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Au sujet du stationnement…

Détails
Publication : 3 juin 2019
Par M. Pierre Joncas

Le 30 mai, le maire d’Outremont annonçait un régime sévère de tarification pour le stationnement dans l’arrondissement. La circulation, la pollution et les gaz à effet de serre (GES) en seraient réduits; l’espace occupé sur nos rues par des visiteurs serait rendu, en partie, aux résidants pour le rangement de leurs voitures.

Objectifs louables, mais la méthode proposée contribuera-t-elle suffisamment à leur atteinte pour en justifier les effets délétères? D’autres mesures ne pourraient-elles pas y contribuer autant, voire mieux, avec des inconvénients moindres?

Quels problèmes peut-on anticiper sous le régime proposé par Philipe Tomlinson?

Les premiers à être affectés seront les commerçants, notamment ceux de la restauration. Le soir, la plupart des visiteurs s’attablent plus de deux heures pour passer la veillée avec des amis. Ils viennent de trop loin pour accepter de se rendre à pied, en métro ou en autobus. S’ils ne peuvent prendre leur voiture, ils ne viendront pas. Mais pourquoi, demandera-t-on, nous soucierions-nous de la commodité d’étrangers?

Le nombrilisme de la question, ainsi posée, me déplaît. J’y répondrai néanmoins.

Pour rentabiliser un restaurant, il y a un seuil minimum d’achalandage: au-dessus, il prospère; au-dessous, il sombre. Nos restaurants ne sont pas des lieux de convivialité pour les seuls visiteurs: ils le sont tout autant pour les résidants. Si, faute d’achalandage suffisant, ils sont réduits à déposer leur bilan, les Outremontais, eux aussi, les perdront. Le maire et ses conseillers y ont-ils réfléchi? Le péril de la perte d’achalandage s’applique également aux autres commerces.

Les commerces de proximité contribuent plus que leurs produits et leurs services à la qualité de notre vie: ils constituent un élément essentiel de l’âme d’Outremont. Mais pour combien de temps si l’on fait disparaître les conditions de leur survie? La fermeture d’un commerce est une tragédie pour ceux qui mettent la clé sous le paillasson et pour leurs employés; elle entraîne une perte de services précieux pour les riverains et une disparition de sourires qui ensoleillent la communauté entière.

La planète fait incontestablement face à une urgence climatique et écologique. Tous et chacun, nous sommes, responsables de contribuer à sa solution. Il m’étonnerait cependant que, aux heures de pointe d’un jour ouvrable, les engorgements de circulation sur l’avenue Van Horne ne génèrent pas plus de pollution et de GES que toutes les automobiles de passage le reste de la journée, voire de la semaine. Parmi les facteurs y contribuant, il y a la mauvaise coordination des feux de circulation et, plus encore, l’engagement, entre autres l’après-midi à la sortie Van Horne de McEachran, de voitures traversant cette artère quand il n’y a pas encore de place libre de l’autre côté. Le feu change et elles bloquent la circulation sur Van Horne, la ralentissant considérablement. Que de litres d’essence brûlés inutilement, que de pollution et de GES! Pourquoi ne cherche-t-on pas d’abord à résoudre ce genre de problème?

Avant d’imposer des mesures draconiennes, le maire Tomlinson, ses conseillers et les édiles de Montréal seraient sages d’examiner attentivement l’ensemble du problème et de réfléchir aux effets secondaires défavorables de la réglementation esquissée le 30 mai.

Pierre Joncas



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Lutte aux changements climatiques à Outremont, La solution miracle de Projet Montréal : le végétarisme

Détails
Publication : 21 mai 2019
Par Mme Mariclaude Ouimet

Problème environnemental
Dans plusieurs rues résidentielles, malgré les nombreuses plaintes citoyennes, il y a 50 autobus scolaires hassidiques par jour par rue, 6 jours/semaine, de 7 h 00 à 22 h 00 qui font du porte-à-porte. Ce phénomène est une source inépuisable de pollution de l’air, de bruit, de trafic, d’atteinte à la santé publique, de diminution de la qualité de vie, d’infractions au code de la sécurité routière et de la règlementation municipale. Un seul autobus émet 23 tonnes de CO2/an. Toutes les écoles privées religieuses sont à distance de transport actif des résidences hassidiques : marche, vélo, planche à roulettes, course à pied, trottinette, patin à roues alignées, ski de fond, raquette et pour les petits, Trottibus.

