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Une concitoyenne nommée Chevalière de l’Ordre national du Québec

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 2 février 2023

Chaque année depuis 1985, le premier ministre du Québec rend hommage aux personnes d’exception qui, par leurs réalisations, leurs valeurs et leurs idéaux, ont marqué l’évolution et le rayonnement du Québec. [ + ]

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Une concitoyenne nommée Chevalière de l’Ordre national du Québec

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 2 février 2023

Source Gouvernement du Québec

Chaque année depuis 1985, le premier ministre du Québec rend hommage aux personnes d’exception qui, par leurs réalisations, leurs valeurs et leurs idéaux, ont marqué l’évolution et le rayonnement du Québec. Il leur confère les titres prestigieux de chevalier ou de chevalière, d’officier ou d’officière, ou de grand officier ou de grande officière de l’Ordre national du Québec. L’Ordre national du Québec est la plus haute distinction décernée par le gouvernement du Québec.

Pour l’année 2022, le titre de Chevalière est accordé à une Outremontaise, Mme Louisiane Gauthier.

Mme Gauthier est une psychologue praticienne qui s’est vouée à la protection et à l’épanouissement des enfants. Elle est demeurée sur le terrain clinique durant toute sa carrière, consacrant la majeure partie de celle-ci au service des enfants en détresse qui requéraient une prise en charge par l’État. Plus de 5 000 enfants ont personnellement bénéficié de sa compétence unique. La pratique de Mme Gauthier s’est située au carrefour de la clinique et de la justice, chevauchant le monde des soins et l’univers des lois.

Cette psychologue a incarné la voix des enfants, au sein des cours de justice des ministères et des organismes publics, en tenant un discours clinique enrichissant. Si le domaine clinique a été son champ d’exercice, elle a su pénétrer le milieu judiciaire. Le Barreau du Québec l’a incluse à ses comités de travail, et elle a été une témoin experte hautement estimée par la Chambre de la jeunesse. La compétence de Mme Gauthier l’a amenée à servir le Conseil consultatif de la justice, le Conseil de la magistrature du Québec et le conseil de discipline de l’Ordre des psychologues. Depuis plus d’une décennie, la psychologue préside le conseil d’administration de Vision Diversité, une démarche innovante pour une culture québécoise francophone nourrie des apports de sa diversité. Elle est ambassadrice de l'école Les Petits Violons, une pouponnière de musiciennes et musiciens, qui rayonnent au Québec et dans le monde. Elle a consacré les 15 dernières années à sa région natale, notamment en dirigeant le Musée maritime de Charlevoix et en se vouant à l’implantation d’un musée scientifique, soit l’Espace Hubert-Reeves, sis sur le territoire sculpté par le ciel qu’est Charlevoix. La stimulation de vocations scientifiques et l’éveil de la conscience environnementale s’inscrivent dans la pensée d’Hubert Reeves, G.O.Q., de qui le musée portera le nom.



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L’Ordre du Canada à André Gaudreault

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 27 janvier 2023

Le 29 décembre dernier, la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a annoncé les plus récentes nominations au sein de l’Ordre du Canada. Le fondateur du Laboratoire CinéMédias, André Gaudreault, [ + ]

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L’Ordre du Canada à André Gaudreault

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 27 janvier 2023

Source Laboratoire CinéMédias

Le 29 décembre dernier, la gouverneure générale du Canada, Mary Simon, a annoncé les plus récentes nominations au sein de l’Ordre du Canada. Le fondateur du Laboratoire CinéMédias, André Gaudreault, s’est vu décerner l’insigne d’officier de l'Ordre du Canada « pour ses contributions novatrices aux études cinématographiques et à l’histoire du cinéma, en tant que chercheur visionnaire et chef de file en éducation. » Il s'agit de l’une des plus prestigieuses distinctions honorifiques au pays.

