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Outaouais, le charme des grandes demeures

Détails
OUTAOUAIS 2
Publication : 19 mars 2019
Par Viktor Lavoie

Le Journal d'Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.


PHOTOS JOURNAL D’OUTREMONT ET AUTRES SOURCES

Sans doute la région touristique la plus méconnue des Montréalais, la séduisante Outaouais n’a rien à envier aux Laurentides ou aux Cantons de l’Est. Avec ses vallons et ses prés, ses terres agricoles, ses lacs et ses rivières, d’ Aylmer à Chelsea, de Montebello à Wakefield, le pays est superbe. Les arts et la gastronomie y sont fortement valorisés et le patrimoine, jalousement conservé. Le parc de la Gatineau, le terrain de jeu le plus visité au Québec avec ses 361 kms carrés de lacs et de rivières, à 15 petites minutes de la capitale nationale, en est certainement l’un de ses plus beaux joyaux. C’est là qu’on y retrouve le célèbre lac Meech.

Pour faciliter notre périple en terre gatinoise, le bureau de Tourisme Outaouais nous a tracé un itinéraire sur mesure incluant trois petits bijoux d’hébergement de moins de 12 chambres, chacun ayant son charme distinct, son caractère propre, ses irrésistibles attraits. Dans chaque cas, une expérience hôtelière unique qui transcende l’ordinaire et le déjà-vu, et parfois même nous transporte à une autre époque. Un presbytère d’avant-guerre devenu auberge de charme, un ancien relais pour voyageurs maintenant hôtel aux allures toutes britanniques, une somptueuse maison de campagne des années 30 chargée d’art et d’histoire ayant appartenu au propriétaire fondateur des Canadiens de Montréal.

Aux Chantignoles, Château Montebello.

Le presbytère de Montebello
Tout n’est pas château à Montebello et quoique l’hôtel de grand standing sous la signature du groupe Fairmont y confère un certain prestige, le charmant village de Montebello résiste au développement touristique désordonné et maintient son caractère pittoresque.

Au centre de la petite localité, l’ancien presbytère de style seigneurial a changé de vocation. Converti en auberge de charme, le bâtiment tout de pierres bâti, construit en 1937-1938, a conservé son aspect patrimonial. Les huit chambres ravissantes, les quartiers de détente, les imposants escaliers et le mobilier sobre recréent l’environnement paisible et solennel de la demeure du curé, rebaptisé Manoir Chamberland en hommage à son premier occupant. Le petit déjeuner, le seul repas disponible – un festin signé par la chef Véronique – avec service en tenue de maître d’hôtel d’une autre époque, est offert autour d’une grande table dans une salle à manger baignée de lumière naturelle, qui, à la belle saison, ouvre sur une cour splendide avec piscine et bain à remous. Prix à partir de 275 $ comprenant un petit-déjeuner gourmet. manoirchamberland.com

À proximité des lieux, pour le souper, parmi plusieurs restaurants de toutes allégeances, nous avons choisi Aux Chantignoles, un nouveau steak house logé dans l’enceinte du château Montebello. fairmont.com/montebello

Pour une sortie nature tout à fait exceptionnelle, à quelques kilomètres à peine du village, le Parc Oméga, un centre d’interprétation de la nature où l’on observe sangliers, loups, wapitis, bisons et autre espèces dans leur habitat. parcomega.com

Charme et modernité à Aylmer
Maintenant un secteur de la grande ville de Gatineau, à bord de rivière, Aylmer a conservé le charme du petit village aux racines historiques profondes reliées au développement de l’industrie forestière, à la présence amérindienne, et à la dualité entre francophones et anglophones, catholiques et protestants. En son centre, sur la rue Principale, une institution, l’hôtel British, où chaque chambre est nommée en hommage à d’illustres clients qui y ont séjourné et qui ont aussi marqué l’histoire : sir John A. MacDonald, Jos Montferrand, ou Charles Tupper. La plus intrigante des dénominations étant « Yvette-Ayotte », du nom d’une dame qui a résidé au British pendant 40 ans, et la dernière personne à quitter les lieux avant les grandes rénovations de 2011. Dix chambres immenses grand confort à la fois sobres et modernes. Restaurant au rez- de-chaussée et café éponyme adjacent pour les petits déjeuners. Chambres de 99 $ à 249 $. lebritish.ca

Pour une expérience gastronomique à formule tapas, le restaurant Antonyme (gravlax de doré, raviolis de sangliers, risotto de crevettes, cromesquis de porc, tartare de canard) à deux pas de l’hôtel est certainement votre meilleur choix. restaurant-antonyme.ca

Maison O’Brien.