Promesses environnementales
« On doit travailler à devenir un arrondissement sobre en carbone » (campagne électorale de Projet Montréal de 2017).

« J’étais environnementaliste avant l’heure, ça fait 18 ans que la question me préoccupe. On n’a pas progressé dans les actions pro-environnementales qui touchent la vie quotidienne et les enjeux planétaires. C’est complexe mais il faut commencer par le début, chez soi, dans son quartier » (Philipe Tomlinson/ Projet Montréal, maire d’Outremont, Journal Outremont, 13.12 17).

« Outremont reconnaît l’urgence : d’agir collectivement face aux changements climatiques, d’accélérer l’implantation de mesures concrètes visant à réduire les GES (gaz à effet de serre), de mener une action climatique équitable pour tous les citoyens et toutes les citoyennes » (réunion du conseil d’arrondissement du 04.12.18, motion de la conseillère Patreau/Projet Montréal).

Solution environnementale
« Parce que nous nous engageons fortement dans la lutte aux changements climatiques, parce que passer d’un régime alimentaire traditionnel à un régime végétarien permet une diminution des GES reliés à l’alimentation de 25 à 35 %, l’arrondissement d’Outremont s’engage à offrir uniquement des repas végétariens lors des événements qu’il organise comme le souper des bénévoles » (Valérie Patreau, conseillère Projet Montréal et présidente du comité parc/environnement, le Point d’Outremont, 08.05.19).

BRAVO ! Félicitations ! Plutôt que d’obliger la jeunesse hassidique à pratiquer le transport actif à l’année longue pour contrer les GES, Projet Montréal va obliger les bénévoles à bouffer des légumes une (1) fois par an ! Quelle extraordinaire initiative environnementale ! BRAVO !

Mariclaude Ouimet, Outremont



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Pour la défense du patrimoine d’Outremont

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Publication : 20 mai 2019
Par M. Jean De Julio-Paquin

Dans un article paru dans ce journal, le 20 février dernier, monsieur Dinu Bumbaru, directeur des politiques à Héritage Montréal, mentionnait à l’approche de l’élection partielle fédérale que plusieurs sujets concrets de patrimoine devaient interpeller les candidats en lice. Il parlait notamment de la nécessité de soutenir et de préserver l’authenticité de l’architecture résidentielle et institutionnelle de la circonscription d’Outremont. Aujourd’hui, j’interpelle les élu(e)s de l’arrondissement. J’observe sur notre territoire une érosion constante quant à l’entretien et à la préservation du caractère patrimoniale des maisons et des immeubles résidentiels en général.

L’exemple récent d’une rénovation extérieure d’une résidence centenaire sur l’avenue Outremont est évocateur. Le propriétaire a complètement dénaturé la façade d’origine. Il appert qu’il a effectué des aménagements contraires au devis soumis pour l’obtention d’un permis. À ce jour, rien n’a été rectifié. Quant à une autre maison sur l’avenue Querbes, une demande d’agrandissement a été au départ rejetée unanimement par les membres du Comité Conseil d’Urbanisme (CCU) puis autorisée par la suite par le Conseil d’arrondissement. Certes, il en a la prérogative mais l’agrandissement réalisé a soulevé plusieurs questions de différentes natures.

Les pouvoirs publics ne peuvent affirmer être les défenseurs du patrimoine à Outremont quand certains faits entrent directement en contradiction avec les valeurs énoncées.

En toute cordialité, j'aimerais suggérer aux élu(e)s que dans l’élaboration de la future politique culturelle de l’arrondissement y figure une section portant sur la défense du patrimoine outremontais avec des objectifs clairs. De même, je crois qu’il serait opportun que la question de la préservation du patrimoine fasse aussi partie des discussions au comité du bon voisinage. Selon moi, ce comité peut favoriser une prise de conscience sur la nécessité d’observer pour toute la population les règles élémentaires d’authenticité architecturale de leur demeure.

Jean De Julio-Paquin, membre du Conseil d’administration de la Société d’histoire d’Outremont



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Trente ans déjà

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Publication : 1 mai 2019
Par M. Léon Gagnon

Je soumets ici un document qui présente des faits de la proche histoire et montre que nous vivons dans un continuel renouvellement… ou constante stagnation.

