donne une idée de l'état des parasols à l'usage des sauveteurs au milieu de l'été. (Photo fournie par Marie-Claude Ouimet)
Plus de 75 % du temps alloué à une séance ordinaire du conseil d’arrondissement est consacré à la période de questions des citoyens, qui ont ainsi l’occasion d’exprimer leurs plaintes et doléances, critiques ou félicitations. Chaque intervenant a une minute pour exposer son commentaire, la période maximale prévue est de 60 minutes.
Personnes présentes 17
Nombre d’intervenants 5
(12 septembre 2012) Une rentrée timide pour la première période de questions de l’automne où seulement 5 intervenants, tous habitués aux séances du conseil d’arrondissement d’Outremont, se sont présentés au micro devant une maigre assistance.
Claude Gladu s’interroge sur le bien-fondé d’une dépense de 75 000 $ pour protéger la maison McFarlane, alors qu’il aurait été dit qu’elle allait être démolie. Mme Marie Potvin, conseillère du district Robert-Bourassa, affirme que non seulement il n’a jamais été question de démolir cette maison, mais de plus un comité de consultation siège régulièrement afin de trouver une vocation à cette ancienne résidence donnée en legs à l’arrondissement par 2 citoyennes.
M. Pierre Lacerte soutient qu’une entente datant de 2004 entre l’arrondissement et le COHO (Coalition of Hassidic Organisation) sur la circulation des autobus intercités ne serait pas respectée. Les questions sont : «Combien de constats ont été émis depuis 2004 » et « Qu’allez-vous faire pour faire respecter cette entente ?». Des demandes aux services de polices et de la sécurité publique seront faites par l’arrondissement et la réponse devrait être dévoilée au prochain conseil. Mme Cinq-Mars maintient qu’il existe une réglementation en ce sens et qu’elle sera respectée.
M. Hirsch de la communauté hassidique se demande pourquoi un vote sur l'adoption d'un règlement sur le bruit et sur l’occupation du domaine public est-il prévu pendant cette séance alors qu’il existe déjà un comité aviseur sur les relations intercommunautaires qui a été formé et qui commence à se réunir justement pour apporter des recommandations.
M. Bouvet invite Mme Cinq-Mars à faire son bilan politique après les ¾ du mandat. Notamment sur l’urbanisme, la dégradation du patrimoine architectural par le manque d’entretien et sur les difficultés de la cohabitation des communautés laïques et religieuses à Outremont. Mme Cinq-Mars affirme que 90 % des objectifs de son programme électoral ont été rencontrés. Puis, dans un autre ordre d’idées, alors que sa conjointe s’est blessée assez gravement récemment en percutant un nid de poule sur la rue Durocher, il déplore la pauvre condition des artères de l’arrondissement. M. Fleury, directeur des Travaux publics, assure qu’ il aura assez d’argent cette année pour compléter les travaux d’entretien sur les rues d’Outremont. Ce n'est pas la première fois que M. Bouvet se plaint de l'état des rues.
Mme Marie-Claude Ouimet fait état de la piètre qualité du mobilier de la piscine municipale, notamment des chaises et des parasols. M Fleury reconnaît que plusieurs chaises et parasols ont été abimés prématurément. Le service des travaux publics fait actuellement des recherches pour trouver des chaises et des parasols plus résistants.
(Jean-Jacques Rousseau, LE JOURNAL D’OUTREMONT)