PHOTO JOËL LEHMANN

Titulaire de la Chaire de recherche du Canada en études cinématographiques et médiatiques, [André Gaudreault] est un chercheur prolifique et l’une des figures les plus marquantes des études cinématographiques au Canada. Il est à l’origine de plusieurs projets novateurs. Il est notamment l’un des cinq fondateurs de l’Association internationale pour le développement de la recherche sur le cinéma des premiers temps. Il est également à la source du Groupe de recherche sur l’avènement et la formation des identités médiatiques, qui étudie, depuis 2018, les répercussions des innovations technologiques sur l'identité du cinéma. On lui doit aussi la fondation du Laboratoire CinéMédias, où il dirige le Partenariat international de recherche sur les techniques et technologies du cinéma depuis 2015. Il a collaboré avec plusieurs spécialistes au cours de sa carrière. Il a entre autres créé, avec le réalisateur et producteur Denis Héroux, l’Observatoire du cinéma au Québec en 2007. Il a conçu, avec le professeur Olivier Asselin, le premier programme de doctorat en études cinématographiques au Canada. Plus récemment, il s’est associé avec les professeurs Santiago Hidalgo et Isabelle Raynauld afin de mettre sur pied le partenariat international CINEXMEDIA, une initiative intersectorielle qui allie les sciences humaines et les sciences fondamentales pour analyser les habitudes écraniques contemporaines. Reconnu internationalement, il a reçu nombre de récompenses prestigieuses. Nommé fellow Guggenheim en 2013, élu membre de la Société royale du Canada en 2014 et fait chevalier de l’Ordre des arts et des lettres de la République française en 2016, il a obtenu le Prix du Québec ‒ Léon-Gérin en 2017, suivi du prix Killam en sciences humaines du Conseil des arts du Canada en 2018. Il a également reçu deux doctorats honorifiques, le premier en 2019 de l’Université Paul-Valéry Montpellier 3 et le second, en 2021, de l’Université Rennes 2.



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Le Prix Guy-Mauffette à Alain Saulnier

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 2 novembre 2022

Le prix Guy-Mauffette est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à l'excellence de la radio, de la télévision ou de la presse écrite québécoise ou encore à celle des médias numériques. [ + ]

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Le Prix Guy-Mauffette à Alain Saulnier

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 2 novembre 2022

Source Direction des communications et des affaires publiques
Ministère de la Culture et des Communications

Le prix Guy-Mauffette est la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable à l'excellence de la radio, de la télévision ou de la presse écrite québécoise ou encore à celle des médias numériques. Le prix revient cette année à un résidant d’Outremont, M. Alain Saulnier.

PHOTO COURTOISIE

Au fil des 40 dernières années, Alain Saulnier s’est bâti une solide crédibilité, attirant le respect à la fois de ses pairs et du public. Ayant occupé tour à tour les postes de journaliste, de réalisateur, de rédacteur en chef, de directeur du service de l’information radio et des services français de l’information de Radio-Canada, en passant par la présidence de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), ce grand rassembleur a contribué de manière remarquable à l’avancement du journalisme et, ce faisant, à l’évolution de la société québécoise. Au cours de la dernière décennie, il a enseigné à l’Université de Montréal, s’illustrant cette fois par la formation de la relève. Le parcours admirable d’Alain Saulnier, couplé à son engagement pour une pratique journalistique de qualité, fait de lui un pilier fort du monde médiatique québécois.

Recevoir le prix Guy-Mauffette représente « une superbe récompense » pour le lauréat. « Je suis vraiment honoré. Quand la ministre m’a téléphoné pour m’annoncer que j’en étais le récipiendaire, j’ai d’abord cru à une blague. C’est une récompense de ce Québec que j’aime tant, dans lequel je me suis investi pour favoriser un journalisme de qualité, soutenir la culture et la langue française. »



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Une Outremontaise parmi les lauréats du Prix des Présidents

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 2 novembre 2022
Par Le Journal d'Outremont

L’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS) a choisi cinq Canadiennes et Canadiens dont les contributions exceptionnelles au système de santé canadien méritent d’être reconnues.

PHOTO COURTOISIE MME STANTON-JEAN

Parmi les lauréats soulignons la présence d’une Outremontaise, Mme Michèle Stanton-Jean. Michèle Stanton-Jean est chercheure invitée au Centre de recherche en droit public de l’université de Montréal. Elle est détentrice d’une Maîtrise en histoire, d’une Maîtrise en éducation des adultes et d’un doctorat en sciences humaines appliquées (option bioéthique). Elle a occupé de nombreux postes dans la haute fonction publique du gouvernement québécois et du gouvernement fédéral ainsi que dans les organisations internationales dont celle de sous-ministre de la santé du Canada (1993-1998), et présidente du comité international de bioéthique de l’UNESCO (2002-2005) et de représentante du Québec à l’UNESCO de 2011 à 2014.

Elle est auteure et co-auteure de nombreux livres et articles en éducation, santé et bioéthique dont l’Histoire des femmes au Québec depuis quatre siècles. Elle s’intéresse particulièrement à la participation citoyenne, aux inégalités et à la littératie en santé, à l’inclusion des femmes dans les recherches en santé, ainsi qu’au traitement des aîné(e)s de façon respectueuse incluant leur implication dans l’élaboration et la mise en œuvre des politiques publiques. Mme Stanton-Jean est également membre du conseil d’administration de la Société d’histoire d’Outremont.

Michèle Stanton-Jean figure aux côtés de quatre autres lauréats : Le très honorable Paul Martin, C.P., Mme Camille Orridge, Mme Sharon Sholzberg-Gray et Mme Siila Watt-Cloutier.