À l’automne 1989, des citoyens de la rue Durocher ont présenté une pétition au conseil de la municipalité d’Outremont. Ils s’opposaient à l’ouverture d’une deuxième synagogue dans leur voisinage immédiat, soit au coin nord-ouest des rues Durocher et Lajoie. Ces citoyens s’étaient installés dans le quartier et ils n’avaient pas de problème avec la présence d’une synagogue au coin nord-est de cette intersection. Mais une deuxième synagogue, juste en face de la première : il n’en est pas question.

À cette époque se tenait une première commission du Vivre-ensemble (ou Bon voisinage), nommée à ce moment Comité intercommunautaire. Comme il se doit, les citoyens y ont porté leurs doléances, dont le texte apparaît plus bas. Trente ans plus tard la lecture du document est intéressante du fait qu’elle montre la continuité des revendications citoyennes.

« Monsieur Da Sylva
[responsable du comité intercommunautaire, aujourd’hui décédé]

La présente vous est adressée ainsi qu’au comité intercommunautaire, dans le but de connaître les raisons motivant l’ouverture d’une nouvelle synagogue au coin de Durocher et de Lajoie, à l’encontre des règlements municipaux sur le zonage résidentiel du quartier.

Nous sommes un groupe de citoyens nouvellement constitué dont le but est de préserver et d’améliorer la qualité de vie de notre quartier. Notre intervention, tout en s’inscrivant dans le respect du caractère multi-ethnique du quartier, vise d’abord à sensibiliser tous les citoyens à la valeur et au maintien des qualités architecturales et à la qualité de vie en général : bruit, circulation automobile, environnement visuel, etc.

Conséquemment, nous croyons que cette nouvelle synagogue, tout comme l’ouverture d’un restaurant cachère ou d’une croissanterie initialement prévus, risquent d’affecter d’avantage la relative et fragile tranquillité du secteur.

De plus, l’apparente stratégie consistant à annoncer l’ouverture d’un restaurant cachère pour ensuite en transformer la vocation en synagogue, nous laisse songeurs. Vise-t-on simplement à imposer de fait une synagogue par le détournement du permis de restauration initialement prévu et ce contre la volonté même de la municipalité, ou encore fait-on le calcul que l’indifférence manifestée par les citoyens concernés à l’ouverture d’un restaurant, les empêcherait éventuellement d’invoquer quelques raisons que ce soit contre sa transformation en synagogue ?

Quoiqu’il en soit, ce projet met en lumière l’apparente mauvaise foi des promoteurs de ce projet, à qui nous demandons de s’expliquer publiquement et ce dans l’intérêt général. Nous croyons à la concertation, aux vertus de tolérance et du bon voisinage, en autant que le dialogue puisse s’établir, dans le respect mutuel et la confiance. Dans cet esprit nous apprécierions rencontrer des représentants de la communauté Amour pour Israël afin de discuter en toute franchise des questions soulevées.

En annexe nous vous remettons une copie de l’adresse lue en période de questions de l’Assemblée du conseil municipal du 6 novembre 1989, faisant état de nos différentes préoccupations et des objectifs de notre action.

Signé : Des citoyens de la rue Durocher.



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Deux requêtes contre l’entente Outremont-Place Bernard

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Publication : 26 mars 2019
Par Mme Céline Forget

En moins de 30 jours, 2 requêtes ont été déposées à la cour supérieure afin de remettre en question cette entente hors cour conclue entre le maire et le promoteur Michael Rosenberg. Cette entente prévoit l’installation d’une méga synagogue sur l’avenue Bernard (angle Champagneur) à l’encontre de la réglementation en vigueur.