Le « chalet » du Lac Meech
Le lac Meech restera à jamais célèbre pour avoir accueilli les réunions de l’Accord du même nom. Loin du tumulte des villes, plantée au cœur du parc Gatineau, la maison O’Brien, juchée en haut d’une colline qui domine le fameux lac, est une grande résidence de campagne construite en 1930 transformée en hôtel-boutique qui laisse à penser que la vie d’autrefois – pour certaines personnes privilégiées du moins – pouvait être à la fois champêtre, faste et de bon goût. Très Canadiana avec ses salons, ses bibliothèques, son solide mobilier et ses tableaux de maîtres canadiens qui, partout, tapissent les murs, les espaces sont vastes et les chambres luxueuses, dont certaines surplombent le lac, avec vue à couper le souffle, une vague impression de bout du monde. Expérience gastronomique inoubliable sous forme de tapas élaborés, avec le chef Patrick Marion qui met en valeurs les produits d’origine locale. Chambres à 339 $ et 419 $. theobrienhouse.ca

Au retour
Permettez-vous d’arrêter chez Soif sur la petite rue Montcalm à Gatineau – après une visite au splendide Musée canadien de l’histoire – le restaurant et bar à vin de la sommelière Véronique Rivest. Cuisine sans prétention mais maintes fois primées présentée en petites assiettes, toujours en accord avec des vins authentiques dans une carte sans cesse renouvelée. soifbaravin.ca

La direction du Journal d’Outremont tient à remercier Mme Anne Chardon de Tourisme Outaouais qui a rendu possible la réalisation de ce voyage de presse.
tourismeoutaouais.com

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Bien plus qu’un champ de patates…

Détails
ÎLE-DU-PRINCE-ÉDOUARD
Publication : 1 octobre 2019
Par Viktor Lavoie

PHOTOS COURTOISIE

Le Journal d’Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.

Aujourd’hui, il n’y a plus aucune raison d‘ignorer ce diamant brut au milieu du golfe Saint-Laurent avec ses plages immaculées, ses eaux cristallines et ses villages portuaires ; paysage de carte postale pas encore profané par un afflux touristique démesuré. On dirait que depuis quelques temps la petite province canadienne – elle compte moins d’habitants que la ville de Sherbrooke ! – s’ouvre plus que jamais comme une destination touristique enchanteresse. Se sustenter aux meilleures tables et roupiller dans les plus frais édredons, n’est-ce pas là la finalité du touriste qui préconise la bonne chère et les hôtels confortables ? Nous avons parcouru un itinéraire jalonné de restaurants et d’établissements hôteliers parmi les plus réputés de l’île, mais qui en même temps nous fit découvrir des splendeurs à travers les villages côtiers, les détours historiques, les parcs nationaux… et les interminables champs de patates.

La mer à l’honneur
Homards, moules bleues, flétan, aiglefin, huîtres, nous sommes au paradis des produits de la mer de première fraîcheur. Au cœur de la capitale Charlottetown, le restaurant Terre rouge Bistro Marché s’est construit une réputation autour de son approvisionnement local, de la mer ou de la terre à l’assiette, une garantie de fraîcheur optimale pour une cuisine réfléchie et goûteuse, avec terrasse sur la rue Queen. Terre Rouge Bistro Marché, 72 Queen St. Charlottetown, terrerougepei.ca. Pas très loin, le Claddagh Oyster House. De façade, tout laisse à penser qu’il s’agit d’un quelconque pub irlandais, mais la section bistro est non seulement ravissante et vous y mangerez sans aucun doute le meilleur flétan de votre vie. Optez pour le pain perdu sauce caramel au scotch pour dessert, un délice ! Claddagh Oyster House, 131 Sydney St, Charlottetown, claddaghoysterhouse.com Dirigeons-nous vers le petit village côtier Victoria-by-the-Sea, connu pour son port de pêche et ses nombreuses boutiques d’art. La visite serait lacunaire sans un arrêt au Landmark Oyster House, où le burger aux pétoncles entiers sur pain brioché avec mayo rosé et laitue craquante restera impérissable au chapitre de vos mémoires culinaires. Traversez la rue Main pour vous retrouver à Island Chocolate, une fabrique de chocolat où l’on propose d’excellents cafés.
Landmark Oyster House, 12 Main St, Victoria-by-the-Sea,
landmarkoysterhouse.com
Island Chocolate, 7 Main St. Victoria-by-the-Sea,
islandchocolates.ca

Pas tout à fait un restaurant, mais un atelier culinaire de spécialités locales d’au plus 20 participants où, bien entendu, on goûte aux résultats de l’effort collectif autour d’une grande table, dans une jolie chapelle blanche récupérée au coeur du charmant village de New London. À notre visite, cuire le homard et le décortiquer de la bonne façon, risotto aux homards et moules au fenouil et vin blanc. Sur réservation seulement.
The Table Culinary Studio, 4295 Grahams Rd, New London, thetablepei.ca

À l’image de l’institution qui nous accueille, la cuisine de l’hôtel Dalvay-by-the-Sea est sobre, classique et généreuse, pour ne pas dire canadienne et traditionnelle. Au menu, moules, huîtres, chowder et homards, mais aussi agneau braisé et bœuf Wellington.
Hôtel Dalvay-by-the-Sea, 16 Cottage Cr, Dalvay, dalvaybythesea.com

Dans un registre plus modeste, le Rick’s Fish’n Chips à Bay St-Peters est un endroit fort achalandé et on y fait la queue à toute heure, peut-être pour les meilleurs fish and chips de l’île, de morue ou d’aiglefin. Rick’s Fish’n Chips, 5544 PE-2, Saint Peters Bay.

