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Portsmouth, sur les traces des pionniers

Détails
NEW HAMPSHIRE
Publication : 24 avril 2017
Par Viktor Lavoie
Publication : Printemps 2016

Le New Hampshire est connu pour ses sommets élevés, ses paysages ruraux ponctués de villages typiques, ses kilomètres de forêts et ses parcs magnifiques, ses activités de sports d’hiver, de randonnées sous les feuilles d’automne, d’alpinisme et d’activités nautiques sur des lacs invitants. Cet état de la Nouvelle-Angleterre qui borde le Québec à son extrémité nord a aussi une fenêtre de 29 km sur l’océan Atlantique. Nous visitons la très jolie ville de Portsmouth, la seule ville côtière d’importance de l’État.

Parcourir Portsmouth est un peu une promenade dans le temps où le visiteur exalté par le charme fou de la cité oublie qu’il foule les pas des premiers colons d’Amérique. La ville a été fondée en 1623, ce qui en fait la troisième plus ancienne des Etats-Unis. À partir du moment où votre auto aura trouvé sa piaule, il est loisible d’amorcer l’exploration de la ville à pied, le centre étant assez peu étendu et les quartiers névralgiques à distance raisonnable.

Au coeur de l’action se trouve le Market Square, au carrefour des rues Congress, Pleasant et Market, dominé par l’austère et historique église North Church (début 19e siècle). C’est ici où affluent touristes, gens d’affaires et jeunes de la place. C’est aussi là où les concerts improvisés en plein air attirent les badauds, où les observateurs de nuits étoilées installent leur téléscope, et où les amoureux se donnent rendez-vous pour une première fois. Le visiteur en fera son point de départ vers toutes les directions pour une promenade dans le quartier portuaire, pour une visite de lieux historiques et de musées, pour explorer les rues commerçantes et son offre shopping tous azimuts (aucune taxe de vente au NH) et, bien entendu, pour butiner les menus affichés aux façades d’un nombre ahurissant de restaurants.

Le port
Apanage des villes côtières, Portsmouth a été construite autour de l’activité portuaire. Entre les bâtiments marchands plusieurs fois centenaires et les quais de débarquement, la vie au port y est plus frétillante que jamais même après presque 400 ans de service. Ici un bateau de pêche commerciale au retour d’une journée que l’on souhaite fructueuse, là un yacht de millionnaire quitte pour se rendre à la mer, pendant que les fameux tug boats, ces puissants remorqueurs, font la sieste avant de guider quelques géants des océans. Au loin, des grues gigantesques transbordent des conteneurs en provenance d’Afrique, du Moyen-Orient ou d’Asie; des camions déchargent des quantités inouïes de sel de mer rose et brun, destiné à l’épandage sur les rues glacées de la Nouvelle-Angleterre. D’anciennes installations rendues désuètes sont devenues chics restos, cafés ou boutiques de souvenirs, joliment intégrés au paysage portuaire. D’autres bâtiments sont convertis en condominiums et bureaux de professionnels avec vue imprenable sur la rivière Piscataqua, qui fait frontière avec le Maine.

Une sortie en bateau est tout indiquée pour qui s’intéresse à l’histoire de la place. Un départ est prévu à toutes les 2 heures sur la péniche Heritage pouvant contenir quelque 50 personnes, avec petit bar intégré. L’excursion, agréable et commentée, dure environ 1h15. On y observe des constructions fortifiées, plusieurs phares maritimes et la Portsmouth Naval Prison, un imposant établissement carcéral à l’abandon depuis 45 ans. Puis défilent de somptueuses résidences d’époque avec plages privées, des hôtels de luxe sur de magnifiques propriétés, et une collection de superbes yachts amarrés qui ne demandent qu’à être admirés. Bref un peu de voyeurisme sur les fortunes ancestrales transmises de génération en en génération par de riches marchands, de prospères banquiers et de politiciens bien en vue. Portsmouth Harbor Cruise www.portsmouthharbor.com

Les plages
De grandes plages à sable blond sont à moins de 20 minutes du centre de Portsmouth. On y accède par différents chemins, mais on préconise le Coastal Drive ou la 1A, une route qui longe le littoral où l’on peut apprécier une vue sur la mer d’un côté, de magnifiques propriétés de l’autre, et accéder au plages de Hampton Beach, Jenness State Beach ou Wallis Sand Beach. La ville est aussi dotée de l’une des plus grandes piscines d’eau douce extérieure en Nouvelle-Angleterre. Située sur Peirce Island, à quelques minutes du centre-ville, la piscine fait 300 pieds de longueur par 100 pieds de largeur, plus que le double d’une piscine olympique, avec pente descendante de 18 pouces à six pieds. Ouverte aux familles, aux nageurs de tous niveaux et aux visiteurs de passage.

Manger
Portsmouth serait la seule ville en Amérique où le nombre de places assises au restaurant dépasse sa population. Il y aurait près de 22 000 places alors que la ville n’affiche que 21 440 habitants. Ici les propriétaires de restaurants en sont souvent les chefs et la qualité est au rendez-vous. On croirait que, tacitement, on aurait convenu de faire avancer la gastronomie locale à un niveau encore jamais atteint, si bien que Portsmouth figure aujourd’hui parmi les huit meilleures « petites villes » d’Amérique pour foodies.

Bien entendu, mer nourricière oblige, poissons et coquillages figurent sur tous les menus ou presque, du restaurant familial de fruits de mer où le homard est roi, au bar à huîtres branché avec carte de vins assortis. Au River House American Grill & Bar, recommandé par la chambre de commerce locale, avec terrasse donnant sur le port, le homard est une spécialité proposée dans toutes ses déclinaisons et le fish chowder sera peut-être le meilleur que vous ayez goûté. Décontracté et festif, le Blue Mermaid Island Grill propose une cuisine d’inspiration caribéenne et c’est sans regret que j’ai accepté une paella où le safran a été remplacé par du cari, sacrilège pour le puriste, mais tout à fait délicieux. Le restaurant Portsmouth Gas Light Company & Co. (pizza four à bois, grillades et pub), logé dans les premiers bâtiments de services public de la ville (1837) sur le rue Market, est certainement un excellent endroit pour apprécier la vitalité de downtown Portsmouth. Toujours au cœur du centre-ville historique sur la très jolie et piétonnière Commercial Alley, le restaurant Cava Tapas & Wine Bar propose un interprétation moderne de tapas, avec bar à vins idoine. Portsmouth est aussi bien servie par une cuisine grecque, italienne, mexicaine et asiatique et un nombre grandissant d’adresses végétariennes et végétaliennes. Deux fois par année, la Chambre de commerce poursuit son événement-phare, le Portsmouth Restaurant Week, une fête gourmande qui dure 10 jours où plus de 40 restaurants offrent leur menu à prix fixe. Ce printemps, il aura lieu du 31 mars au 9 avril.

Au chapitre des boutiques de spécialités alimentaires, retenons cette nouvelle adresse opérée par un jeune couple de Français nouvellement installé au New Hampshire, La Maison Navarre, qui a un succès fou avec ses croissants frais et ses macarons aussi colorés que désirables par une population locale ouverte à la nouveauté. Aussi la chocolaterie Byrne Carlson Chocolatier, qui revendique les meilleurs chocolats en ville, et la réputée boulangerie Ceres Bakery pour la plus grande variété de produits de boulangerie maison. Une petite entreprise locale, Porsmouth Eats Tasting Tour, offre des tours guidés thématiques pour foodies.

River House American Grill & Bar, 53 Bow Street, www.riverhouse53bow.com
Blue Mermaid Island Grill, 409 The Hill, www.bluemermaid.com
Portsmouth Gas Light Company, 64 Market Street, www.portsmouthgaslight.com
Cavas Tapas & Wine Bar, 10 Commercial Alley, www.cavatapasandwinebar.com
La Maison Navarre, 121 Congress Street, www.mnpastry.com
Byrne Carlson Chocolatier, 121 State Street, www.byrneandcarlson.com
Ceres Bakery, 51 Penhallow Street, www.ceresbakery.com
Portsmouth Restaurant Week www.RestaurantWeekPortsmouth.com
Porsmouth eats tasting Tour www.portsmoutheats.com.

Voir
Théâtre victorien fondé en 1878, le Music Hall est le plus ancien théâtre encore en opération au New Hampshire. Après un long épisode où il deviendra salle de cinéma, le théâtre renoue avec sa vocation de salle polyvalente. L’endroit de 900 places se prête à merveille à des productions de théâtre, d’humour, de concert symphonique, et d’opéras. Il est notamment retenu par des artistes de calibre international désireux de renouer avec l’intimité d’un public restreint. Ainsi, à guichet fermé, il va sans dire, des artistes comme Diana Krall, Joan Armatrading, Graham Nash et Tony Bennet, ont foulé récemment la petite scène de 22 pieds de large, plus proche que jamais de leur fans. À quelques pas du Music Hall, une autre salle, plus petite, et gérée par la même entreprise, The Loft, complète l’offre culturelle sur scène et propose des rencontres avec des écrivains, des spectacles de la relève et des projections cinématographique inédites.