La première requête est portée par Karim Ben Rhouma, Outremontais et courtier immobilier commercial. Voici un extrait de la requête: « En date du 25 octobre 2017, lors d’une rencontre de Projet Montréal, Monsieur Philipe Tomlinson, présentement maire d’Outremont, a clairement mentionné qu’il fallait trouver un moyen de contourner le règlement AO-320-B lorsque le besoin s’en ferait sentir »

La seconde requête est portée par 5 Outremontais : Micheline Larivée, Marc Poulin, Colin Royle, Jean-Guy Trinque et Pierre Gagné. Voici un extrait de la requête: « [M. Rosenberg] cherche à tirer avantage d’une simple erreur administrative pour obtenir un permis de manière à contourner l’intention clairement exprimée par l’arrondissement plusieurs mois auparavant et ainsi frustrer l’objectif légitime qu’il poursuivait, à savoir, de protéger le caractère commercial de l’avenue Bernard, lequel constitue un attrait majeur pour les résidents de l’arrondissement » Le dépôt de ces 2 requêtes dans les délais légaux de 30 jours est un tour de force à l’image de la détermination des nombreux citoyens qui se mobilisent.

Il faut maintenant financer collectivement ces requêtes pour pouvoir défendre nos droits démocratiques jusqu’au bout de la procédure qui pourra être longue et coûteuse.

NDLR La signataire de cette lettre nous fait part qu’une page web a été créée afin de recueillir des dons. Les gens intéressés peuvent se rendre sur le site https://celineforget.com/2019/03/deux-requetes-deposees-contre-lentente-tomlinson-rosenberg/ pour plus d’informations.



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Perspective de clocher

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Publication : 19 mars 2019
Par Léon Gagnon

Ce message qui s’adresse à monsieur Caldwell, responsable de l’urbanisme au comité exécutif de la Ville de Montréal.

Monsieur Caldwell,
En roulant en voiture sur le boulevard L'Acadie vers le sud on peut apercevoir un beau clocher fraichement peinturé, celui de l'église Sainte-Madeleine d'Outremont dont je suis un fidèle. Il s'agit d'un repère visuel très important, sachant qu'il s'agit du plus haut clocher sur l'ile de Montréal. Je crois qu'il faut absolument protéger cette vue sur le clocher pour les 10 000 ou plus voyageurs qui empruntent cette voie chaque jour.

En conséquence je vous demande d'interdire d'implanter un bâtiment au sud du boulevard L'Acadie dans la perspective du clocher de Sainte-Madeleine. L'espace doit être occupé par un parc sans haute végétation. On pourrait placer une plaque montrant l'emplacement des clochers dans ce secteur. Ce serait pédagogique et respectueux du patrimoine bâti.

Je viens d'aller visiter le secteur où j'ai pris une photo. Comme il semble y avoir des activités de construction dans le secteur, je vous demande d'agir vite. Mes remerciements!

Léon Gagnon, avenue Durocher



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Témoignage d’une résidante cambriolée

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Publication : 19 mars 2019
Par Mme Sylvie Potvin

Ce midi un voleur est entré dans ma maison pendant que j’y étais. La porte était barrée, mais avec un verrou seulement. Le policier enquêteur m’a dit que le voleur aurait bien pu avoir débarré la porte avec un tournevis. Il n’y a aucune marque de forçage de porte.

Quoi qu’il en soit, un homme fouillait dans mon sac à main à l’entrée de la maison. Heureusement que je l’ai vu. Je lui ai demandé ce qu’il faisait là. Il m’a répondu en anglais : « Je cherche quelque chose » et a cessé de fouiller dans mon sac. J’étais fâchée (on serait fâché pour moins que ça) et il est parti, assez tranquille, dans l’escalier. J’ai descendu les marches derrière lui. Une fois dehors je lui ai crié de mon balcon « Je vais appeler la police » et il a hâté le pas un peu. Je n’ai pas appelé la police. Je sais que le poste 24 n’existe plus et que ça aurait pris trop de temps pour qu’un policier du poste 24 (Outremont, Côte-des-Neiges, Ville Mont-Royal, c’est trop grand comme territoire) vienne jusqu’ici pour poursuivre le malfaiteur. Heureusement un automobiliste m’a entendu crier et a appelé les policiers.

Morale de cette histoire : barrez deux fois vos portes, et en tout temps!

Une résidente d’Outremont encore un peu sous le choc.



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Les marchands de Bernard inquiets

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Publication : 11 mars 2019

Lettre ouverte Association des marchands et professionnels de l’avenue Bernard

L’Association des marchands et professionnels de l’avenue Bernard s’inquiète de l’impact de l’implantation d’un lieu de culte sur l'avenue Bernard.