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Une Outremontaise parmi les lauréats du Prix des Présidents

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 2 novembre 2022
Par Le Journal d'Outremont

L’Académie canadienne des sciences de la santé (ACSS) a choisi cinq Canadiennes et Canadiens dont les contributions exceptionnelles au système de santé canadien méritent d’être reconnues. [ + ]

 
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Aristide Beaugrand-Champagne, architecte de l’avenir

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 6 juillet 2021
Par Hélène Côté

Une curiosité insatiable, une intelligence pluridisciplinaire et une vision moderne de sa profession, Aristide Beaugrand-Champagne, toujours affublé d’un nœud papillon à motifs, était tout sauf conventionnel.

  • Aristide Beaugrand-Champagne. PHOTO BLANK & STOLLER, COURTOISIE FERNAND HARVEY, MEMBRE EMERITE SOCIETE DES DIX.
  • La Maison Aristide Beaugrand-Champagne (1922), au 345 avenue Bloomfield.
  • Le Woodside Cottage (792 Côte Sainte-Catherine) a été recouvert de stuc blanc 1n 1932.
  • À une enjambée de chez nous, une étonnante réalisation: l’église polonaise – à l’origine irlandaise, de là les trèfles sur le dôme et les fenêtres – dédiée à St. Michael et St. Anthony sur la rue Saint-Viateur, dans le Mile End.
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PHOTOS MARILI SOUDRE-LAVOIE SAUF MENTION CONTRAIRE

L’architecte, dont les réalisations tranchaient avec le traditionnalisme anglo-saxon, fut visionnaire d’un temps nouveau – avide de formes et de matériaux avant-gardistes –, mais aussi un paysagiste inné, un historien infatigable et un archéologue autodidacte épris de nos origines et de celles des Premières Nations à Montréal. Né en 1876, il a habité à Outremont de 1922 jusqu’à sa mort en 1950.

Un concepteur en avant de son époque
Pas moins de 45 plans de bâtiments à Outremont portent la signature de l’architecte: des cottages, des duplex, triplex et conciergeries en plus de quelques ouvrages publics. On reconnaît sa signature par l’originalité des formes, la nouveauté des matériaux et le défi que présente ces réalisations pour l’époque. Les toits en pente abrupte du 645 Côte-Sainte-Catherine (Maison William E. William, 1929) et du 345 Bloomfield (aujourd’hui la Maison Aristide Beaugrand-Champagne, 1922, qu’il habita plusieurs années) étaient audacieux pour l’époque. L’architecte fut le premier à introduire le crépi blanc sur les bâtiments, un matériau nouveau qui faisait contraste avec les traditionnels revêtements de brique, comme ce fut le cas pour l’Hôtel de ville (rénové en 1928) et le Woodside cottage (792 Côte-Sainte-Catherine, recouvert de stuc blanc en 1931). On lui doit aussi le très beau chalet du parc Saint-Viateur, remarquable par son toit pentu, son revêtement caractéristique et l’élégance de ses formes, et, en plus modeste celui du parc Outremont.

À une enjambée de chez nous, une étonnante réalisation: l’église polonaise – à l’origine irlandaise, de là, les trèfles sur le dôme et les fenêtres – dédiée à St. Michael’s and St. Anthony’s sur la rue Saint-Viateur, dans le Mile End. Le grand édifice en forme de rotonde coiffé d’un dôme de 75 pieds de diamètre est à couper le souffle. L’architecte a été l’un des premiers au Québec à proposer le béton armé, comme ce fut le cas pour la construction de la remarquable coupole (1914-15). Un exploit qu’il répètera en 1922-23 avec l’église catholique Ste-Thérèse-d’Avila, qui deviendra la Cathédrale d’Amos, « une merveille de béton armé en forme d’igloo », selon le regretté Ludger Beauregard dans un article dédié à l’architecte.

L’expert n’était pas au bout de son souffle. Quelques années plus tard, il signait les plans pour l’édification du chalet du mont Royal (de 1928 à 1932), un magnifique édifice de style Beaux-Arts français, construit en pierre des champs, possiblement inspiré de sa formation d’architecte à Paris. Un monument d’histoire sous le vaste toit à deux versants, dédié au début de la colonisation, un thème cher à l’historien qu’il deviendra.