Le Centre Discover Portsmouth est plus qu’un simple centre d’information culturelle, il est aussi une galerie d’art valorisant les peintres locaux qui ont marqué la vie artistique de Portsmouth mais prête aussi ses murs à des expositions d’artistes plus contemporains. Le centre est également le point de départ d’un tour de ville guidé.

Avec vue en plongée sur l’activité portuaire de Portsmouth, le Moffatt-Ladd House & Garden a été construit par un marchand du nom de John Moffatt en 1760-1762 et a été habité par ses descendants jusqu’en 1912, année où l’endroit est devenu un musée. Un signataire de la déclaration d’indépendance, William Whipple y a vécu avec sa femme Katharine Moffatt pendant la révolution américaine. Une visite guidée nous fait découvrir le manoir, un jardin remarquable, les dépendances et les ateliers.

Music Hall, 28 Chestnut Street, www.themusichall.org
Discover Portsmouth Center 10 Middle Street http://portsmouthhistory.org
Moffatt-Ladd House, 154 Market Street, www.moffattladd.org

Shopping
Si vous préférez les grandes chaînes, il vaut mieux opter pour les outlets de Kittery juste au nord de Portsmouth, où 200 commerces à bannière proposent leurs marchandises à prix d’entrepôt. Autrement, si vous affectionnez les produits uniques et authentiques, vous trouverez certainement à Portsmouth l’objet désiré parmi les boutiques de vêtements et de bijoux, les galeries d’art et les antiquaires, les commerces de jouets et de souvenirs. /p>

Plus du quart de sa population a des racines canadiennes-françaises, le plus fort taux parmi les États américains. Les patronymes québécois francophones y sont légion et l’affichage commercial souvent en fait foi comme ces raisons sociales improbables chez nous, les Tim Savard Plumbing, les Ryan Gagnon Chimney Cleaning ou autres L.L. Cote Sports Center…

 Remerciements
Nous tenons à remercier l’hôtel Fairfield Inn de la chaîne Marriott, un hôtel tout confort à quelques minutes du centre de Portsmouth, pour nous avoir reçus. Nous tenons à remercier également la Chambre de commerce de Portsmouth pour avoir facilité notre séjour et nous avoir mis en contact avec les principaux acteurs de la vie touristique locale.

Fairfield Inn by Marriot Porstmouth-Seacoast www.fairfieldinn.com
Greater Portsmouth Chamber of Commerce www.portsmouthchamber.org

De Montréal, il faut compter près de 5 heures de route, environ 450 km par l’autoroute 10 Est, puis la 55 Sud ; aux Etats-Unis la Interstate 91, puis la 93, la route 101, et enfin la 95 Nord, pour rejoindre ce que le magazine Forbes a consacré « l’une des plus jolies villes des Etats-Unis ».



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Le plus ancien Chinatown d’Amérique

Détails
CALIFORNIE
Publication : 24 avril 2017
Par Hélène Côté
Publication : Eté 2016

PHOTOS CHINESE HISTORICAL SOCIETY OF AMERICA

Terre promise pour les aventuriers de la planète en quête d’un avenir meilleur, San Francisco est un monument d’histoire empreint de la culture de ses peuples fondateurs. Un bouillon de culture avec ses différents quartiers bien typés. Le Chinatown est parmi les plus intéressants hors du continent asiatique et le plus ancien en Amérique.

Le rêve californien
Les premiers arrivants en provenance de l’Empire céleste ont abordé la côte californienne en 1848, rompus aux promesses des gisements aurifères de la région. La population se stabilise autour de 170 000 aujourd’hui, ce qui représente 20 % de la population de la ville estimée à 865 000 en 2014 par le US Census Bureau. Longtemps connue comme abritant le plus gros Chinatown en Amérique, San Francisco cède l’honneur depuis récemment à la ville de New York. Signe de l’ascension de la diaspora chinoise en Californie, le maire actuel, Ed Lee, est d’origine chinoise.

Vie quotidienne en 2016
On estime à environ 15 000 la population qui réside actuellement dans le quartier chinois proprement dit, pour la plupart des personnes âgées, inconditionnelles à leurs habitudes sociales et alimentaires dans ce petit périmètre d’un kilomètre carré. Les loyers y sont élevés, plusieurs appartements n’ont qu’une seule pièce, 10 pieds par 10 pieds, toilettes communes à l’étage. Couleur locale : il n’est pas rare de voir sur le rebord des fenêtres un alignement de poissons ou de piments à sécher au soleil. Ou d’entendre le cliquetis des pièces de mahjong s’entrechoquant les unes contre les autres.

Encore aujourd’hui, on peut vivre ici exclusivement des ressources du quartier, commerces alimentaires à profusion, temples, écoles, institutions culturelles, établissements de santé. Mais l’exode progresse : les nouvelles générations se déplacent vers le centre-ville ou le quartier des affaires, quand ce n’est pas vers la mecque des hautes technologies, Silicon Valley. « Je suis née ici en 1945 », nous apprend la sympathique Gimmy, notre guide d’origine chinoise, en désignant le Chinese Hospital en poste depuis plus de 100 ans. « Ma mère et moi-même n’habitons plus dans le quartier », ajoute-t-elle.

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Une lutte de tous les instants
Les rues, les allées étroites, les bâtiments, tout témoigne de l’histoire en dents de scie de ce quartier de San Francisco. Le tremblement de terre de 1906 fut une perte quasi totale pour la communauté chinoise, une lutte de tous les instants pour rebâtir le quartier au même endroit. Quand le feu vert fut donné pour la reconstruction, on décida d’en faire une attraction touristique en plus de rebâtir le quartier résidentiel et commercial. Les devantures en forme de pagode, les lampadaires stylisés à l’orientale, la profusion de lanternes colorées et l’omniprésence d’enseignes aux signes indéchiffrables, autant d’images non équivoques de l’identité du quartier.

Pacotille, œuvres d’art et dumplings
On entre officiellement dans le Chinatown par l’élégante porte en forme de pagode, érigée à la limite du quartier des affaires sur la rue Bush. Orné de dragons, de poissons et de foo dogs, ces chiens sacrés gardiens des temples en Asie, ce monument est un cadeau du gouvernement de Taïwan en 1969. La porte ouvre l’accès sur la rue Grant, la colonne vertébrale du quartier et le centre de la vie commerciale. Elle déroule son défilé de petits commerces, d’imprimeries locales, de bazars de bijoux, d’objets en jade et de tuniques de soie. Il y a de tout, de la pacotille aux beaux objets d’art. On y croise des temples bouddhistes nichés à l’étage, des musiciens de rue, des vendeurs ambulants et de nombreux restaurants populaires, plusieurs spécialisés dans les nouilles, les dumplings et les dim sum, réputés pas chers, qui font le ravissement des travailleurs du centre-ville à l’heure du midi.

Des ruelles chargées d’histoire
Pour sortir des sentiers touristiques, il faut emprunter la rue Stockton, parallèle à Grant. On y voit les résidants faire leurs courses alimentaires, médicinales et vestimentaires. Les narines sont assaillies par les parfums d’encens mêlés à ceux d’épices et herbes vendus à ciel ouvert. L’œil occidental sera dérouté par les coupes inhabituelles des boucheries, les pattes de poulet et les entrailles de porc étalées au grand jour.

On capte l’essence de la vie à la chinoise en osant les petites ruelles. La Ross Alley, la plus ancienne, autrefois bordée de maisons de jeu, de fumeries et de bordels, vous fera notamment découvrir les artisans du Golden Gate Fortune Cookie Factory. La Spofford Lane, un bloc au sud, vous plongera au cœur de l’histoire, puisque ce fut le quartier de résidence de Sun Yat Sen, considéré comme le père de la révolution chinoise au début du XXe siècle. Une statue a été érigée à sa mémoire un peu plus loin au St Mary’s Square. On appréciera le défilé de balcons colorés de la place Waverley et les vêtements frais lavés, offerts au soleil du jour, suspendus aux grilles des sorties de secours, au-dessus des ruelles.

Dormir et manger chez les Italiens
 On préférera peut-être les petits hôtels de North Beach, le quartier italien mitoyen au Chinatown, au Hilton du quartier chinois. Jolies terrasses et avenues colorées sont à l’image d’un autre important peuple fondateur de San Francisco, les Italiens. Le San Remo Hotel (sanremohotel.com), plus que centenaire, a le charme suranné des vieilles pensions victoriennes. Son réputé restaurant Fior d’Italia (fior.com) vous changera après une journée de chinoiseries avec son splendide osso buco à la milanaise ou un authentique risotto à la piémontaise. À moins qu’on préfère l’imprenable vue sur le Fisherman’s Wharf et le Golden Gate Bridge du restaurant Alioto’s (aliotos.com) qui sert le meilleur clam chowder en ville et cuisine soles et crevettes de la baie de San Francisco. Le restaurant Cioppino’s (cioppinosf.com) vous ravira avec sa classique et copieuse bouillabaisse à l’italienne, avec plusieurs variétés de fruits de mer, accompagnée de grandes tranches de pain à l’ail.