La grande finale est dévolue à The Inn at Bay Fortune, dans le village du même nom. Sous la douce férule du chef renommé Michael Smith – qui cultive une approche tout en humilité envers la terre nourricière – une équipe aguerrie prépare le FireWorks Feast, une expérience gastronomique unique, commençant par une visite à la ferme, suivie de bouchées gourmandes sur îlots de dégustation (huîtres, poissons fumés, etc…), et d’une table d’hôte multiservice où sont mis à l’honneur les produits de la propriété et des meilleurs producteurs locaux. Au menu, chowder revisité, salade pleine fraîcheur, pains divins, charcuterie maison, poissons, viandes et légumes rôtis sur feu de bois. Ambiance de fête sur grandes tables conviviales.
The Inn at Bay Fortune, 758 Rt 310, Fortune Bridge, innatbayfortune.com

De confort et d’histoire
On ne se lassera jamais de séjourner dans ces grandes demeures de bois patiné par le temps, les murs suintant d’histoire et de secrets. D’abord résidence privée d’un riche industriel américain construite à la fin du XIXe siècle, Dalvay-by-the-Sea, la superbe demeure de style néo-reine-Anne est devenue un lieu de villégiature couru dès le milieu des années ’30. Avec ses jeunes domestiques en livrée tout en déférence, on se croirait dans un épisode de Downton Abbey. Au coeur du Parc national de l’Île-du-Prince-Édouard, à deux pas des plages.
Hôtel Dalvay-by-the-Sea, 16 Cottage Cr, Dalvay, dalvaybythesea.com.

Situé dans le quartier historique national de Charlottetown, le concept d’hôtel-boutique et les pavillons du Great George a été imaginé entre les murs d’édifices patrimoniaux. Charme confort, mais aussi grande convivialité : à tous les jours dès 17h, vins et bières locales à volonté offerts gracieusement aux clients.
Hôtel The Great George, 58 Great George St, Charlottetown, thegreatgeorge.com

Ancienne résidence d’été du dramaturge Elmer Harris, les bâtiments du Inn at Fortune Bay ont été érigés il y plus de 100 ans et ont logé nombre d’acteurs de Broadway fuyant la chaleur estivale de New York. Transformé en auberge de campagne avec 17 chambres, l’endroit est aujourd’hui la propriété du chef Michael Smith. The Inn at Fortune Bay est la seule auberge de campagne 5 étoiles sur l’île.
The Inn at Bay Fortune, 758 Rt 310, Fortune Bridge, innatbayfortune.com

La direction du Journal d’Outremont tient à remercier Tourisme Île-du-Prince-Édouard pour avoir rendu possible la réalisation de ce reportage. tourismpei.com


  • Hôtel Dalvay-by-the-sea.
  • The Inn at Bay Fortune.
  • Hôtel The Great George.
  • Landmark Oyster House.
  • Landmark Oyster House.
  • The Table Culinary Studio.
  • Claddagh Oyster House.
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Douceur de vivre à North Hatley

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CANTONS-DE-L'EST
Publication : 18 décembre 2019
Par Viktor Lavoie

PHOTOS COURTOISIE MANOIR HOVEY

Le chemin qui file à travers vaux et vallées est un poème en soi. Sournois, un jeune chevreuil ecervelé nous surprend au sortir d’un boisé et une horde de dindes sauvages refuse de circuler. Nous sommes au coeur des splendides Cantons, sous les bourrasques sèches de l’automne. La route nous mène au Manoir Hovey, un élégant hôtel rural un peu en retrait du village de North Hatley.

Autrefois la résidence d’été d’un propriétaire américain de réseau électrique du nom d’ Henry Atkinson, la superbe demeure (The Birches, construite en 1900), qui aura résisté aux aléas d’un siècle entier, a été convertie en hôtel haut-de-gamme en 1950. L’endroit conserve toute la nostalgie d’une époque révolue qui laisse à imaginer une certaine douceur de vivre, du moins une grande simplicité. En plus des bâtiments d’origine, on y préserve encore intacte la bibliothèque familiale, et le pub historique de l’auberge, le Tap Room, niche dans les anciennes écuries.

« Un séjour au Manoir Hovey c’est la promesse d’une grande bouffée d’air pur dans un Québec pittoresque et préservé, tout proche des États-Unis. Cette demeure de charme, construite au début du siècle (… dernier) sur le modèle de celle de George Washington à Mount Vernon, cultive un art de vivre authentique, blottie entre forêts et jardins à l’anglaise… » peut-on lire dans le dernier guide de Relais et Châteaux.

Au restaurant de l’auberge, le Hatley, la vaste salle à manger baignée de lumière, aux tables vêtues de blanc, donne sur le lac Massawippi. Les fresques de ses murs suggèrent magnifiquement l’écorce de bouleaux blancs des forêts d’Amérique. On goûte ici une cuisine dictée par le terroir, aux bons soins du chef Alexandre Vachon qui puise dans le garde-manger québécois, toujours en relation étroite avec les producteurs. « Nous sommes respectueux et patients, nous apportons la nature à votre table » explique-t-on.