La récente décision prise par le conseil d’arrondissement lundi le 4 février 2019 soulève un certain nombre de questions sur l’avenir de l’artère au centre de l’arrondissement. Déjà en 2016, la population a indiqué clairement par voie de référendum son désir de protéger la trame commerciale de l’avenue, anticipant des impacts négatifs sur sa vitalité et cela ne s’est pas estompé par magie en 2019. Alors qu’un mouvement de solidarité s’installe progressivement entre les marchands et professionnels des artères commerciales d’Outremont et que l’arrondissement souhaite des actions structurantes pour le développement commercial, cette annonce vient décourager plus d’un.

L’entente d’installer trois commerces en façade de ce lieu de culte ne règlera rien.

L’Association s’attend à ce que toute l’énergie soit mise à prévenir l’effet négatif anticipé d’une telle construction sur les marchands et sur les résidents.

Il en va de la vitalité de l’arrondissement.
Association des marchands et professionnels de l’avenue Bernard



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Merci aux auxiliaires d’Outremont !

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Publication : 20 février 2019
Par Mme Valérie Trudel

J'ai écrit cette lettre qui vise à remercier du fond du coeur nos auxiliaires à domiciles qui prennent soin de nos aînés dans le quartier et dont le travail manque parfois, à mon avis, de reconnaissance.

Chacune de leur journée est différente, dépendant de ce qu’ils appellent « la route ». Pas celle qui s’engorge, chaque matin, d’automobilistes pressés et qui est particulièrement dangereuse et crevassée ces jours-ci.

Non, une route complètement différente. Une route fragile, émouvante, souvent teintée de solitude, de vieillesse et de maladie. La route humaine qu’empruntent quotidiennement, souvent à pied, beau temps mauvais temps, nos auxiliaires à domicile qui parcourent avec bienveillance, patience et résilience notre quartier.

Mon mari est auxiliaire à domicile. Il pratique la profession depuis maintenant 5 ans. Une profession qu’il exerce par choix. Et il adore son métier. Tous les matins, vers 7h, il part suivre sa route, pour soigner, préparer à manger et donner un coup de main dans les tâches quotidiennes à ses patients qui l’attendent, souvent, avec grande impatience. Il les visite, pour plusieurs d’entre eux, à chaque semaine. Il entre dans leur intimité, prend de leurs nouvelles et entre deux soins, jase de l'actualité politique, du dernier match de hockey, d'un épisode de leur téléroman fétiche, de la pluie, du beau temps. Il sera parfois (souvent) la seule visite de leur semaine. Le seul contact humain, « de l’extérieur ».

On associe souvent les auxiliaires avec les tâches difficiles et plutôt ingrates du travail. Les soins d’hygiène, les curetages, le fameux « changement de couches » comme bien des gens utilisent l’expression sans camoufler un petit dédain dans la voix.

On en oublie le magnifique côté humain.

La relation de confiance qui se crée au fil des visites entre l’auxiliaire et les patients, qui laissent entrer un étranger dans leur domicile en exposant toute leur vulnérabilité, physique comme psychologique.

Le travail des auxiliaires demeure souvent dans l’ombre, et en particulier le côté psychosocial de la profession. Ils n’ont pas de bureau fixe, se promènent d’adresses en adresses, donnant des soins souvent complexes dans des conditions loin d’être rose bonbon et se contentent d’une reconnaissance, qui dans notre système de santé boiteux, laisse grandement à désirer.

La population vieillit et sera de plus en plus dans le besoin. Nos auxiliaires auront, plus que jamais, du pain sur la planche. Leurs routes se multiplieront, s’intensifieront.

MERCI à nos auxiliaires. Merci pour votre travail, pour votre humanisme, votre patience.

Valérie Trudel
Citoyenne d'Outremont
Rédactrice et auteure



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Le patrimoine à Outremont, lettre aux candidats

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Publication : 20 février 2019
Par M. Dinu Bumbaru

À quelques mois de l’élection générale, on pourrait croire que la partielle dans Outremont présente un intérêt limité quant aux grands enjeux de politique fédérale. Toutefois, on retrouve sur ce territoire plusieurs sujets concrets de patrimoine et d’aménagement qui devraient interpeller les différents partis et leurs candidats.