Inestimables partenaires
Le Wok Wiz walking tours vous propose une visite du quartier (de 10h à 13h) couplée d’un lunch à l’Oriental Pearl Restaurant et son menu spécial à doux prix : dumplings farcis, nouilles et rouleaux variés. Savoureux, paisible et très accueillant. wokwiz.com

La Chinese Historical Society of America (CHSA) Museum, la plus ancienne en Amérique, pour l’histoire, les costumes, les fabuleuses photos d’époque. chsa.org

Le San Francisco Travel, une mine d’informations, des cartes et des plans.
sanfrancisco.travel

Le service Hop On Hop Off du City Sightseeing San Francisco, un formidable réseau d’autobus. city-sightseeing.us Le CityPASS et son accès au réseau de transport, incluant les fabuleux tramways qui s’accrochent comme des lézards aux flancs escarpés des rues. citypass.com

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La magie de Salem, bien au-delà des sorcières

Détails
MASSACHUSETTS
Publication : 24 avril 2017
Par Viktor Lavoie
Publication : Automne 2016

PHOTOS DESTINATION SALEM

Source d’inspiration de moult films, romans, ouvrages historiques, pièces de théâtre et autres séries télévisées, on associe facilement la ville avec le retentissant procès des Sorcières de Salem, un épisode fameux intimement lié à l’histoire coloniale des États-Unis, en 1692, dans l’État du Massachusetts.

On ne peut ignorer bien entendu cette tragédie qui a coûté la vie à 20 personnes accusées de sorcellerie (14 femmes mais aussi 6 hommes), et qui suscite encore les passions. Et si quelques sites, musées et lieux publics en font dignement la commémoration, trop de boutiques de potions et de baguettes magiques, de t-shirts à l’effigie de sorcières et de consultations de voyance en banalisent la solennité.

Malgré tout, voici que l’endroit se révèle être une des plus jolies villes littorales de la Nouvelle-Angleterrre, avec ses musées et ses résidences magnifiques, ses restaurants et ses cafés, son port de mer historique.

Voici notre choix de bonnes adresses :

Salem Witch Trials Memorial
Rue Liberty
salemweb.com/memorial

Ce vaste espace public extérieur commémoratif, est situé à 2 pas de l’endroit même où eurent lieu les exécutions des victimes, dites « les Sorcières de Salem ». 20 pierres gravées à leur mémoire sont installées dans un jardin fleuri et ombragé, rendant ainsi hommage à autant d’innocentes personnes. Une réflexion sur la peur et la superstition, l’intolérance et l’ignorance, et la méfiance envers un système pénal qui a échoué à les protéger.

Salem Witch Museum
19 ½ N Washington Square
salemwitchmuseum.com



Reconstitution spectaculaire de la fameuse chasse aux sorcières de 1692. Les débuts, le procès, les exécutions. La présentation se base sur les documents réels du procès. Le visiteur pourra alors revivre ce drame à travers 13 tableaux grandeur nature. La narration se fait en anglais mais également en français, en allemand, en japonais et autres langues, à l’aide d’un audioguide. Sur le même thème, le Witch House (witchhouse.info), le Witch Dungeon Museum (witchdungeon.com), et le Salem Wax Museum of Witches and Seafarers (salemwaxmuseum.com).

Essex Peabody Museum
Coin Essex et New Liberty
pem.org

Ce musée de classe internationale en plein coeur de la ville ne contient pas moins de 1,8 million d’objets répartis en de multiples galeries thématiques. Fondé par les marchands maritimes de Salem en 1799, le musée abrite une extraordinaire collection d’objets d’art et de culture d’Amérique du Nord, de Chine, du Japon et de l’Inde, fruits d’échanges commerciaux engagés sur une période de 200 ans. La pièce de résistance, toutefois, est la visite de la Maison chinoise, une authentique résidence de 16 pièces qui date de 200 ans, habitée par la même famille pendant huit générations, débâtie puis transportée de Chine pièce par pièce pour être reconstruite intégralement dans le musée.

House of Seven Gables
115 Derby St.
7gables.org

Pour découvrir les secrets de la Maison au sept pignons (House of the Seven Gables) qui a inspiré le romancier Nathaniel Hawthorne. Le prix d’entrée comprend une visite au lieu de naissance de l’auteur et ses magnifiques jardins.

Historic New England’s Phillips House
34 Chestnut St.
historicnewengland.org

Visite dans la maison d’une des familles les plus riches de Salem autour de 1900. Les habitudes quotidiennes, le service des domestiques, le menu dominicial, et aussi une imposante collection d’automobiles, sur la plus jolie rue résidentielle de Salem.

Salem Maritime and National Historic Site
nps.gov.sama

Une promenade dans ce parc national qui cherche à préserver l’âme d’un des principaux ports de commerce mondiaux à l’époque. On y découvre une histoire fascinante autour des quais, des bâtiments administratifs, des entrepôts qui servaient à conserver les épices, le café et le thé, les soies et l’ivoire, et d’une réplique du bateau Friendship, un vaisseau marchand construit en 1797 et qui a marqué l’histoire de Salem.

Où manger
 On peut se familiariser avec l’offre alimentaire de Salem en participant à un tour guidé offert par Salem Food Tours (salemfoodtours.com). Bien que tous les types de cuisine soient représentés à Salem, mieux vaut opter pour les poissons et les fruits de mer, l’océan voisin étant garant de leur fraîcheur. Nous avons suivi les recommandations du bureau de tourisme local: Turner’s Seafood at Lyceum Hall Une authentique cuisine de la Nouvelle-Angleterre, des prises du jour et un marché aux poissons (43 Church St. turners-seafood.com). Finz Seafood and Grill Une belle grande terrasse qui donne sur le port de Salem. Menu tout poisson mais aussi steak et poulet. Le raw bar est particulièrement prisé (76 Wharf St. finzseafood.com). Adriatic Restaurant & Bar Un restaurant de cuisine méditerrannéenne avec poisson frais du marché, pâtes fraîches et pizzas four à bois. Belle carte des vins (155 Washington St adriaticrestaurantandbar.com). Sea Level Oyster Bar and Kitchen Un endroit très couru sur Pickering Wharf avec vue imprenable sur le port de Salem. Plateau de fruits de mer et poisson grillé, mais aussi pizza et un très grand choix de bières (94 Wharf St. sealeveloysterbar.com).

Hôtel Hawthorne
18 Washington Square W.
hawthornehotel.com

Plusieurs hôtels accueillent les visiteurs à Salem. Celui que nous avons retenu est au cœur de la vie culturelle et historique de la ville, à distance de marche de toutes les activités. Cet hôtel de 93 chambres d’une grande élégance, construit en 1925, a eu comme clients le président George Bush, Betty Davis et Tony Bennett. Deux bonnes tables y accueillent les invités : The Tavern on the Green propose un menu café américain de grande qualité alors que le Nat’s offre un environnement à l’européenne avec une grande variété de fromages, le steak frites, le canard rôti et la crème brûlée.

Il faut compter environ 5 heures de route pour se rendre à Salem. Par l’autoroute 10, la 35, puis la Interstate 89 une fois franchie la frontière. On emprunte la Interstate 93 à la hauteur de Concord, puis la Interstate 95 et enfin la 114 qui nous mène au centre-ville.

Remerciements
Nous tenons à remercier Destination Salem (Salem.org) pour avoir facilité notre séjour et nous avoir mis en contact avec les principaux acteurs de la vie touristique locale. L’hébergement a été généreusement offert par l’hôtel Hawthorne et plusieurs restaurants nous ont reçus à titre gracieux.










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Patrimoine, mer et boudin noir

Détails
BAS-SAINT-LAURENT
Publication : 24 avril 2017
Par Viktor Lavoie
Publication : Printemps 2017

Le voyageur authentique n’a pas toujours besoin d’une offre touristique effrénée pour l’épater. La plénitude, souvent, est dans le charme et dans la simplicité des lieux. Nous l’avons trouvée à Notre-Dame-du-Portage.

Bien sûr, on est ici en lien étroit avec la sincérité de l’accueil, la recherche de l’authenticité, un hébergement de qualité, et une table à l’avenant. Notre-Dame-du-Portage n’est qu’une bourgade de 1 200 habitants à peine, mais au coeur si grand. Cette petite localité, qui au demeurant fait partie de l’Association des plus beaux villages du Québec, est une destination de villégiature recherchée où règne une belle harmonie entre le patrimoine, la gastronomie et la beauté naturelle des lieux.