Au menu lors de notre visite, Ris de veau, courge, pommes et pains d’épices, Filet de morue noire, coquillage et safran, Risotto à la truffe noire, champignons sauvage et fromage Alfred le Fermier, Magret de canard, Baba à la pomme imbibé de liqueur de pomme, Gâteau forêt noire à la betterave. Certainement l’une des meilleures tables au Québec.

L’hôtel 5 étoiles, accrédité Relais et Châteaux, compte 28 chambres et 8 suites – chacune à l’aménagement et au mobilier distincts – qui allient charme et confort dans la quiétude d’une auberge en bord de lac. À épingler au tableau d’honneur de nos plus mémorables séjours en milieu hôtelier.

Manoir Hovey
575, rue Hovey
North Hatley, Québec (voir carte)
819 842-2421
manoirhovey.com



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La direction du Journal d'Outremont remercie le Manoir Hovey pour avoir rendu possible la réalisation de ce reportage.


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L’Auberge du lac Taureau, idyllique mais bien réel !

Détails
LANAUDIÈRE
Publication : 23 janvier 2020
Par Viktor Lavoie

PHOTOS : LE JOURNAL D’OUTREMONT

Pas étonnant qu’autant de Français, de Hollandais et de Belges en font leur lieu de prédilection, surtout l’hiver, souvent en groupe. C’est que l’endroit soutient l’imaginaire bien ancré de l’Européen fasciné par le Canada, ses forêts aux horizons infinis, ses lacs sauvages, la présence amérindienne et les sorties en traîneaux à chiens !

Cela dit, ce centre de villégiature haut-de-gamme ne pousse pas le folklore dans ses derniers retranchements. L’Auberge du Lac Taureau affiche le caractère noble de la grande maison accueillante en rondins, construite du matériau que l’on imagine puisé à même la forêt boréale, avec tout le confort de l’hôtel moderne. Sur le bord du réservoir éponyme de 270 kilomètres de rives sur une superficie de 95 km2, ponctué de 45 îles et de nombreuses plages de sable fin, la scène est idyllique, quoique bien réelle.

Sur une immense propriété sillonnée de dizaines de kilomètres de sentiers, l’auberge offre une panoplie d’activités en toutes saisons. Cet hiver, par exemple, on pourra y pratiquer la motoneige, le fatbike, le traîneau à chiens, la raquette, le ski de fond, la randonnée et même la pêche sur glace. De retour au chaud, on pourra tirer avantage du bistrot-bar, de la piscine intérieure et extérieure chauffée, des bains à remous et du centre de santé qui offre soins esthétiques et massothérapie.

La salle à manger du restaurant Au Cerf rouge, somptueuse de simplicité avec ses grosses poutres de bois vernis, sa fenestration généreuse, son toit cathédrale et son âtre rassurant, reçoit une clientèle ravie. On y propose une cuisine soignée valorisant les produits locaux, sous la douce férule de la cheffe Amélie Dumas. Au menu, lors de notre visite : Chaudrée de palourdes, St-Jacques façon paella, Tartare de truite citronnelle et gingembre, Filet mignon, Filet de doré mariné au vinaigre de banyuls. Pour le petit déjeuner, un fastueux buffet avec station à crêpes et à omelettes.

L’auberge offre 177 unités en chambres, en condos ou en chalets, dont onze sont dévolues aux invités qui souhaitent y emmener leur chien, une rareté dans l’hôtellerie au Québec. Chaque chambre est meublée avec une touche d’inspiration québécoise.

Récipiendaire de 8 Grands prix du Tourisme québécois et du prix de la meilleure auberge de campagne de l’année par Luxury Travel Guide, pour l’excellence du service, du confort, du développement durable et de l’emplacement, cet hôtel quatre étoiles, situé dans la belle région de Lanaudière, à 2h30 de Montréal, est très certainement un site de villégiature que l’on préconise pour les familles, pour les couples et pour les collègues de travail.

Auberge du Lac Taureau
1200, chemin Baie du Milieu
Saint-Michel-des-Saints, Québec (voir carte)
450 833-1919
lactaureau.com

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Stonehaven Le Manoir

Détails
LAURENTIDES 2
Publication : 18 décembre 2021
Par Viktor Lavoie

Tout le monde aime ces grands hôtels de campagne qui nous racontent une histoire, souvent avec de longs corridors ornés de gravures d’autrefois, leurs salons aux hauts plafonds, et leurs salles à manger aux grandes fenêtres, où fourmillent serveurs et sommelliers empressés.

Stonehaven Le Manoir, quoique ouvert à la vocation hôtelière depuis peu, n’est pas sans rappeler la « grande maison anglaise aristocratique », où s’affirme avec conviction un personnel diligent. Les propriétaires actuels se sont assurés de préserver l’identité historique des lieux. Plusieurs éléments d’origine ont été conservés et restaurés, dont un grand nombre de meubles anciens. Des lustres fastueux, datant du début du XXe siècle, dont certains proviennent d’austères banques bostoniennes, ornent les plafonds des aires communes et des chambres à coucher. « Se promener à l’intérieur du manoir, c’est s’imprégner d’histoire et de patrimoine, » peut-on lire sur un document communiqué par la direction du Manoir.

