LE PÈRE NOËL À OUTREMONT
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- Publication : 2 décembre 2021

Le Père Noël et ses lutins se promèneront dans les rues de l’arrondissement afin de saluer les petits comme les grands le 5 décembre prochain à partir de 10 h. [ + ]
Le Père Noël et ses lutins se promèneront dans les rues de l’arrondissement afin de saluer les petits comme les grands le 5 décembre prochain à partir de 10 h. [ + ]
Le projet d’installation d’une succursale de la Société Québécoise du Cannabis sur l’avenue Van Horne fait couler beaucoup d’encre. L’emplacement visé par la société d’État étant situé dans une zone achalandée à proximité du Collège Stanislas et de plusieurs établissements pratiqués par des jeunes, un vent de contestation s’est levé dans Outremont.
Pétitions en cours
Trois pétitions à propos de la potentielle installation d’un point de vente SQDC à Outremont ont vu le jour il y a une semaine sur la plateforme change.org.
La seule favorable au projet a recueilli 8 signatures. Les deux autres s'y opposent fermement et s’adressent à la société d’État afin qu’elle choisisse un autre local. L’une, ouverte à l’ensemble des citoyens préoccupés par la situation, a été lancée par deux résidants du quartier, Lucile Baladier et Stéphane Goyette, et approche les 1500 signataires. L’autre, mise sur pied par l’Association des parents d’élèves du Collège Stanislas, a recueilli près de 1000 signatures.
Lettre au Premier ministre
Les résidants ne comptent pas s’arrêter là. Déterminé à éveiller l’intérêt du corps politique, Stéphane Goyette adressera bientôt une lettre à François Legault. Ce père de famille compte sur la sensibilité du Premier ministre du Québec quant à la question du cannabis. En plus d'être résidant d’Outremont, le chef du gouvernement a porté en 2019 le projet de loi interdisant les moins de 21 ans à accéder aux succursales de la SQDC.
Le message co-signé par l’organisme Outremont en Famille sera également adressé au ministre des Finances, chargé des questions liées au cannabis, ainsi qu’au Président de la société d’État.
Pour rappel, l’article 33 de la loi encadrant le cannabis indique que l’administration d'un arrondissement n’est pas décisionnaire quant à l’installation ou non d’un point de vente de la SQDC sur son territoire. Tandis qu’ailleurs au Québec toute succursale doit être installée à au moins 250 mètres d’un établissement scolaire, la distance minimale est établie pour la Ville de Montréal à 150 mètres. Cette disposition autorise la SQDC à concrétiser si elle le souhaite son projet d’installation au 1371 avenue Van Horne, à environ 200 mètres du Collège Stanislas.
Laurent Desbois, le candidat élu à la mairie qui sera assermenté sous réserve d'un recomptage prochain des voix, affirme avoir pris note de l’opposition de la part des habitants du quartier, parents d’élèves et institutions scolaires.
Conscient des enjeux soulevés par le projet, le candidat pour Ensemble Montréal confie avoir amorcé un dialogue avec la SQDC. Il affirme qu’il fera de ce dossier une priorité s’il entre en fonction.
« Il me semble qu'une société d’État comme la SQDC est un acteur responsable dans son domaine, je m’attends à ce qu’on essaie de trouver des solutions ensemble. »
Le projet d’installation d’une succursale de la Société Québécoise du Cannabis sur l’avenue Van Horne fait couler beaucoup d’encre. [ + ]
La Société québécoise du cannabis (SQDC) envisage d'ouvrir une nouvelle succursale dans l’arrondissement d’Outremont, non loin du Collège Stanislas. Si la société d’État souhaite voir éclore son projet, il n’en va pas de même pour les élus d’Outremont.
Le statut de société d’État confère à la SQDC le monopole de la vente des produits dérivés de la culture du cannabis. Depuis la légalisation en octobre 2018, elle multiplie les ouvertures de points de vente. Plus de 75 de ceux-ci sont implantés sur le territoire québécois, son objectif étant d’atteindre les cent magasins d’ici mars 2023.