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Le fleuve ou la mer?
Nous sommes là où le fleuve perd doucement son nom et prétend à de plus grandes ambitions. L’air salin à l’odeur iodée qui titille les sinus nous le confirme. Un parc linéaire de près de 10 kilomètres avec des aires de repos municipales aménagées à ses extrémités longe le plein littoral du village. Il est loisible de s’y promener, mais attention, il faut se munir de robustes chaussures pour se protéger des pierres suintantes aux arêtes effilées si l’on veut un tant soit peu parcourir ce bord de mer rocheux en toute quiétude. Lieu d’observation de jolies demeures côtières, mais aussi de couchers de soleil que l’on dit parmi les plus beaux de la planète; à vérifier, bien sûr, comme toute affirmation partisane. Mais ce que j’ai vu, ou plutôt vécu, est un ahurissant feu de couleurs qui embrasait un ciel d’une beauté innommable.

La table
 Tous les gastronomes voudront épouser la chef Thérèse Vaillancourt qui officie aux cuisines de l’auberge du Portage, elle qui réussit si bien le ris de veau. Poêlé, le ris est légèrement parfumé au caramel de pomme et au caramel de vin rouge, accompagné de magnifiques pleurotes de culture locale. Un tribut à ce délicat abat qu’il est trop facile de rater par une préparation inappropriée ou une cuisson inadéquate. Autre hommage aux produits locaux, le carré d’agneau de Kamouraska et ses petits légumes cultivés à même le jardin bio de l’auberge est assurément une valeur phare au menu. Sur le plancher, un personnel courtois s’active à maintenir un service affable et précis sous la douce lumière de fin de journée qui inonde la belle salle à manger avec vue sur la mer. L’auberge est aussi reconnue pour ses brunchs aux saveurs régionales.

Jamais je ne mangerai de boudin noir autre que celui provenant de St-Alexandre, avec tombée de poireaux et compote de bleuets infusée au thé du Labrador, que l’on m’a servi à l’autre destination gastronomique du village, l’Auberge sur mer. Exquis, parce que je ne puis trouver de mots plus puissants pour le décrire. Un tableau que l’on accrocherait volontiers à la galerie des meilleures entrées de tous les temps. Toujours en état de choc, je suis confronté à une bisque de homard divine, suivi d’une cuisse de lapin confite sauce aux prunes. Il y a des moments pas faciles dans la vie… La cuisine est signée par les deux jeunes chefs trentenaires Véronique Lapointe et Sophie Rioux. Le personnel de service est d’une grande gentillesse et répondra à toutes vos interrogations d’ordre culinaire ou vos préoccupations d’accords de mets et de vins.

Idée lumineuse s’il en est une, le presbytère de la splendide église Notre-Dame-du-Portage cède sa cuisine à une jeune entrepreneure qui y opère un café avec cuisine végétalienne, joliment appelé La Bette à Cath. Jus frais, smoothies, salade et sandwich gourmand, brunch et excellent café. Belle salle à manger et une terrasse donnant sur la mer. Les fidèles s’y sustentent après les offices mais aussi les touristes qui y trouvent non sans raison un caractère d’authenticité. En plus, cela permet à la fabrique d’amasser quelques deniers pour pourvoir à la restauration des propriétés paroissiales.

L’église
Au cœur du village, une fière et solide construction de pierres, témoin de milliers de baptêmes, de mariages et de funérailles depuis 150 ans. L’église, le presbytère (lieu de tournage pour la série télévisée Cormoran), le cimetière, l’école du village, tout est là. On peut visiter l’église en tout temps car les portes du paradis sont, bien entendu, toujours ouvertes. Intéressant chemin de croix datant de 1906 et orgue Casavant.

L’hébergement
À part les gîtes, toute la proposition repose essentiellement sur deux auberges dans des maisons historiques, lesquelles abritent aussi les deux très bonnes tables citées plus haut.

L’Auberge du Portage est un lieu de villégiature complet fortement axé sur les services de son centre de santé. La piscine, le spa, le hammam, les salles de balnéothérapie, d’hydrothérapie et de massothérapie, et l’espace soins du corps y sont si présents qu’on trouverait peu opportun de ne pas y endosser l’uniforme de circonstance, soit le peignoir blanc, toute la journée, même au petit déjeuner. L’endroit propose aussi des sorties en kayaks, des sentiers pédestres, un tennis et le prêt de bicyclettes.

L’Auberge sur Mer est une centenaire qui propose des chambres en son bâtiment principal avec tout le charme du début du siècle dernier mais aussi des unités d’hébergement contigus plus modernes d’une grande sobriété, tout de blanc et d’aqua, rappelant les motels proprets de la Nouvelle-Angleterre avec vue sur l’immensité du fleuve. On peut y emprunter des bicyclettes pour découvrir en toute quiétude les beautés du charmant village de Notre-Dame-du-Portage, ou profiter d’une excursion sur les belles îles du Saint-Laurent. Le bâtiment principal comprend 18 chambres, le motel 37 unités. Il est aussi possible de louer un petit chalet.

L’École de l’Anse
L’École de l’Anse est une ancienne école de rang située à l’entrée est de Notre-Dame-du-Portage sur la Route des Navigateurs. Sa restauration a mérité le prix du patrimoine 2014 de la MRC de Rivière-du-Loup. L’endroit est polyvalent et on y accueille des conférences, des concerts et des expositions de cartes géographiques et de photos anciennes. L'École de l'Anse est aussi le lieu de rendez-vous pour le géorallye sur la route du fleuve.

La piscine
 La plus grande piscine extérieure d’eau salée de la région est au cœur du village, proche du grand quai, aux abords du fleuve Saint-Laurent. Grâce à sa clôture parsemée de baies vitrées, les baigneurs ont la chance d’admirer le magnifique paysage. Ce qui en fait l’originalité est qu’elle contient de l’eau salée du fleuve, chauffée.

aubergeduportage.qc.ca
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Fogo, île de feu

Détails
TERRE-NEUVE
Publication : 21 juin 2017
Par Viktor Lavoie

PHOTOS LE JOURNAL D’OUTREMONT ET FOGO INN



Des pêcheurs portugais au 16e siècle avaient baptisé l’endroit Fogo, « feu » en français, en raison des nombreux foyers entretenus sur les berges de l’île – et visibles des bateaux – par les Béothuks, le peuple résident de langue algonquine. Plus tard, en 1764, on lira Isle de fougue sur une carte géographique établie par les Français, l’une des premières nations européennes à s’adonner à la pêche migratoire sur les côtes de Terre-Neuve.

Aujourd’hui, l’île Fogo (Fogo Island) compte un peu moins de 2400 habitants disséminés entre 11 communities (villages) sur un territoire qui ne fait que 25 kilomètres sur 14, au large des côtes de Terre-Neuve. De souche anglaise ou irlandaise bien affirmée – notamment à Tilting Harbour où l’on parle un dialecte inchangé depuis des siècles – la population conserve un fort attachement à sa culture et à ses coutumes.

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Une visite sur l’île Fogo témoigne d’une longue histoire intimement reliée à l’industrie de la pêche où, traditionnellement, toutes les familles se livraient à une pêche à la morue alors abondante ; une ressource, pendant des siècles, que l’ont cru inépuisable. Après un effondrement des captures dans les années 1980, puis l’imposition d’un moratoire en 1992, plusieurs ont abandonné le métier ou se sont tournés vers la pêche au crabe et à la crevette. Des petits quotas de pêche commerciaux seront néanmoins accordés à des résidents de l’île dont certains valorisent aujourd’hui la pêche à la ligne.

Chaque village a ses petites maisons de bois, modestes et colorées, de solides habitations de pêcheurs qui résistent aux vents impétueux des courants océaniques du Labrador, construites parfois sur des contorsions rocheuses façonnées par le temps et les mouvements géologiques. On y maintient les activités portuaires pour accueillir les bateaux et leur chargement et on y voit encore de ces cabanes rudimentaires pour l’évidage et le salage de la morue, et des vigneaux pour le séchage ; un savoir-faire qui rappelle des siècles de pêche ancestrale. En toile de fond, une mer sauvage; avec un peu de chance on y aperçoit une baleine, un phoque, voire un iceberg.

Une rose parmi les ronces
C’est au milieu de cette beauté farouche que se dresse une structure hôtelière d’une spectaculaire modernité, le Fogo Inn. L’auberge est érigée sur les berges rocheuses des eaux glacées de l’Atlantique nord sur une partie de l’île totalement dénuée d’arbres, dans le village de Jo Batt’s Arm.

Cet endroit unique a fait l’objet de nombreux articles élogieux dans les magazines de voyages et d’architecture, pour la qualité de l’hébergement et l’excellence de sa table, pour sa construction défiant toutes les conventions de l’architecture hôtelière, et pour l’heureux métissage contemporain et traditionnel de ses aménagements intérieurs. Peut-être aussi pour le luxe invraisemblable d’un tel établissement dans une région aussi isolée.

