Le maire d’Outremont, Philipe Tomlinson, s’est prêté au jeu de la grande entrevue avec le Journal d’Outremont, histoire de faire le point sur les dossiers en cours dans l’arrondissement. Tout en marchant dans les rues d’Outremont, cette rencontre prit les atours d’un pré-bilan dans cette année électorale. Même si beaucoup pensent que la COVID-19 a le dos large pour justifier quelques irritants, force est de reconnaître que c’est aussi un fait! Et cette pandémie n’a pas facilité la tâche – les tâches, devrait-on dire – à nos élus.

DOSSIER 6 : DES ÉLUS SUR LE TERRAIN
« À cause de la pandémie, il n’y a plus d’activités. Les organismes ne font plus de projet. On s’ennuie de la fête d’hiver, de la kermesse, du festival de Casteliers, des soupers spaghetti et autres », déplore Philipe Tomlinson. « Tout ce qu’on faisait avant se passe désormais en virtuel. Je fais beaucoup de rencontres un à un, de cette manière depuis plusieurs mois. Je vais prendre des marches et croiser les gens. »
La piétonnisation de Bernard, l’été dernier, aura permis aux élus de rencontrer les Outremontais. « Avec le confinement, nous sommes comme les autres citoyens : on peut nous croiser avec les enfants dans les parcs en fin de semaine, mais après 20 heures, on n’est pas trouvable… », sourit le maire, « sauf quand je promène mon chien! Mais je ne croise pas beaucoup de gens… »
« C’est vraiment une des grandes difficultés de la pandémie » commente-il. « Ce n’est pas évident pour un politicien d’aller à la rencontre des gens, mais on fait comme on peut avec ce qu’on a. On travaille alors beaucoup avec les moyens électroniques, les messageries professionnelles, les textos, les courriels, les réunions virtuelles, les appels téléphoniques, etc. »
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