« Il y a enfin un dénouement à cette plainte contre moi alléguant un conflit d’intérêts », rappelle, soulagée, la conseillère du district Jeanne-Sauvé. En effet, la Commission municipale exonère la conseillère Jacqueline Gremaud : il n’y a eu aucun manquement au code déontologique et éthique de l’élue concernant la plainte de la coopérative Le Suroît en juin 2015.

Rappel des faits : le plaignant alléguait que la conseillère Gremaud n’aurait pas divulgué son intérêt pécuniaire alors que son conjoint Éric Gagnon était actionnaire majoritaire d’une copropriété divise au 950 Champagneur ; et qu’elle a participé aux délibérations et voté sur des résolutions concernant ce site au conseil d’arrondissement.
« Dans ce dossier, j’ai agi avec toute la prudence nécessaire en consultant le conseiller juridique des élus, Me Gilbert, et un spécialiste du droit municipal, Me Lechasseur à qui j’ai demandé un avis juridique privé » explique l’élue dans un communiqué transmis au Journal d’Outremont. « J’ai continué à faire mon devoir d’élue en prenant part à toutes les réunions qui concernaient ce dossier. J’ai participé, par le biais de plusieurs votes, à des décisions profitables à tous les citoyens qui résident dans le secteur et ceux qui habiteront dans la nouvelle coopérative », rappelle Jacqueline Gremaud.
Après quinze mois d’une enquête menée par Me Nicolas Dallaire, procureur indépendant mandaté par la Commission municipale, aucune preuve d’un quelconque manquement n’a pu être constituée. La juge Sylvie Piérard, chargée du jugement, a donc décidé de mettre fin à l’enquête… faute d’une preuve pour étoffer la plainte.
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