Mais on y souligne toujours le modèle hors de l’ordinaire de complicité entre les affaires et la solidarité sociale par la fondation Shorefast, un organisme de bienfaisance qui s’emploie à renforcer l’économie locale et préserver la culture de l’île Fogo. La fondation fonctionne comme une entreprise sociale, ce qui signifie qu’elle utilise les moyens d’affaires pour atteindre les objectifs sociaux. Entre autres, le développement d’une industrie de géotourisme avec la construction de l’auberge, l’établissement de lieux pour artistes en résidence disséminés sur l’île et ainsi encourager la pratique artistique contemporaine, et le développement d’un programme pour rechercher de nouvelles façons de soigner la santé des océans et de protéger les moyens de subsistance des personnes dont la culture est liée à la mer.

La maître-d’œuvre de tout ça est Zita Cob, une fougeuse cinquantenaire qui a fait fortune dans une entreprise de fibre optique en Californie, et qui a décidé de réinvestir dans la communauté de l’île qui l'a vue naître. Et qui a certainement hérité des ardeurs de ses ancêtres qui, il y a 300 ans s’installèrent sur cette terre de roches et de glace, là où les premiers bourgeons d'une végétation basse et rustique ne se pointent qu'à la fin de mai.

L’hôtel de 29 chambres et de quatre suites emploie autour de 80 personnes, des gens de la communauté pour la grande majorité, à l’accueil et à la gestion des opérations, au service de guide et de navette entre l’aéroport et l’hôtel, à l’entretien ménager, aux cuisines, au service aux tables et à la symphatique petite boulangerie attenante. Tout le mobilier est fabriqué par des ouvriers locaux dans des ateliers construits par la fondation Shorefast dans le village même. Même les magnifiques courtepointes colorées sont fabriquées par des artisanes de l’île, perpétuant ainsi une activité ancestrale.

Un tel endroit n’est pas ouvert à toutes les bourses et le prix d’une seule nuitée commence à 1675 $. Mais pour ceux qui peuvent se le permettre, voici une occasion de découvrir un coin du monde unique et un hôtel d’exception désigné dans le magazine Travel and Leisure Magazine comme étant l’un des « meilleurs au monde ».

Pour se rendre à Fogo Island en provenance de Montréal, il faut prendre un vol vers Gander (Terre-Neuve) avec correspondance à Halifax. Puis il faut compter une heure vingt minutes en auto (un service que peut fournir l’hôtel le cas échéant) jusqu’au traversier qui mène à l’île (durée 40 minutes). Pour se rendre à l’hôtel qui est à l’extrémité nord de l’île, il faut compter un second trajet en automobile d’environ 20 minutes.

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KONTAN VWE ZOT AN GWADLOUP !* • Bienvenue en Guadeloupe !

Détails
GUADELOUPE
Publication : 4 avril 2018
Par Viktor Lavoie

PHOTOS COURTOISIE DES HOTELS ET DES ÎLES ET LE JOURNAL D’OUTREMONT

À l’ombre des manguiers, des fromagers et des flamboyants, un ti-punch à la main, voici venir le temps des grandes décisions. Une sortie en plongée à Bouillante ? Une tournée des rhumeries ou une visite au musée du chocolat ? Une excursion à la Soufrière ou une virée vers Pointe-des-Châteaux ? En quête des meilleures tables, un circuit gastronomique ? Ou simplement livrer son corps aux rayons cuisants sur les sables blonds de Sainte-Anne ou de Saint-François ?

Toutes ces propositions sont bonnes sous le soleil sucré de la Guadeloupe, un territoire français d’outre-mer sous forme d’archipel dans la mer des Caraïbes, quatre fois plus petit en superficie que l’Île-du-Prince-Édouard, la plus petite province canadienne, et une population moindre que celle de la Ville de Laval ! Avec néanmoins quelques cocotiers en plus…

En une petite semaine seulement, que votre pied-à-terre soit à Gosier, à Saint-François, ou à Deshaies, au volant d’une Peugeot 308 en location, sur les chemins en lacets qui traversent les parcs et les forêts comme sur les jolies routes qui longent la mer où la conduite automobile est agréable et facile pour un étranger, vous pourrez rayonner dans toutes les directions vers les activités de votre choix. Et faire le tour des deux îles majeures (Basse-Terre et Grande-Terre) qui, vues du ciel, se déploient comme les ailes d’un papillon, croisant villages de pêcheurs, bananeraies et de grandes étendues de culture de canne à sucre. Un agenda bien tenu vous permettra même de vous payer une excursion sur l’une des îles satellites de Marie-Galante, les Saintes ou La Désirade. Pour prendre le pouls de cet archipel tropical grouillant de vie, nous avons retenu quelques adresses.

La Rhumerie Reimonenq
Il y a plusieurs distilleries à visiter en Guadeloupe (Longuetau, Bologne, Damoiseau, entres autres). Nous avons choisi la rhumerie Raimonenq. Nous y sommes allés il y a 20 ans et nous y retournons car ici se fabrique peut-être l’un des meilleurs rhums des Antilles. Or, il n’est plus possible d’en visiter les installations de fabrication. Par contre l’endroit est doublé d’un fort intéressant musée du rhum et d’une collection phénoménale de papillons et d’insectes tropicaux. Dégustation de rhum et achat sur place, moins cher qu’au duty free de l’aéroport ! (Rhumerie Reimonenq, Sainte-Rose, rhum-reimonenq-musee.com)

Le marché nocturne de Gosier
Perché en hauteur et surplombant la mer, le grand marché nocturne de Gosier du vendredi soir est charmant avec ses étals d’épices et de boissons à base de rhum, ses paniers et ses bijoux, mais aussi ses beaux fruits locaux et ses plats à emporter. Nous avons aimé le comptoir de mets indiens (l’influence indienne sur la cuisine locale y est très marquée) où se déclinent bhajis, poulet tandoori, poulet tika, riz au citron et cari, et autres pains naan que l’on apporte tout chaud à l’hôtel et que l’on déguste sur le balcon de la chambre. (Le marché nocturne de Gosier, Le Gosier, tous les vendredis soir dès 17h00)

La Maison du Cacao
Un centre initiatique de la découverte du cacao par des panneaux didactiques dans un petit jardin tropical qui révèle tous les secrets de la culture, de la transformation et de fabrication du chocolat. Une visite qui se clôture par une dégustation de chocolat en liquide et en solide agréablement animée. Possibilité d’achats de produits sur place. (La Maison du Cacao, Pointe Noire, maisonducacao.fr)

Les Saintes
Grâce à leur isolement qui a duré des siècles, les îles des Saintes ont conservé un caractère unique, si ce n’est que l’archipel est habité principalement par les descendants des colons venus de Normandie et de Bretagne. Il est possible de n’y passer que la journée, de profiter de plages invitantes, de restaurants de bord de mer et d’une visite au Fort Napoléon, qui offre une vue sur l’une des plus belles baies au monde. Il y a peu d’automobiles sur l’île et les visiteurs s’y déplacent à pied, en scooter ou en voiturette de golf. (les-saintes.com)

Quelques restaurants
Des restaurants, il y en a des centaines. Des parfums de l’inde, des saveurs d’Afrique et d’Europe, la cuisine locale est un peu tout ça. Incontournable, les accras, le colombo de poulet, le boudin créole, le crabe farci. Souvent les chefs revisitent les classiques et en font une cuisine dite « évolutive ». Le Zawag. Féroce d’avocats aux crevettes sauce créole, escalope de foie gras poêlé à la fleur de sel, pavé de daurade au beurre blanc, filets de vivaneau, langoustes, queues de ouassous flambés au rhum vieux et grillades dans une grande salle rafraîchie par la brise marine, adossée aux rochers coraliens. (Le Zawag, Hôtel La Créole et Spa, Le Gosier, creolebeach.com)

Le Ti-Maki. Spécialités de îles françaises. Servi sur une ardoise, une superbe darne de Marlin à la plancha sauce gingembre et citron. Aussi ouassous flambés, aile de raie sauce maracudja et colombo d’espadon, tout de fraîcheur et de parfums exotiques. Superbe tiramisu au rhum vieux. Il vaut mieux réserver une journée à l’avance. (Le Ti-Maki, Le Gosier, https://fr-ca.facebook.com/LeTiMaki/)

Le Panga. Un seul choix au menu, poisson, langoustes ou viande, avec fruits et légumes tropicaux. On doit réserver car on donne priorité aux clients de l’auberge et il n’y a qu’une dizaine de tables. Vue imprenable sur l’archipel des Saintes, au cœur d’un jardin tropical luxuriant. Une cuisine exquise par un jeune chef belge formé en France, dans un décor de rêve. (Le Panga, Le Jardin Malanga,Trois Rivières jardinmalanga.com)

La Rhumerie du Pirate. Tous les classiques de la cuisine créole revisités au goût du chef avec un souci certain pour la fraîcheur des produits. Après tout le chef est fils de pêcheur ! Accras de morue, lambis, crabes farcis, boudin créole, poulpes et crevettes relevés d’un subtil parfum d’épices. Un sorbet à la noix de coco qui laisse un souvenir impérissable. Collection d’une centaine de rhums. (La Rhumerie du Pirate, Route de la pointe des Châteaux, larhumeriedupirate.com)

Hébergements
 Hôtels, auberges champêtres, gîtes, Airbnb, tous les types d’hébergements sont possibles. Le journal d’Outremont a été accueilli par la chaîne hôtelière indépendante Des Hôtels et de îles (deshotelsetdesiles.com). Les deux établissements hôteliers mentionnés ci-après en font partie.

