PHOTOS COURTOISIE SARAH PACINI
La petite histoire des boutiques Sarah Pacini passe souvent inaperçue sous l’écran des radars de chez nous. Et pourtant, il y a un petit peu de nous là-dedans. Si madame Sarah Pacini – ce n’est pas qu’un nom d’affaire – a créé le concept il y a 20 ans en Belgique, c’est à la québécoise Maïla Jaffer, propriétaire depuis une quinzaine d’années, qu’on doit l’expansion de l’entreprise et la notoriété de la marque un peu partout dans le monde.
Pas moins de 60 boutiques sur la planète, dont celle d’Outremont, vendent exclusivement des vêtements et accessoires Sarah Pacini sans compter celles qui les ajoutent à leurs autres collections. Nous avons rencontré à la boutique de la rue Laurier le directeur commercial Amérique du Nord de l’entreprise, Pierre Denis, qui a répondu à notre curiosité.
JO – Qu’ont en commun les femmes d’Outremont, d’Osaka, de Düsseldorf et de Moscou à qui s’adressent vos collections ?
Pierre Denis - Ce sont des femmes qui s’assument, elles ont des choses à faire et contournent la difficulté des carcans, comme les vêtements très ajustés et les talons hauts. Elles ont besoin de confort et de liberté de mouvement avec des vêtements fluides et souples. Elles apprécient la différence dans les textures, le détail qui fait sourire, la qualité de la confection impeccable durant des années, les vêtements intemporels qu’on peut agencer d’une année à l’autre. Ce sont en général des femmes plutôt discrètes qui aiment la différence sans ostentation. Sarah Pacini n’intéresse pas les Barbies! Ce sont plutôt des femmes d’âge mûr qui ont les moyens de se payer un niveau de qualité souvent prohibitif pour les jeunes qui commencent une carrière.
JO – Qu’est-ce qui fait cette différence qu’apprécient vos clientes ?
Pierre Denis – Il faut se rappeler qu’à ses débuts, Sarah Pacini était presqu’exclusivement une entreprise de tricots et de pulls telle que l’avait imaginée la fondatrice. Des liens se sont créés avec l’Italie pour la confection, et encore aujourd’hui tous les tricots, des mailles fines aux plus étoffées pour l’hiver, sont de fabrication italienne. Et puis, les collections ont évolué et se sont diversifiées. La qualité et la variété des tricots et des tissus est exceptionnelle. De fines mailles de mohair, qui se déposent sur les épaules comme un nuage en été, des pantalons fuseaux en lin ou des robes en coton, auxquels on aura ajouté une fibre élastique pour la flexibilité. Un hymne au confort et à la féminité. Les couleurs sur nos vêtements sont toujours très discrètes, du noir, du gris, du blanc et des pastels, légers comme des sorbets, pour le printemps et l’été. Les couleurs sont l’ombre et la lumière du vêtement et laissent toute la place à la femme qui les porte. Nos clientes aiment aussi trouver la variété d’accessoires que nous avons, longs pendentifs, bracelets, bagues et boucles d’oreille fantaisistes, sacs en cuir souple, des compléments toujours dans le même ton que les collections.
JO – L’entreprise a atteint une vitesse de croisière enviable. A-t-elle encore des désirs inassouvis ?
Pierre Denis – Nous sommes à développer une collection pour hommes, exclusivement des tricots pour le moment. Nous faisons des expériences, dont une à Westmount avec un point de vente juste à côté de la boutique femmes. On retrouve chez les hommes le même goût de la différence, l’élégance sans compromis pour le confort, la qualité et la discrétion. C’est la marque distinctive de notre signature.
1061, Laurier Ouest (voir carte)
514 276-3838
sarahpacini.com
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