Le bâtiment est imposant, juché sur les hauteurs, avec le majestueux lac des Sables à ses pieds. Il a été construit en 1909 sur un terrain de 140 acres en qualité de résidence pour un riche industriel et philanthrope du nom de Douglas Lorne McGibbon. Après le décès de celui-ci, les Pères Oblats donnent un second souffle au manoir qui, jusqu’en 1999, accueille alors des retraites fermées. Enfin, après quelques occupations infructueuses, les lieux sont acquis en 2015 par le promoteur immobilier Georges Coulombe, spécialisé en restauration d’immeubles historiques, qui lui donnera des airs de noblesse grâce à une restauration qui s’étirera sur trois ans, et un investissement de plusieurs millions de dollars. Avec son splendide jardin italien – l’endroit se prête admirablement aux célébrations de mariages et autres festivités spéciales –, son immense parterre bordé d’arbres centenaires, et son circuit de sentiers pédestres qui nous entraînent dans les belles forêts de Sainte-Agathe-des-Monts, l’hôtel de charme est tout en harmonie avec son environnement.

Que serait un tel lieu, aussi idyllique soit-il, sans une cusine à l’avenant? À sa façon, Eric Gonzales, parmi les chefs les plus réputés au Québec – qui a évolué dans de grandes maisons en France, au Luxembourg, à New York et à Montréal –, nous transporte, lui aussi, hors de notre quotidien avec ses assiettes structurées, très précises, presque chirurgicales. La carte étant adaptée aux caprices des saisons, souhaitons que Le Chicon – salade croquante d’endives au bleu d’Élisabeth de Warwick avec poire ciselée – y maintiendra sa place au menu. De même que le flétan de la Gapésie avec pommes de terre safranée et fenouil confit. Pour dessert, merci de conserver pour toujours Le Citron, en interprétation du classique, sorbet basilic. Par ailleurs, la carte des vins, principalement en importations privées, est toujours en pleine évolution et varie selon les humeurs du sommelier en chef.

Le manoir est aussi pourvu d’un spa comprenant bain tourbillon extérieur ouvert à l’année, une piscine chauffée de 42 pieds, et un service de massothérapie. Parmi les 34 chambres et suites joliment décorées (et bientôt 17 de plus), choisissez-en une qui donne sur le lac des Sables, la vue est splendide et vous réaliserez, devant tant de beauté, que, oui, « la vie vaut la peine d’être vécue ».

Stonehaven Le Manoir
40, chemin du Lac-des-Sables, Sainte-Agathe-des-Monts, Québec (voir carte)
stonehavenlemanoir.com

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PHOTOS STONEHAVEN LE MANOIR

Le Journal d’Outremont tient à remercier la direction de Stonehaven Le Manoir pour avoir rendu possible à la réalisation de ce reportage.



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Auberge McGowan

Détails
CANTONS-DE-L’EST-2
Publication : 18 décembre 2021
Par Viktor Lavoie

Grande maison au charme intime dans un village préservé des Cantons de l’Est, au bord du lac Memphrémagog, l’auberge McGowan joue avec élégance la nostalgie d’une autre époque. Construit à la fin du XIXe siècle, le bâtiment d’origine, repris par Héritage Georgeville – un groupe d’investisseurs de 70 personnes –, a été démoli il y a seulement quelques années pour laisser place à une nouvelle mouture, toujours vibrante d’histoire, sans doute aménagée par un designer féru de culture et de patrimoine.

Tout rappelle ici le caractère historique des lieux, avec une touche de modernité. Déjà, en pénétrant les lieux, les artefacts provenant du musée historique Copp’s Ferry de Georgeville cohabitent joliment avec les œuvres modernes. Plus loin, une imposante tapisserie tirée d’un dessin original de 1838 représentant le village de Georgeville, surplombe un salon privé au mobilier moderne. Enfin, dans les sept chambres résolument contemporaines, des photos anciennes surdimensionnées témoignant de l’activité portuaire de Georgeville couvrent des murs entiers sous les plafonds lambrissés de bois peints.

Les chambres, toutes différentes, sont vastes, surprenantes et ergonomiques. On y préconise avant tout le bien-être du client avec des canapés confortables, une literie de qualité et une grande salle de bain moderne avec douche à paroi verrière. Plusieurs chambres sont pourvues d’un grand balcon avec tables et chaises, et avec vue imprenable sur le grand lac Memphrémagog.

Au menu du soir, une carte courte mais variée, élaborée selon les disponibilités des producteurs régionaux. Le jour de notre visite, canard confit de la maison Aux Champs d’Élisé, pizza maison au bleu bénédictin, jarret d’agneau de la Bêlerie, filet de truite de la ferme piscicole Les Bobines.

La petite localité de Georgeville ne fait pas 1000 habitants. Le parc central (connu comme le « village green »), face à l’auberge, est un espace public en forme de cœur autour, duquel se retrouvent le typique magasin général d’époque, des ateliers d’artistes, un jardin communautaire, le Musée Copp’s Ferry. Au pied de l’auberge McGowan, un quai d’embarquement bicentenaire dont les activités ont donné naissance au village.