La Créole Beach et Spa. Pour qui aime la formule tout inclus sur un site magnifique avec bord de mer privé, piscine, bar avec spectacles, activités nautiques, sortie en excursion, l’endroit est idéal. Hôtel quatre étoiles avec chambres tout confort, buffet de qualité (Restaurant La Route des Épices) pour le petit-déjeuner et le souper. Restaurant gastronomique (Le Zawag) pour le midi et le soir. Au cœur du Gosier, une petite ville animée sur Grande-Terre à moins de dix kilomètres de l’aéroport de Pointe-à-Pitre. (Hôtel La Créole Beach et Spa, Le Gosier, creolebeach.com)

Le Jardin Malanga. Dans un tout autre registre, Le Jardin Malanga offre une expérience hôtelière fort singulière. 9 chambres seulement, dont trois dans une maison coloniale datant de 1927 et 6 autres en pavillon, l’auberge est nichée sur les flancs d’un ancien volcan dans un jardin tropical avec vue imprenable sur les îles Saintes. Un cadre exceptionnel, une table remarquable. Sur Basse-Terre, à quelques minutes de La Soufrière, de la chute du Carbet, et de l’accès au ferry pour l’archipel des Saintes. (Le Jardin Malanga, Trois Rivières, jardinmalanga.com)

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Les Laurentides des grandes occasions

Détails
LAURENTIDES
Publication : 13 juin 2018
Par Viktor Lavoie

PHOTOS COURTOISIE

Ils ne sont ni Relais ni Châteaux, mais ils perpétuent un art de vivre que l’on ne retrouve que dans les meilleurs établissements hôteliers. De grandes chambres baignées de lumière, de vastes salles de bains, une table remarquable, et tout le charme et l’hospitalité des grandes demeures. Ils sont les gardiens d’une tradition, celle des hôtels indépendants des Laurentides.

Le Journal d’Outremont a visité trois lieux de pur enchantement, de type « champêtre chic » (nous risquons ce néologisme), où le matériau noble, de bois, de pierre ou d’acier, ajoute cachet et chaleur aux lignes parfois contemporaines, parfois rustiques. Les trois sont dotés de spa attenant, offrant soins et massages, piscines et bains tourbillons extérieurs 4 saisons.

Estérel Resort
39, boul. Fridolin-Simard, Estérel 1 888 378-3735 esterel.com

Par le chemin verdoyant qui mène de Ste-Adèle à Estérel nous franchissons les anciennes terres du baron Empain, un richissime homme d’affaires belge qui a acheté plus 17 000 acres de terre autour du lac Masson, avant la seconde grande Guerre. En quelque sorte, l’hôtel Estérel Resort lui rend hommage en adoptant le nom duquel il avait baptisé son immense domaine.

L’hôtel, en deux parties reliées, Émotion et Évolution, offre respectivement 105 et 95 suites tout confort avec cuisinette, lit King et literie de choix, foyer, grande salle de bain à robinetterie de luxe, chocolats fins de bienvenue.

C’est à cet endroit où loge le célèbre Bistro à Champlain (d’abord à Ste-Marguerite-du-lac-Masson), connu pour sa cave de réputation internationale ayant appartenu à Champlain Charest, une légende dans le monde du vin au Québec. Mais que cela ne soit pas intimidant ! Un membre de l’équipe de sommelier de l’Estérel proposera gentiment le vin le plus adapté à votre repas et à votre budget à même la fameuse collection de près de 8500 bouteilles (1800 appellations).

Le Bistro à Champlain s’impose comme une halte gastronomique obligée. Un menu dégustation 6 services, par exemple, coûtera 100 $ par personne (70 $ de plus pour un accord mets vin). Belle cuisine de saveurs et de couleurs, l’endroit attire une clientèle parmi une fourchette d’âge étendue ; de très jeunes couples, des gens d’affaires, des gourmands d’expérience. À notre visite, amuse bouche, gravlax, mousse de foie de volaille, pétoncles poêlés, flétan du Québec, magret de canard. Un grand moment de table. D’autres options repas sont aussi offertes : Le Rok (grillade sur pierres chaudes) et le 260 degrés resto-bar pour des repas plus légers. Le petit-déjeuner généreux et tonique démarre bien la journée.

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Hôtel Quintessence
3004, ch. de la Chapelle, Mont-Tremblant 1 866 425-3400 hotelquintessence.com

On pourrait penser que ça fait 100 ans que l’endroit existe mais cet hôtel-boutique 5 étoiles aux 30 luxueuses suites n’est établi que depuis 15 ans à peine, néanmoins construit sur un domaine qui a marqué les début du tourisme sportif aux abords du Lac Tremblant, à deux pas du village Tremblant et de la plus haute montage de ski des Laurentides. Les grandes suites de 700 à 1200 pieds carrés au confort digne des meilleurs hôtels européens – salle de bain à cloison coulissante et plancher chauffant en mosaïque, baignoire « pattes de lion », grande douche plain-pied et produits de toilettes Aveda, chaises et canapés en cuir souple, drap de qualité, petites douceurs chocolatées et foyer de pierres – ne laisseront personne indifférent.

La table maintient le même raffinement. Au menu, crevettes anisées sur épinards, terrine de foie gras sur pain d’épices et magret de canard séché, jarret d’agneau braisé sur légumes racines sauce au vin rouge, et pétoncles sur riz noir aux herbes et épinards. Un repas qui nous fait dire que la vie vaut la peine d’être vécue, dans une salle à manger qui donne sur terrasse, toutes portes françaises ouvertes, le magnifique lac Tremblant en contrebas. Entrées de 9 à 26 $, plats de 28 à 53 $. Adjacent, le winebar promet une sélection de vin au verre, des eaux-de-vie, une diversité de portos et une variété incomparable de scotchs, avec vue sur le cellier de pierre et de fer forgé hébergeant plus de 4000 bouteilles.

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Hôtel et Spa Manoir Saint-Sauveur
246, ch. du Lac Millette Saint-Sauveur 1 800 361-0505 manoir-saint-sauveur.com

Le Manoir Saint-Sauveur n'est pas planté dans une forêt de sapins, d'épinettes noires et de bouleaux blancs, mais sa proximité à la station de ski, l'accès à pied au village éponyme et aux outlets voisins font la joie de plusieurs, si on en juge par le va-et-vient incessant. Déjà, le vaste hall d’entrée donne le ton. On peut du coup apprécier l’ampleur des lieux : ascenseurs de verre qui mènent aux étages supérieurs, aires de restauration et grand bar-salon, chambre froide de vieillissement où reposent de magnifiques pièces de viande, détours qui nous mènent soit au spa et aux piscines intérieure et extérieure, ou aux grandes salles pour mariages et congrès.

Avec 250 chambres et suites, le Manoir Saint-Sauveur est l'un des plus grands hôtels des Laurentides. Réparties en six pavillons, les chambres ont été conçues comme des lieux de vie à la fois chaleureux et intimes. La nôtre, toute de lumière et de simplicité, était joliment rehaussée de murs lambrissés de bois de grange. Si l’offre de restauration est multiple, l’accent porte ostensiblement vers le M Steak Moderne, un nouvel espace où le steak vieilli (de 30 à 365 jours) est roi. De la bavette à de 26 $ au Tomahawk à 120 $ (pour deux !), comprenant sauce au poivre, salade et d’exquises frites. La carte, courte, offre aussi tartare, huîtres fraîches, thon rouge et os à moelle. Belle offre de vins choisis et conseils pertinents.

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L’auteur de ces lignes a été accueilli par les trois établissements mentionnés dans cet article qui ont eu l’amabilité de couvrir les frais d’hébergement et de repas. La direction du Journal d’Outremont tient à les remercier. Merci également à Tourisme Laurentides (www.laurentides.com) qui a rendu possible la réalisation de ce projet.



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La France sur un caillou

Détails
SAINT-PIERRE-ET-MIQUELON
Publication : 19 septembre 2018
Par Viktor Lavoie

PHOTOS : LE JOURNAL D’OUTREMONT

Une curiosité géographique que cette collectivité française d’outre-mer d’un peu plus de 6 000 âmes à moins de 20 kilomètres des côtes de Terre-Neuve dans les eaux de glace de l’Atlantique nord ; 242 km2 de sable, de roches, de tourbières et de petits conifères, dans un climat humide et froid, un caillou à côté de l’immensité canadienne.