En effet, la circonscription d’Outremont se distingue par la qualité de son patrimoine architectural, paysager et urbain, par sa diversité de quartiers authentiques, ainsi que par la présence de grandes organisations au rayonnement international. On y retrouve plusieurs lieux historiques nationaux, tels que les théâtres Outremont et Rialto, l’oratoire Saint-Joseph et les grands cimetières paysagers du mont Royal.

Ces spécificités interpellent le gouvernement fédéral à plusieurs égards. Le traitement fiscal inéquitable des bâtiments patrimoniaux, le défi du maintien et de la réaffectation des grands ensembles institutionnels et industriels patrimoniaux et le rayonnement international de la métropole ne devraient pas le laisser indifférent.

Dans ce contexte, Héritage Montréal soumet deux questions aux candidats en lice dans l’élection fédérale d’Outremont.

Du Mile End à Côte-des-Neiges, la circonscription d’Outremont compte des centaines de bâtiments privés, résidentiels ou commerciaux qui confèrent à ce territoire sa personnalité. Depuis des années, le gouvernement fédéral ignore les nombreuses propositions d’experts, de fonctionnaires et d’organismes en patrimoine pour mettre en place des mesures incitatives favorisant le soutien financier aux propriétaires dans l’entretien, la restauration ou la revitalisation des bâtiments patrimoniaux.

Au-delà des subventions aux enveloppes peu garnies, vous engagez-vous à doter le Canada d’un véritable régime fiscal incitatif pour la conservation et la mise en valeur des bâtiments et sites historiques, reconnaissant la réelle valeur économique, sociale et environnementale qu’ils représentent à l’échelle nationale ?

Le 20 décembre 2017, le gouvernement fédéral annonçait qu’il rejetait la proposition d’inclure le mont Royal et ses grands sites institutionnels et civiques, voire démocratiques, sur la liste indicative des sites du patrimoine mondial, prétextant le manque d’intérêt international ou de valeur universelle. Pourtant, le mont Royal et les établissements qui s’y trouvent— Hôtel-Dieu, universités McGill et de Montréal, oratoire, etc. — illustrent parfaitement ce que l’UNESCO recherche pour enrichir la liste du patrimoine mondial : des sites qui démontrent la coexistence entre les sociétés humaines et la nature.

Depuis la vente malheureuse d’une de ses propriétés patrimoniales sur le mont Royal par le gouvernement canadien en 1999, des efforts considérables ont été consentis par les autorités, par les institutions et par la communauté pour protéger et mettre en valeur la montagne. La proposition d’inscription du mont Royal au patrimoine mondial émane de cette concertation. Elle repose sur une démarche rigoureuse et rassembleuse, sur l’appui d’experts autant que des autorités municipales ainsi que des communautés autochtones et de plus de 33 000 citoyens mobilisés en quelques jours par Les amis de la montagne. Elle a été rejetée dans l’indifférence des élus fédéraux de Montréal. Son rejet est inacceptable et doit être corrigé. Vous engagez-vous à corriger cette situation en soutenant l’inclusion du mont Royal dans la liste indicative des sites du patrimoine mondial au Canada et à assurer la pleine participation du gouvernement canadien à la conservation et à la mise en valeur de cet ensemble patrimonial exceptionnel ?

Dinu Bumbaru,
Héritage Montréal



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Sur le déneigement...

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Publication : 14 février 2019
Par M. Dan Kraft

PHOTOS COURTOISIE

On est bien content que les rues soient libérées pour les voitures assez rapidement (le service est plus efficace cette année), mais les entrepreneurs pourraient se souvenir aussi des piétons et des travaux faits par les citoyens pour nettoyer leurs demeures.

Moi et mes voisins avions dégagés nos entrées de maison juste après la grande neige. Pendant la nuit des machines lourdes ont ramassés la neige et l’a mise devant nos entrées: une neige très dure et solide.

La même chose s'est passé dans les ruelles: on dégage nos garages en grand effort, juste pour découvrir, le lendemain, que tout avait été bloquée par des travaux des grosses machines (avec une neige compacte, dure et lourde, très difficile à enlever avec une pelle ou même une souffleuse non professionnelle).

Je crois être possible, aux gestionnaires du service de la ville, de demander aux entrepreneurs de prendre en compte que les citoyens font aussi leur part. Garantir la circulation des voitures est important, mais ils devraient s'abstenir de bloquer de nouveau nos entrées de maisons et garages.