Auberge McGowan
51, carré Copp, Georgeville, Québec (voir carte)
aubergemcgowan.com

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PHOTOS AUBERGE MCGOWAN

Le Journal d’Outremont tient à remercier la direction de l’auberge McGowan pour avoir rendu possible la réalisation de ce reportage



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Virée gourmande à Mont-Tremblant

Détails
LAURENTIDES 3
Publication : 11 juillet 2023
Par Viktor Lavoie

Le Journal d’Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.

AUTOMNE 2022

PHOTOS SOURCES MULTIPLES

Mont-Tremblant n’est pas que vénérable montagne, hôtels luxueux et atouts touristiques à vocation internationale. La ville, qui inclut les secteurs de Saint-Jovite et Mont-Tremblant-Village, foisonne de bonnes tables à la portée de toutes les bourses. À l’invitation de Tourisme Mont-Tremblant, nous avons visité un café fraîcheur, un pub gourmand, un bistrot haut de gamme, une table artisane remarquable.

Sous le signe de la détente et de la simplicité, voici un café fort couru dans une jolie maison centenaire. Au bonheur des touristes de passage en quête du meilleur café et de la viennoiserie tout frais sortie du four, ce charmant café, de propriété familiale, est aussi un rendez-vous des habitués et des cercles littéraires du secteur. On propose des salades-repas que l’on compose soi-même, des sandwichs gourmands, toujours une soupe maison bien chaude, et une bonne dose de bonne humeur!

Sous le signe de la détente et de la simplicité, voici un café fort couru dans une jolie maison centenaire. Au bonheur des touristes de passage en quête du meilleur café et de la viennoiserie tout frais sortie du four, ce charmant café, de propriété familiale, est aussi un rendez-vous des habitués et des cercles littéraires du secteur. On propose des salades-repas que l’on compose soi-même, des sandwichs gourmands, toujours une soupe maison bien chaude, et une bonne dose de bonne humeur!

Café Ça Me Dit...
839, rue de Saint-Jovite
Mont-Tremblant (voir carte)
819 717-3877
facebook.com/daniellecameditresto




La carte est courte mais bien ficelée. Derrière l’apparente simplicité, tout est d’une grande précision. On revisite les classiques et on rend hommage aux produits locaux. Des pétoncles grillés qui font valser les papilles, un fish’n chips de morue à la panure croustillante, un tartare de saumon parfait, et l’incontournable calmar frit. En saison, les soirées d’huîtres font salle comble. Le chef Mathieu Perrier, qui pilote désormais la cuisine, concocte un nouveau menu pour l’automne. On y retrouvera grillades (dont le fameux Tomahawk), plateaux de fruits de mer, chaudrées et gravlax. Soif? L’établissement propose dix bières en fût, des bières du Québec et de partout. Le pub Au coin loge aux abords du lac Mercier, dans l’hôtel Mont-Tremblant, une institution construite en 1902.

Au Coin pub gastronomique
1900, chemin du Village
Mont-Tremblant (voir carte)
819 717-1410
hotel-monttremblant.com




Magistral éventail de la cuisine bistrot, comment ne pas exulter devant ce menu qui nous livre tant de promesses? Dans l’assiette se retrouve tout le sens du produit : le foie gras au torchon, l’huître fraîche ou Rockfeller, la pieuvre grillée, le crudo de pétoncles. Mais aussi le filet mignon au jus de veau et au vin rouge et le saumon poêlé à l’émulsion d’annatto. À partager entre convives consentants, le poulet entier texan, le steak tomahawk, le flétan des côtes atlantiques. Les vins sont choisis avec autant de soin : 50 % d’importations privées et plus de 225 références. Sous la férule du chef Jonathan Legris, la cuisine du Choux gras est de l’ordre de l’expérience gastronomique mémorable. À inscrire dans votre liste définitive des meilleures tables des Laurentides. Le restaurant Choux gras se situe aux pieds de l’auguste montagne, à l’hôtel Fairmont Tremblant.

Choux gras brasserie culinaire
3045, chemin de la Chapelle,
Mont-Tremblant (voir carte)
819 681-7000
chouxgrasbrasserie.com




Tous les gastronomes voudraient avoir le chef Sébastien Houle pour ami. Ici, que de la joie au menu; une cuisine contemporaine parfaitement exécutée, sincère, personnelle, d’une telle justesse qu’on en reste béat. Des plats qui regorgent de couleurs et d’idées, et qui s’enrichissent des expériences vécues du chef en Europe, en Asie, en Australie et dans les Antilles, mais où s’impose une culture toute québécoise. Lors de notre visite : wonton revisitée, tataki de thon, bar noir à l’étuvée aux petits légumes et pavlova à l’argousier pour dessert. Nous mourrons d’envie d’y retourner pour la morue noire du Pacifique et le soffocato de fruits de mer. Heureux et repus à la sortie, on veut en faire profiter tous nos amis.

sEB l’artisan culinaire
444, rue St-Georges
Mont-Tremblant (voir carte)
819 429-6991
seblartisanculinaire.com




Nous tenons à remercier Tourisme Mont-Tremblant qui a rendu possible la réalisation de ce reportage ainsi que l’hôtel Fairmont Tremblant qui a rendu notre séjour des plus agréables.