L’archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon est composé de deux îles principales, Saint-Pierre, la plus petite, 25 km2 seulement, le pôle commercial et touristique ou résident 86 % de la population, et Miquelon, presque 10 fois plus grande, dont la population dépasse à peine 600 habitants.

Au cœur de la ville de Saint-Pierre, les petites maisons de bois colorées sont munies de tambours vitrés à l’entrée, ce qui contribue à l’isolation thermique des lieux – on a déjà enregistré des minima de -20 º en hiver – ; la moyenne estivale oscillant autour de 15 º. Il n’est pas rare d’y apercevoir des icebergs en début d’été.

À partir du moment où l’on pose le sabot sur ce dernier vestige de la Nouvelle-France, tout rappelle qu’on est ici en territoire français : les plaques de rue, les prises électriques, les Peugeot, l’uniforme des gendarmes, les panonceaux de signalisation, l’urbanisme, la gastronomie, les vins, la langue, l’euro et ... l’attitude.

Accueillants et joviaux, les Saint-Pierrais sont fiers de leur identité et le soulignent avec faste, à preuve les célébrations de la Fête nationale où j’ai eu le bonheur d’assister malgré un petit 13 degrés au thermomètre. Au son de l’accordéon, de chansons françaises et de spectacles rock, toute la journée des milliers de participants, dont certainement un nombre non négligeable de touristes, mangent, boivent et discutent. Et plein d’enfants qui participent aux courses et jouent au mini-hockey, s’ils ne sont pas à relever le défi des jeux d’adresses ou à tourner et retourner au carrousel, dans une agréable ambiance de kermesse. Ici le fumet de la paella, plus loin, l’odeur des saucisses grillées, et le vin et la bière qui coulent joyeusement bien entendu. Tous portent la cocarde ou le drapeau tricolore et on se donne rendez-vous pour clore la fête avec le traditionnel feu d’artifice et le bal populaire de fin de soirée à la Place du Général de Gaulle.

Pour apprécier tout le charme et l’authenticité des lieux, on visite la ville de Saint-Pierre à pied, que l’on complète par une excursion en minibus avec un guide qui vous fera « le tour du propriétaire » vers les zones plus rurales tout en partageant avec vous une foule d’anecdotes.
En trois ou quatre jours, Saint-Pierre vous aura révélé quelques-uns de ses plus beaux secrets; il vous en faudra bien autant pour parcourir les nombreux sentiers de randonnées pédestres de Miquelon, si bien sûr le mollet est au rendez-vous.

Où loger
Quatre ou cinq hôtels, un ou deux B&B, l’offre n’est pas immense, il vaut mieux réserver. Nous avons logé à l’Hôtel Robert (hotelrobert.com), tout de charme et de simplicité en bordure du port de Saint-Pierre, ou mouillent bateaux de pêcheurs et autres navires de plaisance.

Où manger
Cinq restaurants et encore là ce n’est pas un luxe que de réserver à l’avance surtout en période touristique. La Crêperie du Vieux Port (hotelrobert.com/fr/3-creperie.html) qui loge à l’enseigne de l’hôtel Robert offre crêpes bretonnes et hamburgers. Alors que le restaurant Le Feu de Braise (feudebraise.com), sur une rue animée, propose une cuisine traditionnelle française. Le Nico’s Grill (facebook.com nicosgrill975/) / fait de la viande grillée une spécialité ; alors que le restaurant Les P’tits graviers (facebook.com/lesptitsgraviers) promet les meilleures pizzas. Tous ces endroits sont à distance de marche de votre hôtel.

Culture et patrimoine
Trois musées d’intérêt qui illustrent les coutumes des siècles derniers avec des photographies d’antan, des archives, des œuvres d’art, des objets d’époque. Le musée Archipélitude sur l’Île-aux-Marins héberge une partie des collections de L’Association de Sauvegarde du Patrimoine de l’Archipel. patrimoinearcheologiespm.wordpress.com

Le musée Héritage met en scène des objets qui témoignent de l’évolution sociale, économique et religieuse au cour des deux derniers siècles. musee-heritage.fr

L’Arche Musée et archives est un lieu culturel incontournable qui retrace l’histoire des îles de la préhistoire jusqu’à la pêche industrielle. Toute l’année des expositions, des ateliers et des événements.
arche-musee-et-archives.net

L’île-aux-Marins
Un musée à ciel ouvert à quelques minutes par bateau du port de Saint-Pierre, où se retrouvent les traces d’une communauté de pêcheurs et de pionniers aux conditions de vie souvent rudes. On visite la mairie, l’église, l’école, des maisons des premiers habitants, un circuit patrimonial fascinant.

Comment s’y rendre ?
Un vol direct sur Saint-Pierre de Montréal est proposé par Air Saint-Pierre. Nous avons choisi un vol Montréal – St-John (Terre-Neuve), un trajet en automobile (4 heures) jusqu’à Fortune (TN), pour enfin emprunter le traversier (sans véhicule, 40 minutes) vers Saint-Pierre-et-Miquelon.

La direction du Journal d'Outremont tient à remercier le bureau de tourisme Newfoundland & Labrador, de même que Legendary Coasts of Eastern Newfoundland et la Direction Tourisme de Saint-Pierre-et-Miquelon, qui, par leurs efforts concertés, ont rendu possible la réalisation de ce voyage de presse.

newfoundlandlabrador.com
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legendarycoasts.com
spm-tourisme.fr

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St-John, la petite capitale au grand cœur

Détails
TERRE-NEUVE 2
Publication : 4 décembre 2018
Par Viktor Lavoie

PHOTOS LE JOURNAL D’OUTREMONT

Avec son relief accidenté et ses rues qui n’en finissent plus de grimper, elle se donne des airs de San Francisco, cette petite capitale de Terre-Neuve et Labrador, elle qui affiche pourtant une population moindre que la ville de Sherbrooke. Située sur l’île de Terre-Neuve, au large de la côte atlantique canadienne, elle est la ville la plus à l’est d’Amérique du Nord.

St-John, métropole de la dernière province à entrer dans la Confédération canadienne, revendique son antériorité à Québec comme la plus ancienne ville au pays, un différend d’historiens qui n’est toujours pas réglé. Au centre-ville, d’imposantes fresques de nature historique couvrent de larges pans de mur et rappellent l’importance de l’industrie de la pêche à la morue dans l’évolution de la cité. Les petites maisons aux façades colorées forment une gigantesque mosaïque polychrome, une tradition qui aurait pour origine une volonté des pêcheurs terre-neuviens à identifier leur demeure au premier coup d’œil. Elles s’accrochent aux collines abruptes qui dominent le grand port de mer où vont et viennent d’imposants cargos chinois, des frégates austères de la marine royale canadienne, et de typiques bateaux de pêches. Et bien sûr, comme dans toute capitale digne de ce nom, des parcs commémoratifs et des monuments historiques – St-John a joué un rôle important dans la défense maritime et aérienne du Canada lors de la Seconde Guerre mondiale.

L’essentiel de l’offre touristique réside dans la partie historique de St-John, où tout se visite à pied, surtout si vous êtes muni d’un bon parapluie (il pleut souvent à St-John), et si vous occupez une chambre dans un lieu d’hébergement bien situé, où vous pouvez laisser votre voiture en toute quiétude.

Il y a plusieurs B&B à St-John et aussi beaucoup d’établissements sous bannières de chaînes internationales. Nous avons logé au superbe Murray Premises, qui donne directement sur le vieux port, un établissement sur 4 étages dont le bâtiment principal date de 1846. L’hôtel aujourd’hui tout confort propose 69 grandes chambres au décor rehaussé de bois, de briques et de pierres, qui ne sont pas sans rappeler l’usage marchand de l’époque, un ancien entrepôt aux activités reliées à la commercialisation des pêches. www.murraypremiseshotel.com

Cafés et restaurants, quelques suggestions De la boulangerie-café au pub irlandais, du bistrot local aux restaurants de fine cuisine, l’offre est multiple et les efforts sont conjugués pour faire de St-John l’une des destinations gastronomiques les plus prisées des Maritimes. St-John et la province de Terre-Neuve ont même fait l’objet de l’un des derniers épisodes de Parts Unknown, la célèbre émission culinaire du regretté Anthony Bourdain.