Dans cette perspective elle s’est récemment rapprochée des responsables de l’arrondissement afin d’évaluer la possibilité d’une installation sur l’avenue Van Horne, en face de la station de métro Outremont.
La SQDC en est à l’étape de l’analyse. Selon Philipe Tomlinson, le maire d’arrondissement, aucune démarche formelle pour un permis ou un certificat n'a encore été entreprise auprès de la division Urbanisme, Permis et Inspection. Cette dernière a néanmoins confirmé à ce jour que la bâtisse visée par la société d’État est située dans une zone lui permettant d’être transformée en commerce de détail et par conséquent en boutique de cannabis.
La proximité du local avec le Collège Stanislas peut en revanche compliquer le projet. L’implantation des succursales sur le territoire n’est d’ailleurs pas régie par les municipalités mais en amont par la Loi encadrant le cannabis dont l’article 33 vise à protéger les mineurs et clientèles vulnérables. La société n'est donc pas supposée installer ses points de vente à moins de 150 mètres d’établissements d’enseignement et autres services éducatifs sur le territoire de la Ville de Montréal.
Bien que non décisionnaire, Philipe Tomlinson est malgré tout déterminé à exprimer la frilosité des élus de l’arrondissement auprès des porteurs du projet. « Nous souhaitons vivement que ce dossier soit analysé en profondeur, incluant une étude de l'ensemble des impacts, notamment sociaux, sur notre population et notre territoire », préconise-t-il.
« Nous avons de grandes inquiétudes quant à la venue de ce type de commerce à Outremont », a ajouté le maire soucieux de l’éventuelle installation d’un débitant de cannabis à proximité de plusieurs garderies et écoles. L’emplacement même d’un tel local pourrait constituer une raison de bloquer le projet. Toutefois le sentiment des actuels élus est d’ores et déjà clair.
La Société québécoise du cannabis (SQDC) envisage d'ouvrir une nouvelle succursale dans l’arrondissement d’Outremont, non loin du Collège Stanislas. Si la société d’État souhaite voir éclore son projet, [ + ]
Lorsqu’un lieu a du potentiel, certains décident de prendre leur futur en main. Le long de l’avenue Bernard, voisine du parc Saint-Viateur, la place Marcelle-Ferron est choyée depuis plus de six ans par des Outremontais impatients d’en profiter plus encore. [ + ]
Lorsqu’un lieu a du potentiel, certains décident de prendre leur futur en main. Le long de l’avenue Bernard, voisine du parc Saint-Viateur, la place Marcelle-Ferron est choyée depuis plus de six ans par des Outremontais impatients d’en profiter plus encore.
Une intervention citoyenne
Au 1120 avenue Bernard, les résidants du Royal York se sont appropriés la place Marcelle-Ferron située au pied de leur édifice. Depuis qu’ils ont retroussé leurs manches et mis la main à la terre, de cette petite place publique accolée au parc Saint-Viateur ont éclos plusieurs bouquets de fleurs colorées.
Un groupe d’aficionados de l’art nommé Les Amis de la place Marcelle-Ferron participent au dynamisme culturel d’Outremont par l’organisation d’événements et de projets artistiques. Ce lieu qui emprunte son nom à une figure emblématique de l’art contemporain au Québec s’est fait une place de choix dans la trame urbaine.
Alain Saulnier est l’un des copropriétaires du Royal York. Ce résidant, sa conjointe Dominique Legault ainsi que leur voisine Nicole Clément, sont en quelque sorte les gardiens du parc. Ils organisent chaque année avec l’aide de voisins ce qu’ils nomment plaisamment une « corvée », c’est-à-dire un entretien régulier et diverses plantations dans les espaces mis à disposition.
Ce n’est néanmoins pas d’eux que l’idée est née. De son vivant, Suzanne St-Pierre, artiste peintre et mère de Dominique Legault, avait initié le projet en toute discrétion: « C’est elle qui est allée en cachette faire des petites plantations au printemps, et tout à coup des fleurs se sont mis à jaillir de ces petits carrés », se remémore Alain Saulnier de l’époque où sa belle-mère vivait près d’eux.
