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J’habite depuis près de 38 ans à l’intersection des avenues McEachran (en fait, on devrait la rebaptiser « autoroute McEachran », mais c’est un autre sujet) et Ducharme. C’était avant les travaux pour le CCI et ensuite, avant les travaux pour le Complexe des sciences de l’U. de M., connu sous le nom de Mil.
Mais je ne parlerai pas de tous ces travaux bruyants qui ont défoncé l’avenue-autoroute McEachran, qui n’est jamais repavée malgré nos multiples appels, année après année, au 811.
Non, il s’agit bel et bien du parc canin, alias APCO. Pendant la Covid, c’était un des rares endroits où la touriste du parc canin pouvait presque participer à la joie de vivre… de ces toutous de toutes les couleurs et de tout acabit. La dernière fois que j’ai profité de la compagnie d’un chien, c’était lorsque j’habitais Mont Saint-Hilaire, enfant. Depuis, je ne peux que les admirer lorsque je les vois passer, fidèles compagnons et compagnes de leurs humain.e.s., vraisemblablement des Outremontais.ses. Au parc, ils font connaissance, jouent et profitent d’un des rares endroits où ils peuvent courir. Sans laisse, sauf celle, vocale, de leur humain.e. De l’espace et de la liberté pour tout le monde, canidés et humain.e.s confondu.e.s.
C’est également un lieu où on peut s’asseoir en les regardant, tranquillement ou en conversant avec les (autres) propriétaires de ces animaux de compagnie, sous les arbres matures apaisants. Ces moments qui font du bien sont menacés, et c’est inquiétant.
Annik de Brouwer
Résidente d’Outremont
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