Pour certains d’entre nous, maîtriser une langue autre que sa langue maternelle présente un défi sérieux.
« Je n’ai pas le don des langues » ou « apprendre une langue, ça me traumatise », des commentaires que Danielle O’Brien, la fondatrice de Lingo, un centre de langues et de traduction, entend à répétition. Mais on doit parfois aller au-delà de ses limites. Aspirer à une compétence professionnelle aussi solide en anglais qu’en français, s’exprimer confortablement dans la langue d’une nouvelle belle-famille, relever le défi d’un déplacement professionnel qui requiert l’usage d’une autre langue, se qualifier pour un poste bilingue ou simplement acquérir une compétence sociale dans les rapports quotidiens pour «... enfin régler ça. ». Autant de cas qui ont inspiré Danielle O’Brien, avec sa formation en éducation, langues étrangères à McGill, pour mettre sur pied son projet d’école de langues sur mesure qui roule depuis maintenant 16 ans.
Des barrières et des solutions
Les barrières sont nombreuses : les horaires conflictuels, les méthodes d’apprentissage rigides, les cours de groupe, la distance et la difficulté de se déplacer. « Il y a de bonnes écoles de langues, mais ça ne convient pas à tout le monde, » constate-t-elle. Lingo réagit à cette carence avec la souplesse des horaires, du lieu, du mode d’apprentissage, du budget et répond à des besoins bien spécifiques avec une équipe de quatre professeurs de français et sept d’anglais. Ce sont presque toujours des cours privés, en milieu de travail ou à domicile, en face à face, au téléphone ou par Skype, adaptés à un contexte social ou professionnel, toutes les solutions sont envisageables, même à l’extérieur de l’île de Montréal. Lingo s’intéresse à tous les âges et tous les niveaux, de débutant 0 à bilingue consacré. « À titre d’exemple, nous confie Mme O’Brien, nous avons des étudiants de Stanislas qui viennent relever leur niveau d’anglais pour accéder au programme de math supérieur. »
Une approche réaliste
Une première évaluation – tout à fait gratuite – est faite à partir d’une rencontre avec l’élève qui définit son but et ses attentes : en combien de temps il ou elle souhaite atteindre son but, quel est son budget et quelles sont ses disponibilités? À partir de là, on définit un programme réaliste, axé sur l’ensemble des compétences linguistiques mais aussi sur l’entraînement phonétique, la mise à niveau en grammaire, le coaching, la conversation, la rédaction en langue des affaires, selon les besoins. Il faut toutefois s’attendre à des coûts un peu plus élevés. À titre d’exemple, la moyenne des projets s’établit entre 10 et 40 heures pour un montant qui varie entre 300 $ et 2000 $. Les cours par Skype coûtent moins cher, les déplacements du prof à l’extérieur de Montréal font augmenter la facture.
Danielle O’Brien et son équipe ont dans leur mire un but humain qui va au-delà de l’apprentissage. S’approprier une langue, c’est, dans un premier temps, acquérir des connaissances, la grammaire, l’orthographe, la prononciation. Puis, cette étape franchie, on développe une certaine compétence à communiquer. Pour arriver finalement à une habileté à établir une vraie relation. L’entreprise qui a pignon sur rue à Outremont existe depuis 2003. Elle offre également un volet étoffé de services de traduction en anglais, français et espagnol dans plusieurs secteurs, sciences humaines, publicité et marketing, mais aussi des documents pédagogiques et juridiques et des textes créatifs
1209 av. Bernard O. Suite 201 (voir carte)
514 527-6097
lingocanada.com
Partagez sur