Rocket Bakery and Fresh FoodDans ce café-boulangerie de type vintage sur la rue Water, au cœur de St-John, certainement le meilleur latté de tout mon séjour à Terre-Neuve. 272 Water St.  www.rocketfood.ca.
Mussels on the CornerDes moules dans toutes ses déclinaisons, mais ici on propose en plus un accord bière et moules. 318 Water St. www.oreillyspub.com/mussels.
Chinched BistroOn revisite les classiques avec des produits locaux et de saisons. Une cuisine contemporaine, un menu unique, un lieu charmant. 5 Bates Hill. www.chinched.com.
The Merchant TavernLe menu donne dans plusieurs directions, mais on a retenu les pâtes, les fruits de mer et le bar à huîtres. Endroit charmant, une expérience mémorable. 291 Water Street. www.themerchanttavern.ca

Voir
La vie culturelle est riche à St-John et des dizaines de festivals d’art et de culture ont lieu toute l’année. Une visite incontournable toutefois est certainement The Rooms, un musée polyvalent d’art et d’histoire construit sur le site d’un ancien fort du XVIII esiècle juché au sommet d’une colline qui domine la ville avec vue imprenable sur le port de St-John. www.therooms.ca

L’un des attraits le plus courus est Signal Hill, un lieu historique national qui propose une vue à couper le souffle sur l’Atlantique par des sentiers de randonnée côtiers. C’est là que Marconi a reçu le tout premier signal transatlantique sans fil, en 1901. Signal Hill a été au cœur de la défense du port de St. John’s du XVII esiècle jusqu’à la Seconde Guerre mondiale. www.pc.gc.ca/fr/lhn-nhs/nl/signalhill

Le charme fou de Quidi vidi
À dix minutes en auto de St-John, le pittoresque village de Quidi Vidi. Outre le paysage bucolique de maisons de pêcheurs, d’amas de cages à homards, de barques colorées et de la populaire brasserie locale, mais aussi de l’image qui nous reste d’un endroit où l’on aimerait prendre sa retraite, le Mallard Cottage est sans aucun doute l’une des bonnes raisons de s’y rendre avec son look rustique et sa cuisine locale appréciée. www.mallardcottage.ca

En route vers Dildo
Un toponyme qui fait sourire mais qui apporte néanmoins une certaine notoriété à l’endroit. À moins d’une heure de St-John, Dildo, un village d’à peine plus de 1000 habitants, donne une bonne idée de la vie paisible des villages côtiers. On s’y rend pour la très belle brasserie artisanale Dildo Brewing Co. & Museum, le restaurant de cuisine locale Dildo Dory Grill (www.dildodorygrill.ca) et sa belle vue sur le port de pêche. Pas très loin, un lieu d’hébergement d’exception, The Doctor’s House Inn and Spa, une luxueuse maison de style Tudor à la fois rustique et élégante doublée d’un spa sur une propriété de 100 acres de jardins et de sentiers. www.doctorshousenewfoundland.com

La direction du Journal d’Outremont tient à remercier le bureau de tourisme Newfoundland & Labrador, de même que Legendary Coasts of Eastern Newfoundland qui, par leurs efforts concertés, ont rendu possible la réalisation de ce voyage de presse.
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Nuits paisibles et tables exquises

Détails
CHARLEVOIX 2
Publication : 14 décembre 2017
Par Viktor Lavoie

PHOTOS COURTOISIE

Le Journal d’Outremont partage avec vous ses plus beaux moments de voyages et vous emmènent parfois très loin, souvent très proches, à la recherche de dépaysement, de découvertes et de rencontres.

Et si l’hôtel était une destination en soi ? On y est parfois si confortable et si bien nourri que l’envie nous prend d’y passer non seulement la nuit, mais aussi toute la journée. Le Journal d’Outremont a identifié trois adresses pour ceux qui veulent vivre une expérience hôtelière et gastronomique unique.

Un circuit de trois jours qui nous mène à Québec à l’Hôtel 71; à Baie-Saint-Paul où se trouve l’Hôtel et Spa Le Germain Charlevoix, puis à La Malbaie, au restaurant et gîte Chez Truchon. Du complexe hôtelier innovant à la petite maison accueillante, ils offrent tous trois un hébergement de qualité et une cuisine qui fréquente des chemins différents, certes, mais toujours dans la sincérité et le raffinement.

Un voyage dans le temps

Lieu chargé d’histoire au coeur du Vieux Port de Québec, l’Hôtel 71 loge dans un édifice néo-classique qui accueillit le premier siège social de la Banque Nationale en 1862, sur une rue alors bordée de banques et de compagnies d’assurances, là où s’est construit le noyau financier de Québec dès le milieu du XIXe siècle.

Il suffit de franchir l’imposant porche à colonnades pour plonger dans un univers hôtelier de luxe tout design et contemporain qui a su garder l’opulence évocatrice de stabilité et de richesse de l’époque en conservant les matériaux nobles et les formes classiques de l’institution bancaire. L’hôtel 71 propose 60 chambres et suites sous des plafonds surélevés, intimes et confortables, à la fenestration généreuse et aux vues imprenables, et où le mobilier et les accessoires sont inspirés de tendances internationales de la décoration.

À même le bâtiment, le restaurant Il Matto, une belle table dont la seule prétention est le respect d’une cuisine authentique régionale. Les murs, ornés de gigantesques photos noir et blanc qui mettent en scène le quotidien alimentaire de l’Italie sont autant de promesses d’une cuisine vraie et réconfortante dans une chaleureuse athmosphère de trattoria napolitaine. Escalope de veau al limon exquise, linguini ai frutti di mare généreux, une minestrone qui fait la renommée de la maison, et peut-être les meilleures aubergines parmigiana de ce côté-ci de l’Atlantique.

Hôtel 71
71, rue Saint-Pierre, Québec (voir carte)
1 888 692-1171
hotel71.ca

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Allier le chic et le charme pastoral

Développé autour d’un concept ultra moderne de bois et d’acier qui reprend la thématique de la ferme, l’Hôtel et spa Le Germain Charlevoix (autrefois La Ferme) est unique dans l’univers hôtelier québécois.

On propose une approche pavillonnaire qui n’est pas sans rappeler les bâtiments agricoles d’autrefois. Cinq bâtiments de facture contemporaine bordés de jardins potagers, d’enclos pour animaux de ferme, d’un quai de gare pour le train de Charlevoix, et de jolis sentiers qui mènent dans toutes les directions. Au centre, une place publique animée – parfois occupée par un marché public, une galerie d’art, une boulangerie; plus loin, le spa, le gym et une salle multifonctionnelle, une piscine extérieure.

L’hôtel compte 145 chambres tous genres : supérieure, studio, familiale, loft, suite et même dortoir, meublées avec goût, et qui rend hommage au patrimoine culturel et historique du lieu.

Le restaurant Les Labours propose une « cuisine du marché » préparée dans la grande cuisine à aire ouverte, au centre d’une vaste salle à manger superbement décorée. Au menu, des plats frais qui mettent en valeur les produits régionaux : L’omble des Éboulements confite, le chevreau de Caprivoix fumé, le canard de la Ferme Basque aux raisins et lavande, l’agneau avec céleri-rave, tomme de brebis, mélisse et noisette; toujours un beau poisson selon les arrivages, et autres ripailles saisonnières. Carte des vins élaborée pour la plupart en importation privée, belle sélection de vins au verre et judicieux conseils à l’avenant. Plus modeste, autour d’un foyer, le restaurant Le Bercail offre pizzas fines, tartares, salades et fromages de la région.

Hôtel et Spa Le Germain Charlevoix
50, rue de la Ferme, Baie-Saint-Paul (voir carte)
1 844 240-4700
legermainhotels.com

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À la table de Dominique Truchon

Dans cette belle maison centenaire de Pointe-au-Pic loge l’une des meilleures tables de Charlevoix, sous la férule d’un chef exigeant qui valorise son menu de produits locaux. Ainsi, l’agneau, le canard et le foie gras, le jambon et les saucissons, les fromages proviennent tous de fournisseurs régionaux. Même les pains et les croissants chauds du matin sortent des fours de la petite boulangerie locale.

Dominique Truchon présente une cuisine instinctive au gré des saisons et à la faveur des largesses de marché, dispensée dans une salle à manger qui n’est pas sans rappeler les salons des grandes maisons de villégiature bourgeoise du XIXe siècle. En entrée, un foie gras au torchon et sa crème brulée avec beignet, ketchup aux fruits maison et sirop de bouleau; une escalope de foie gras et courge butternut rôtie, canneberges à l’érable, jus à l’orange; des pappardelles au lapin braisé, des frites à la graisse de canard. En plat principal, un poisson grillé, un tartare avec légumes grillés, frites au thym et parmesan; un risotto au vin rouge et champignons, un magret de canard avec topinambours, sauce au porto montée au foie gras; ou un contrefilet de boeuf accompagné d’un ragoût d’oignons perlés et champignons armillaires au vinaigre balsamique blanc. Selon la disponibilité, l’exquis agneau de Charlevoix est un choix obligé qui vous ravira. Belle carte des vins et bons conseils d’accord des plats et des vins, service discret et impeccable.

À l’étage, huit jolies chambres et suites tout confort à prix fort raisonnables. Le forfait hébergement et repas constitue une véritable aubaine.

Chez Truchon bistro-auberge.
1065, rue Richelieu, La Malbaie (voir carte)
1 888 662-4622
aubergecheztruchon.com

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Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre

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