Un projet de bonification
L’arrondissement a beau saluer l’implication du voisinage dans l’amélioration de cet espace, il n’en est pas moins l'unique propriétaire et décisionnaire quant à son devenir.
Les copropriétaires ayant bien l’intention de bonifier plus encore leur cadre de vie, ils ont déposé au printemps 2021 – dans le cadre du processus de consultation publique du Plan directeur des parcs et des bâtiments d’Outremont – un mémoire en leur nom exposant leurs idées afin de remanier la place Marcelle-Ferron.
Depuis, Sylvain Leclerc – chargé de communication de l’arrondissement – rapporte avoir équipé les lieux de soucoupes vertes destinées à être fleuries, d'une nouvelle poubelle, de chaises de type Adirondack ainsi que de nouveaux supports à vélo.
Jusqu’à aujourd’hui, ces citoyens entretenaient la place à leurs frais. Alors que leur projet devient plus ambitieux, ils ont désormais autant besoin de l’aval des élus que de sources de financement.
Faire jaillir l’eau
Sous les pavés de cette place a été prévu il y a près de cinquante ans un système de plomberie complet destiné à l’installation d’une fontaine. Tout est donc prêt afin que l’eau puisse jaillir… Il ne manquait qu’un groupe de citoyens inspirés pour proposer à l’arrondissement de finaliser le projet.
Conscients que Les Amis de la Place Marcelle-Ferron ont besoin d’espace afin de mener à bien leurs projets artistiques, les copropriétaires sont enclins à trouver un terrain d’entente afin de répondre aux besoins de tous.
Désireux de voir émerger « un îlot de verdure et de fraîcheur », Alain Saulnier et les autres instigateurs mettront tout en oeuvre afin que la fontaine ait enfin sa raison d’être.
« Marcelle-Ferron est une artiste extraordinaire. On pourrait vraiment s’inspirer de son oeuvre pour que cette fontaine ait une allure à son image », suggère Alain Saulnier. Précisons que cette artiste peintre est devenue au cours de sa carrière une référence dans l’art du vitrail.
Transformer une venelle en ruelle verte
L’édifice du Royal York est séparé des six terrains de tennis du parc Saint-Viateur par une petite ruelle. Pratiquée principalement par des véhicules volumineux, elle serait utilisée comme voie de service. Son étroitesse la rendant peu carrossable, les copropriétaires misent sur l’aspect sécuritaire en proposant sa réaffectation en ruelle verte.
Alain Saulnier a avancé les arguments de son collectif auprès de la conseillère d’arrondissement Valérie Patreau. La question était notamment de relocaliser l’un des terrains de tennis ailleurs dans Outremont afin de pouvoir élargir la voie pour ensuite la déminéraliser.
« Enlever du bitume et du ciment, c'est toujours une bonne chose quand on est dans une grande ville comme Montréal. Ça [le projet] s’inscrit dans une vision d’avenir », pense Alain Saulnier.
Tandis que l’installation d’une fontaine est envisageable dans les années à venir aux yeux des porteurs du projet, l’aménagement d’une ruelle verte demandera sans doute davantage de temps. Pour ce faire, les résidants vont devoir obtenir un vaste soutien de la part du voisinage.
Pour que ces aménagements deviennent réalisables, Alain Saulnier se dit prêt à aller chercher du financement si l’arrondissement donne son aval. Néanmoins, selon Sylvain Leclerc, ce projet n’apparaît pas encore sur l’agenda municipal.
Vous les croisez dans la rue, vous fréquentez leur petit commerce, peut-être même que l’un d’eux est votre voisin. Et ils ont souvent un chemin de vie hors de l’ordinaire. Notre collaboratrice Sylvie Halpern vous propose d’aller à la rencontre des gens d’Outremont.