Voir ici quelques photos.

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Merci!

Dan Kraft
Citoyen d'Outremont



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Trottoirs glacés…

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Publication : 9 janvier 2019
Par Tatiana Tourville

A l’attention de Madame Plante ainsi qu’à Monsieur Tomlinson

L'an dernier ainsi que cette année pendant les congés de fin d'année, nous avons été, les citoyens d'Outremont, pris en otage dans nos maisons à cause des trottoirs glacés, sans sel et sans gravier! C'est vraiment inadmissible et inacceptable!

Mêmes les feuilles de cet automne non pas été ramassées et ne parlons pas de la neige! Néanmoins à chaque année nous subissons une augmentation de taxes et une diminution de services!

Je viens de lire que Madame Plante va demander des explications du pourquoi de manque de déglaçage des trottoirs, pistes cyclables, …. mais c’est ce qu’elle a demandé l’an dernier et rien a été fait pour changer cette situation.

Madame Plante, Monsieur Tomlinson vous devriez prévoir un remboursement de nos taxes municipales pour tous les jours que nous n'avons pas pu profiter, sortir et jouir de notre beau quartier.

Tatiana Tourville
Citoyenne d’Outremont



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Lettre à M. Arcand au sujet du déménagement du poste 24

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Publication : 18 décembre 2018
Par Mme Mair Verthuy

Monsieur le Député,
Je trouve effarant que les autorités (lesquelles ?) décident de fermer un poste de police sur la rue Van Horne, d’une part parce que l’on veut gonfler les rangs des policiers de Notre-Dame de Grâce et d’autre part parce que le taux de criminalité actuel dans Outremont (et VMR ?) serait très bas à cause d’une population relativement réduite.

La première raison offerte me paraît tout simplement outrecuidante; si l’on manque de policiers dans Notre-Dame de Grâce, que l’on en embauche d’autres. L’on n’abandonne pas tout simplement une partie de la population parce que l’on veut en favoriser une autre. C’est affolant comme pratique.

La deuxième raison proposée me paraît relever de conditions désuètes. Je sais que le taux de criminalité est assez bas dans certains quartiers d’Outremont, c’est pourquoi j’ai choisi de m’installer ici. Je sais aussi qu’il existe déjà des variantes dans ce domaine; j’offre comme exemple le nombre d’effractions domiciliaires sur la rue Davaar et d’autres rues avoisinantes. Je me permets de souligner l’existence dans ce quartier d’un nombre important de résidences pour personnes soit âgées, soit handicapées.

Cela dit, je suppose quand même que ces mêmes «autorités» sont au courant des grands changements prévus ou déjà en cours pour Outremont et VMR. Le chemin de fer a déjà été déplacé, l’avenue Querbes a été transformée en rue ouverte à la circulation entre VMR et Van Horne, circulation consacrée en bonne partie aux Premiers Intervenants avec leurs ambulances ou leurs voitures de pompier; d’autres rues connaîtront aussi une circulation infiniment plus dense. L’Université de Montréal est en train de construire dans les anciens espaces vides de VMR d’importants édifices consacrés à certaines de leurs Facultés ainsi qu’à des logements étudiants; seront construits aussi de nombreux logements pour des membres nécessiteux ou tout simplement actuellement mal logés dans notre population urbaine. Toutes ces populations risquent de déboucher sur Outremont. J’en passe.

Il me semble que, devant de tels changements, il incombe aux personnes responsables de la sécurité de notre population non seulement de garder et d'améliorer le poste de police actuel, en modifiant le bâtiment et en y rajoutant d’autres policiers, mais aussi non seulement de s’assurer que les voitures de police fréquenteront jusqu’à la moindre ruelle dans notre voisinage vingt-quatre heures sur vingt-quatre, mais aussi d'en augmenter sérieusement le nombre.

Je compte sur vous, Monsieur le Député, de faire tous les efforts qu’il faut pour résoudre favorablement ces problèmes; j’espère aussi que vous pourrez compter sur l’appui de nos concitoyennes et concitoyens qui seront toutes et tous affectés par cette nouvelle politique inacceptable. À nous d’agir.