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La Havane, ville magique

Détails
CUBA
Publication : 11 juillet 2023
Par Viktor Lavoie

Le Journal d’Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.

ÉTE 2021
PHOTOS : LE JOURNAL D’OUTREMONT

Si vous ne disposez que de quelques jours, concentrez vos activités sur Habana Vieja, le centre historique de la capitale.

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Musique live partout, narines chatouillées par l’odeur de café, rutilantes décapotables des années 50, échoppes de rhum et de cigares, chaque jour est jour de fête pour le touriste dans cette ville déroutante au décor de cinéma, où simplement s’y promener sans but est une expérience en soi. 

On peut bien entendu s’y déplacer en taxi pour les plus longues distances, mais on peut aussi se rendre a pie aux principaux sites touristiques ou préférer le sympathique cyclo-pousse (bici-taxi) qui nous entraîne parfois dans les méandres plus obscurs de la cité, après entente négociée sur le prix de la course. 

Les incontournables
Il y a bien entendu de ces endroits que vous ne voudriez manquer au risque de se retrouver dans l’embarras au moment où on vous posera la question: « Quoi! tu n’es pas allé au Parque central? »

Le Parque central est l’endroit où se déploie tout le faste des grands hôtels – dont le célèbre Ingleterra, le plus ancien de Cuba – et les bars les plus connus – notamment le fameux El Floridita où avait ses habitudes l’auteur Ernest Hemingway. Le Parque central est aussi l’emplacement du terminal de bus pour se rendre aux Playas de l’Este, de splendides plages à 25 minutes de la ville.

À proximité, l’imposant El Capitolio, le siège de l’académie des Sciences, qui doit son nom à sa similitude avec le Capitole des États-Unis; et le Paseo del Prado, cette belle grande avenue réaménagée en 1928 par l’architecte français Jean Claude Nicolas Forestier sous forme de promenade ombragée, qui fait près de deux kilomètres. 

Le Paseo del Prado sépare Habana Vieja du quartier populaire de Centro Habana. Il nous mène jusqu’au mythique Malecón, une jetée de front de mer de 8 kilomètres de long.

Certainement la rue piétonne la plus fréquentée, autant par les touristes que par les Havanais, la calle Obispo parcourt le quartier sur toute sa longueur. Une rue vibrante et colorée qui donne le pouls du quartier avec ses cafés, ses commerces de souvenirs, ses restos, et ses tiendas de produits alimentaires locaux. 

Il y a beaucoup de musées à La Havane. Si votre emploi du temps ne vous autorise à n’en visiter qu’un seul, le Musée national des Beaux-Arts de Cuba, qui expose des collections d’art cubain de la période coloniale aux générations contemporaines, est certainement un excellent choix.

Les Plazas
Le vieux quartier compte de très belles plazas, où il est agréable de s’y attarder, si ce n’est que pour voir défiler la vie au quotidien.

Place historique dessinée en 1559 au cœur du quartier, la Plaza Vieja est entourée de riches habitations de l’époque coloniale, joliment restaurées. Un endroit magique avec des terrasses partout, certaines sur les toits d’hôtels environnants dont le splendide Palaciao Cueto. C’est aussi là que l’on retrouve le fameux café El Escorial, lieu culte du café à La Havane, encensé dans tous les guides touristiques. La Plaza de Armas, la Plaza de San Francisco et la Plaza de la Catedral sont aussi des places publiques très courues, souvent entourées de bâtiments bien entretenus, de musées, d’églises ou d’opulentes résidences d’hommes politiques influents à l’époque coloniale.

Parfois déconcertant
Oui, il y a de ces immeubles témoins des splendeurs du passé tristement livrés à l’abandon. Il est vrai aussi que les désordres de l’urbanité se révèlent au grand jour dans les rues de la ville: mendicité, comportements environnementaux douteux, chiens errants, sollicitations indésirables. Mais l’endroit est sans violence, le sentiment de sécurité optimal, et les habaneros d’une gentillesse et d’un égard surprenant.

Il vous reste un peu de temps? Sautez dans un taxi et explorez une autre facette de La Havane, soit les chics quartiers de Vedado et de Miramar, avec leurs zones hôtelières (dont l’Hotel Nacional de Cuba), leurs ambassades, les grandes artères et les secteurs résidentiels verdoyants ponctués de boutiques de luxe et de restaurants.



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La face cachée du Maine

Détails
MAINE 2
Publication : 11 juillet 2023
Par Viktor Lavoie

Le Journal d’Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.

PHOTOS SOURCES MULTIPLES

À une heure à peine des Ogunquit, Kennebunk et autres Old Orchard qui ont bercé nos étés, une région moins fréquentée de l’État du Maine, un peu plus au nord, vient ébranler nos certitudes : non, le Maine n’est pas que plages familiales bruyantes, boutiques de souvenirs et roulottes à clams frites!

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À l’invitation du bureau de tourisme du Maine, nous nous sommes dirigés vers une région à la topographie complexe lézardée de rivières; un bassin hydrographique formé de multiples estuaires où s’avoisinent littoral escarpé, plages rocheuses et jolies petites localités côtières. Nous avons visité avec bonheur la bien-nommée ville de Bath et le charmant hameau de Georgetown. 