Quand ce n’est pas Stylianos Adamidis qui vient à vous, c’est Georges Karassavidis: accueillants tous les deux, comme de sympathiques voisins qui vous recevraient chez eux. Il faut dire que depuis que les deux propriétaires du Van Horne Shell ont repris le plus ancien garage-station d’essence d’Outremont (le bâtiment a changé, mais l’enseigne est là depuis 1915), ils s’y sentent comme dans leur village: « On n’a jamais fait de publicité, dit Georges, on fonctionne par le bouche-à-oreille. Nous sommes une petite entreprise du coin et c’est ça, Outremont! »
La vie est drôle parfois. Leurs familles ont immigré à peu près à la même époque de deux villages de Grèce voisins de quelques kilomètres, et elles ne se connaissaient pas! Georges est né là-bas, Stelio est né ici, mais même s’ils ont grandi à Parc-Extension, même si leurs parents faisaient partie de la même petite communauté, ils ne se fréquentaient pas. Il aura fallu que Stelio se joigne en 1998 à l’équipe du garage de l’époque et que Georges s’y présente à son tour en 2001 pour qu’ils raccrochent les wagons de leur vie. À eux deux, ils reprennent l’affaire et ne se quittent plus. « On est comme un vieux couple, dit Stelio: on se chicane et le jour même on s’en parle, c’est le secret ». Georges rigole: « Je passe plus de temps avec lui qu’avec ma femme! »
Bien sûr, quand l’un des deux a des rénovations à faire chez lui, l’autre vient lui donner un coup de main. Puis, avec leur épouse respective, ils ont instauré un petit rituel: chaque année, ils partent à quatre, bien mis et tout joyeux, s’offrir une belle soirée au Casino de Montréal. C’est immuable, dit Stelio.
Les jeunes pompistes que Georges avait rencontrés l’un après l’autre à l’équipe de hockey locale ont disparu depuis qu’il n’y a plus de pompes à essence au Van Horne Shell, et ils leur manquent: « Je comprends qu’il faut progresser, dit Georges, un peu amer. Mais quand on modernise, il est vrai qu’on tue aussi un peu. »
Vous les croisez dans la rue, vous fréquentez leur petit commerce, peut-être même que l’un d’eux est votre voisin. Et ils ont souvent un chemin de vie hors de l’ordinaire. Notre collaboratrice Sylvie Halpern vous propose d’aller à [ + ]
Depuis plusieurs années, les résidants d’Outremont et d’ailleurs attendent avec impatience les bazars d’articles usagés organisés biannuellement par la paroisse Ste-Madeleine pour y trouver des vêtements, bijoux, jeux de société, livres, objets décoratifs, chaussures, antiquités, et beaucoup plus. Grâce à sa grande popularité, aux généreux donateurs et à l’équipe de bénévoles dévoués, le bazar ouvre dorénavant ses portes toutes les semaines à compter du samedi 18 septembre 2021, de midi à 16 h. Les kiosques permanents sont bien organisés, rangés et chaque article est étiqueté.
La nouvelle formule hebdomadaire du bazar augmente considérablement le besoin d’articles pour garnir les kiosques. À la porte du bazar (entrée rue Wiseman, angle Duverger) se trouve la cloche bleue. C’est dans cette cloche ou à la porte arrière que vous pouvez laisser vos objets en tout temps (et non seulement deux fois l’an!). Le bazar est une façon écologique et divertissante de collaborer au soutien de la paroisse dans sa mission de venir en aide aux plus démunis et d’assurer la survie de cette magnifique église, chef-d’oeuvre architectural et fierté de tous les résidants d’Outremont.
Bazar Paroisse Ste-Madeleine
750 av. Outremont, métro Outremont (entrée sur Wiseman, angle Duverger)
Friperie du bazar (entrée côté Marsolais)
L’entrée est limitée conformément aux règles sanitaires en vigueur.
Port du masque obligatoire.
Paiement en argent comptant.
Renseignements pour cueillette et dépôt des dons par téléphone au 438-379-3024 ou par courriel à bazarstemadeleine@hotmail.com.
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Éditeur :René Soudre
Assistante-éditrice : Hélène Côté
Collaborateurs : Julie Turgeon, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien, Carla Geib
Photos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
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