L’art au service du paysagement
Qui était ce concepteur hors norme? Déjà en 1726, on repère les Beaugrand-Champagne au Québec, qui ont, soit dit en passant, essaimé plusieurs Aristide au passage des générations. C’est le seul architecte connu. Il est né à St-Anicet d’une famille suffisamment cossue pour lui payer un cours classique au Collège Sainte-Marie, à Montréal, et des études aux Beaux-Arts de Paris. Selon certaines sources, il était déjà architecte, mais aussi paysagiste autodidacte au moment de son mariage en 1905, une spécialité qui le suivra durant des décennies. Les ingénieurs de la Ville d’Outremont, Jules Duchastel et Émile Lacroix ont vite repéré son talent et firent appel à ses conseils pour l’aménagement de nombreux parcs, notamment le parc Pratt dont il aurait planifié l’ensemble de l’agencement. Sans nul doute, il a imprégné le paysage d’Outremont de sa vision artistique. Il fit partie de la Commission d’urbanisme d’Outremont dès sa création en 1930. Rappelons que cette époque se déroule en terrain fertile avec un maire épris des espaces verts de sa ville, Joseph Beaubien. Parallèlement à son investissement dans l’aménagement paysager, A. B.-C., pour les initiés, mène de front des charges de professeur à l’École des Beaux-Arts et à l’École d’architecture de Polytechnique de Montréal « d’où émergent des créateurs qui contribuent de façon significative à l’histoire de l’architecture québécoise, dont Aristide Beaugrand-Champagne », selon l’historienne Claudine Déom.

Un archéologue autodidacte et un historien insatiable
L’étincelle, qui deviendra brasier, s’enflamme au moment où il découvre dans les sables de Lanoraie des fragments de poterie amérindienne. Sa découverte fait écho à celle d’ossements d’Iroquois qu’il aurait trouvés à Outremont, selon l’historien Robert Rumilly. La curiosité s’emballe. Il s’investit dans la recherche sur la culture des Iroquois. En 1916, il devient membre de la Société historique de Montréal dont il sera le président de 1941 à 1949. En parallèle, il élabore sa thèse sur le chemin d’Hochelaga et celle du deuxième débarquement de Jacques Cartier, non pas sur les rives du Saint-Laurent, mais par la rivière des Prairies. On lui attribue la représentation visuelle des deux itinéraires empruntés par Jacques Cartier en 1534 et 1535, qui enrichit les murs du chalet du mont Royal avec les toiles de plusieurs artistes québécois qui ont peint des scènes historiques du début de la colonie.

L’archéologue et historien veut aller plus loin. Il participe à la fondation de la Société des Dix en 1935, une académie d’historiens qui partagent leurs résultats de recherche. Le groupe publie le Cahier des Dix qui offre aujourd’hui un corpus de 600 articles sur l’histoire du XVIe au XXe siècle. Aristide Beaugrand-Champagne est l’auteur de 15 d’entre eux, résultats de ses recherches portant principalement sur le peuplement d’Hochelaga et les us et coutumes des Iroquois et des Hurons. C’est en allant présenter son dernier ouvrage à ses collègues, « avant d’arriver au tramway de l’avenue du Parc, qui se rendait en ville, à faible distance de chez lui, [qu’] il [s’affaissa], succombant à une attaque cardiaque », nous dévoile Ludger Beauregard dans son article Aristide Beaugrand-Champagne, architecte et historien. « Outremont venait de perdre un citoyen exceptionnel qui mérite de passer à l’histoire », conclut-il.

Un cas de figure que ce personnage libre de l’étau des traditions, avide d’innovations architecturales et en même temps insatiable quant à la connaissance des origines du peuplement en Amérique française et de la culture des Premières Nations avant nous. L’architecte, archéologue et historien que fut Aristide Beaugrand-Champagne a légué un riche héritage à Outremont et bien au-delà. Il est, à juste titre, considéré comme un des architectes les plus importants du XXe siècle au Québec.

Sources :
Biographical dictionary of architects, 1800-1950.
Ludger Beauregard, Aristide Beaugrand-Champagne, architecte et historien, Mémoire vivante No 8, Automne 2007.
Ludger Beauregard, Société d’histoire d’Outremont, Répertoire des rues d’Outremont et leurs histoires, 2015.
Claudine Déom, Portrait de la pratique de l’architecture au sein du monde municipal québécois, 1870-1929, dalspace.library.dal.ca/handle/vol30_2_47_60
dictionaryofarchitectsincanada.org
Lise Jolin, Aristide Beaugrand-Champagne et le chalet du Mont-Royal, 2010, genealogieplanete.com.
Outremont 1875-2000, Société d’histoire d’Outremont, 2000
Robert Rumilly, Histoire d’Outremont 1875-1975, Leméac, 1975.
Nos remerciements aux sœurs Beaugrand-Champagne, Claire la photographe et Denyse l’historienne et généalogiste, pour nous avoir aidés à faire un peu de lumière sur la lignée des Beaugrand-Champagne au Québec.


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Aristide Beaugrand-Champagne, architecte de l’avenir

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LES GRANDS OUTREMONTAIS
Publication : 6 juillet 2021
Par Hélène Côté

Une curiosité insatiable, une intelligence pluridisciplinaire et une vision moderne de sa profession, Aristide Beaugrand-Champagne, toujours affublé d’un nœud papillon à motifs, était tout sauf conventionnel. [ + ]

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Éditeur :René Soudre
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