Communément appelé « La ville des navires » en raison de tous les voiliers qui ont été construits dans ses chantiers navals, Bath est située au bord de la rivière Kennebec. Avec près de 9000 habitants, Bath dévoile ses charmes une fois l’été venu, avec son port de plaisance animé, son musée maritime à ne pas manquer, et sa rue principale où cafés et restaurants bondés rivalisent avec les boutiques d’art et d’artisanat. Fondée en 1781 et riche d’un passé naval exceptionnel, il est agréable d’y arpenter les rues et d’apprécier les façades bien conservées des bâtiments historiques. 

À quelques kilomètres de là, le chemin bucolique qui nous mène à Georgetown (1000 h.) vaut en soi le déplacement avec ses jolies maisons dispersées dans la végétation luxuriante. Outre les beautés naturelles du parc d’État (State Park) de Reid, le réseau de sentiers pédestres et plusieurs phares historiques, l’essentiel de son offre touristique se résume à quelques haltes gourmandes. Impossible d’ignorer le Five Islands Lobster Co., situé sur la jetée au bout de la route 127; un endroit légendaire où l’on déguste le homard sur place – mais aussi une excellente chaudrée de palourdes – en observant les homardiers décharger leurs captures sur le quai. Tout près, à la marina locale, surplombant les zones d’élevage d’huîtres locales, le restaurant Osprey propose le mollusque à fraîcheur optimale, des fish’n chips et des pizzas four à bois. 

Plus gastronomique, le restaurant Blue devient une destination en soi. Le chef Esau Crosby, qui a beaucoup voyagé, n’hésite pas à intégrer les saveurs d’ailleurs à la cuisine de la Nouvelle-Angleterre, tout en privilégiant les produits de première fraîcheur, dont le poisson et le homard. Le restaurant est partie intégrante de la charmante auberge Grey Havens, une maison centenaire où notre séjour a été des plus agréables.

www.visitmaine.com
www.mainemaritimemuseum.org
www.greyhavens.com
www.theospreyme.com
www.fiveislandslobster.com

Le Journal d’Outremont tient à remercier le Maine Office of Tourism qui a généreusement contribué à la réalisation de ce reportage, notamment en couvrant les frais d’hébergement au Hampton Inn Bath et Grey Havens Inn à Georgetown.



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Une visite à Espace 4 Saisons

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CANTONS-DE-L’EST 3
Publication : 11 juillet 2023
Par Viktor Lavoie

Le Journal d’Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.

HIVER 2022-23

PHOTOS ESPACE 4 SAISONS

Au moment de lire ces lignes, l’hiver aura certainement drapé de son grand manteau blanc la belle région d’Orford. Ici, les saisons ne sont que prétextes pour goûter aux plaisirs de l’hiver, s’émouvoir devant les premières floraisons du printemps, savourer la plénitude des soirs d’été ou s’émerveiller devant les feux colorés de l’automne. Le complexe hôtelier Espace 4 Saisons aurait difficilement trouvé un meilleur nom! Au pied du Mont Orford, à cinq minutes du parc national éponyme, au centre d’une région magnifique, l’endroit ravira les visiteurs peu importe la période de l’année.

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Espace 4 Saisons compte 82 unités d’hébergement (chambres, lofts et suites) vastes et de grand confort dont certaines peuvent loger 4 personnes et munies d’une cuisine complète. L’hôtel comprend aussi une piscine intérieure et extérieure, un centre de santé, un gymnase vitré et un stationnement intérieur.

Côté plaisirs de la table, le restaurant Bistro 4 Saisons propose une carte signée Thierry Navette, un chef d’expérience qui a roulé sa bosse à Paris, en Suisse, à Victoria en Colombie-Britannique, en Nouvelle-Angleterre et au Manoir Hovey, pour ensuite officier aux fourneaux du Bistro 4 Saisons.

Le menu courtise les classiques bistrot mais on y intègre parfois quelques douceurs du terroir québécois, comme la mousse de foie gras au Sortilège, le gravlax de saumon à l’érable ou les moules au fromage bleu de l’abbaye Saint-Benoît-du-Lac. Autrement, il sera difficile pour le gourmet en vous de faire un choix entre la cuisse de lapin confite sauce à la moutarde, le magret de canard cuit à basse température avec polenta à la canneberge, ou le très estimé foie de veau de lait servi rosé avec garniture d’échalotes et de bacon. Puis, une carte des desserts qui, sans doute, apaisera votre dent sucrée : le gâteau au fromage et caramel, la tartelette à l’orange caramélisée, le bavarois au chocolat noir, ou le pouding chômeur à l’érable.

Espace 4 Saisons
4940, chemin du Parc,
Orford, Québec (voir carte)
1 819 868-1110
1 877 768-1110 sans frais
espace4saisons.com

Nous tenons à remercier l’hôtel Espace 4 Saisons, le Bistro 4 Saisons ainsi que l’ensemble du Groupe PAL+ (palplus.ca) pour leur hospitalité, et pour avoir rendu possible la réalisation de ce reportage.



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Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
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