Le premier budget du maire Laurent Desbois adopté à l'unanimité, début octobre, aura été un « casse-tête » à préparer, vu le contexte d’inflation galopante. [ + ]
Une lectrice attire notre attention sur la présence de plusieurs plants de datura, aperçus sur l’avenue Van Horne, entre les avenues McEachran et Davaar, du côté nord de la rue.
PHOTOS COURTOISIE Le datura est considéré comme une plante très toxique et plusieurs fruits ont éclos, ce qui signifie probablement qu'il y en aura encore qui vont pousser l'an prochain. Ce sont des arbustes bas, à la portée de jeunes enfants. Cette résidante affirme avoir avisé l’arrondissement de leur existence il y a plus de 2 semaines, mais aucune mesure n’a été prise à ce jour.
Une lectrice attire notre attention sur la présence de plusieurs plants de datura, aperçus sur l’avenue Van Horne, entre les avenues McEachran et Davaar, du côté nord de la rue. [ + ]
Rien ne va plus avec les finances d’Outremont, aux dires du maire Laurent Desbois. Une séance spéciale sur le budget de l’arrondissement a par ailleurs été annoncée pour le mois d’octobre, afin d’y voir plus clair.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES « La situation financière est extrêmement serrée », a signalé le maire Laurent Desbois lors du dernier conseil d’arrondissement le 6 septembre dernier. Après la gestion des finances des quatre dernières années, « notre marge de manœeuvre est inexistante. »
« Les surplus annoncés en 2021 ne sont que des écritures comptables », a-t-il poursuivi, en expliquant que « la marge de manœuvre qu’avait l’arrondissement dans les projets d’infrastructure a tout été utilisée par l’ancienne administration. »
Résultat ? « Nous sommes donc limités dorénavant dans nos projets; et il faudra faire des choix difficiles », a-t-il admis. Selon l’économiste de carrière, les revenus de l’arrondissement d’Outremont provenant de la Ville de Montréal sont limités à 2 % d’augmentation lorsque l’inflation dépasse 6-7 %. « C’est donc une coupure nette d’environ 5 % », a-t-il mentionné, sans toutefois révéler ce que cela représente concrètement.
Ce qui joue aussi dans la balance, d’après le maire, c’est que le territoire d’Outremont s’est agrandi d’environ 10 % avec le campus MIL de l'Université de Montréal, implanté sur le site de l'ancienne gare de triage du quartier. Or, cela nécessite de l’entretien et des dépenses, mais l’arrondissement n’a reçu « aucune augmentation de transfert » de la part de la Ville de Montréal, a-t-il spécifié.
Rien ne va plus avec les finances d’Outremont, aux dires du maire Laurent Desbois. Une séance spéciale sur le budget de l’arrondissement a par ailleurs été annoncée pour le mois d’octobre, afin d’y voir plus clair. [ + ]
Communiqué Arrondissement d’Outremont version abrégée
L’utilisation des souffleurs-aspirateurs à feuilles à essence sera bannie du territoire d’Outremont dès l’an prochain afin d’éliminer la pollution de l’air et réduire les nuisances sonores provoquées par ces appareils.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES Cette volonté a été annoncée par le maire Laurent Desbois durant la séance du conseil d’arrondissement de septembre. Les entrepreneurs-paysagistes tout comme les cols bleus devront utiliser des appareils électriques non polluants et moins bruyants, et ce, à partir du printemps 2023. L’interdiction entraînera des effets mesurables pour la qualité de vie des citoyens en réduisant le bruit ainsi que des effets bénéfiques pour la qualité de l’air.
L’utilisation des souffleurs-aspirateurs à feuilles à essence sera bannie du territoire d’Outremont dès l’an prochain afin d’éliminer la pollution de l’air et réduire les nuisances sonores provoquées par ces appareils [ + ]
Inventés par des ingénieurs japonais au début des années 1970, les souffleurs à feuilles rendent aujourd’hui la vie de certains impossible.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES C’est le cas du résidant d’Outremont, Émile Primeau. Au point où il regrette à présent son déménagement dans le quartier, a-t-il laissé savoir lors de la période de questions citoyennes (soumises en ligne) du conseil municipal, lundi soir.
— « Qu'attend l'arrondissement pour agir ? », a-t-il demandé, après un solide préambule sur les nuisances des souffleurs à feuilles.
« Votre question arrive à point, a alors répondu le maire Laurent Desbois, parce que nous sommes exactement en train de travailler avec l’équipe d’urbanisme sur une nouvelle réglementation qui va mener à une interdiction des souffleurs de feuilles [à essence]. »
Ce projet de règlement devrait être déposé au prochain conseil et la modification se fera « de façon imminente », a-t-il ajouté.
L’encadrement des souffleurs à feuilles, ici et ailleurs
Face à de nombreuses plaintes de citoyens, l’arrondissement de Côte-des-Neiges—Notre-Dame-de-Grâce a modifié son Règlement sur le bruit le 7 juin dernier, et interdit désormais en tout temps d’utiliser un souffleur à feuilles du 1er juin au 30 septembre, en plus de bannir complètement l’utilisation de souffleurs à feuilles équipés d’un moteur à deux temps à essence.
À Ville Mont-Royal, l’utilisation de souffleurs à feuilles est également interdite pendant l’été, tout comme c’est le cas aussi à Beaconsfield.
Dans son communiqué diffusé en 2018, la Ville de Beaconsfield arguait que « les deux types de souffleurs (électriques et à essence) engendrent des niveaux de décibels bien supérieurs aux limites recommandées (55 décibels) par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Département de santé publique de Montréal (DSP). Les souffleurs à feuilles électriques génèrent en moyenne 80 décibels et ceux à essence, jusqu'à 115 décibels. À 15 mètres (49 pieds) d'un souffleur en usage, les niveaux varient de 62 à 75 décibels. »
Selon l’Agence pour la qualité de l'air de l’État de Californie aux États-Unis, la California Air Resources Board, faire fonctionner un souffleur de feuilles à essence pendant une heure émet la même quantité de pollution que de conduire une Toyota Camry 2017, sur environ 1 770 kilomètres, soit la distance entre Los Angeles et Denver.
La Californie interdira, par conséquent, la vente de souffleurs, tondeuses et tronçonneuses à essence à partir de 2024, dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES).
À Outremont, la réglementation en vigueur stipule que les souffleurs à feuilles doivent respecter la norme ANSI B175.2-2012, qui établit à 65 dBA le niveau maximal de bruit émis par ledit équipement à une distance de 15,24 m.
Les appareils peuvent être utilisés du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 19 h et le samedi de 10 h à 17 h. Or, ils sont interdits les dimanches et les jours fériés.
Inventés par des ingénieurs japonais au début des années 1970, les souffleurs à feuilles rendent aujourd’hui la vie de certains impossible. [ + ]
Des plantes grimpantes viendront habiller quelques façades de bâtiments municipaux l’été prochain. L’arrondissement a lancé un projet nommé « Outremont vert, d’un mur à l’autre » récemment, lequel vise à verdir le quartier de manière verticale afin de contrer les îlots de chaleur.
PHOTO JOURNAL D’OUTREMONT ARCHIVES Cette initiative de verdissement sera d’abord réalisée sur des façades du Centre communautaire intergénérationnel (CCI), situé avenue McEachran, ainsi que sur celles de l’édifice du Bureau des permis, de l’avenue Van Horne. Or, le verdissement des clôtures entourant les terrains de tennis est également visé.
Implanter des murs verts comporte de nombreux avantages, peut-on lire dans la présentation du projet. Les murs verts agissent comme climatisation naturelle et purificateur d’air absorbant le dioxyde de carbone et libérant de l’oxygène. Ils créent de nouveaux habitats pour les oiseaux et les insectes. Mais empêchent aussi la prolifération de graffitis, est-il mentionné.
Des plantes grimpantes pour tous
Une première journée « Outremont vert, d’un mur à l’autre » aura lieu en juin 2023. Comme à l’habitude, les résidants pourront alors se procurer gratuitement des plantes pour leurs jardins, mais également des plantes grimpantes et des vignes pour le verdissement vertical de leurs propriétés. Des conseils d’un expert y seront également offerts ce jour-là, afin d’en savoir plus sur ce type de culture verticale.
Une enveloppe de 2,5 M$ pour des initiatives « vertes »
Il y a deux ans, la Ville de Montréal a réservé un budget dit « participatif » de 25 M$ pour réaliser des projets soumis et sélectionnés par la population. Au total, 620 propositions ont été collectées. Puis, au final, 12 initiatives ont été retenues, dans l’esprit que celles-ci viennent contribuer à la transition écologique et sociale de Montréal.
Au printemps dernier, l’arrondissement d’Outremont a ainsi reçu 2,5 M$ de ce budget participatif afin de réaliser cinq projets sur son territoire. Soit un montant de 500 000 $ pour chacun d’entre eux. « Outremont vert, d’un mur à l’autre », qui s’appelle également « Les jardins verticaux de la fraîcheur », selon le programme de la Ville de Montréal, fait partie de ceux-ci.
Les quatre autres projets qui seront mis de l’avant dans le quartier sont « Les mini-forêts de Montréal » pour de la plantation d’arbres; « De l’eau dans ta gourde », pour l’installation de fontaines d’eau; « Zones nourricières et écologiques » pour de l’agriculture urbaine; et « Verdissement de rues ». Ce dernier volet est d’ailleurs déjà entamé, comme il est possible de le voir au bout de l’avenue Robert.
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Éditeur :René Soudre
Assistante-éditrice : Hélène Côté
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Marili Soudre-Lavoie, René Soudre