Cordialement vôtre,
Mair Verthuy

- Great Concordian
- professeure distinguée émérite. U.Concordia, Montréal
- membre, Ordre du Canada
- ancienne membre, Conseil de la magistrature du Québec
- Prix Personne (l’Honorable Michaëlle Jean, Gouverneure Générale du Canada)
- chevalière, Palmes académiques, fr.
- Vice-Présidente honorifique à vie, Montreal Council of Women
- première Directrice et membre à vie, Institut Simone de Beauvoir, Université Concordia
- Femme de mérite, YWCA
- Femme de l’année, Salon de la Femme



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Pas drôle d'être handicapé à Outremont

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Publication : 11 décembre 2018
Par M. Hubert Sacy

Ce n’est pas drôle d’être handicapé dans la vie et encore moins quand on habite Outremont.

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Le Journal d’Outremont avait publié l’hiver dernier une photo montrant la neige tassée dans l’espace réservé aux voitures des handicapés sur la rue Bernard à l’angle de l’avenue Outremont juste avant l’arrêt du bus. En vain, puisqu’en ce 4 décembre, une photo prise exactement au même endroit montre exactement la même situation: partout sur la rue on peut stationner sauf… à la place réservée aux handicapés. En comme si cela ne suffisait pas, le manque de civisme s’étale de plus belle alors que la seconde photo, prise le jour même sur l’avenue Van Horne à l’angle du la rue Dollard, à deux pas du poste de police, montre bien une auto, dont la propriétaire - en excellente santé merci - stationne longuement son auto dans l'espace réservé aux handicapés, de toute évidence sans grande crainte d’être sanctionnée.

Puisse cette publication en faire réfléchir certains.

Hubert Sacy,
avenue Outremont



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Sur la tragédie de l’école Polytechnique

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Publication : 5 décembre 2018
Par Mme Rachel Bendayan

Le 6 décembre 1989, la fusillade de la Polytechnique a entraîné la mort tragique de 14 jeunes femmes dans ma circonscription, Outremont. Le tireur est entré dans une salle de classe, armé d'un fusil semi-automatique et, demandant que les hommes et les femmes soient séparés, fusilla les femmes.

Cette tragédie demeure la fusillade de masse la plus meurtrière de l'histoire du Canada et a déclenché une conversation nationale sur le contrôle des armes à feu qui a mené au projet de loi C-68, la Loi sur les armes à feu, comprenant le registre d’armes longues (mis à terme en 2012). Plus récemment, la violence dans l'ensemble du pays, y compris à Toronto et à Québec, a ravivé notre débat national sur l’encadrement des armes à feu, menant à une réflexion sur la meilleure façon de se protéger contre la violence armée.

Voici les faits:
En 2012, il y a eu 90 meurtres commis à l’aide d’une arme à feu - 266 l’année dernière. Depuis la fin du registre d’armes longues, les meurtres commis à l’aide d’une carabine ou d’un fusil à pompe ont augmentés de 120 pourcent; l’augmentation est de 60 pourcent pour les armes de poing. En 2012, 75 pourcent des fusils illégaux au Canada ont été passés en contrebande des États-Unis. Aujourd’hui, selon le service de police de Toronto, plus de la moitié des fusils proviennent de notre propre pays.

Il faut réaliser que la violence armée est souvent le symptôme de questions sociétales plus profondes. Aucune mesure à elle seule ne mettra fin à la violence armée, il faut un effort concerté sur tous les fronts. Alors, comment pouvons-nous élargir notre compréhension et notre approche ? Nous cherchons actuellement des réponses à cette question. Le gouvernement fédéral a lancé une consultation nationale sur l'interdiction des armes de poing et c'est à nous tous de faire entendre notre voix. Un portail pour les soumissions du public est ouvert depuis le 10 novembre.

Le 6 décembre, nous nous souvenons de toutes les victimes de la violence armée au Canada, ainsi que leurs familles et proches qu’ils ont laissés. Il est de notre responsabilité d'examiner les preuves et de prendre des mesures pour prévenir un plus grand nombre de victimes.

Rachel Bendayan



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Une grosse gaffe

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Publication : 29 octobre 2018
Par M. Pierre Sébastien

Que Madame Thérèse Lavoie-Roux, où qu'elle soit, me pardonne mais la ville de Montréal vient de faire une gaffe importante en donnant son nom à l’artère principale qui traversera le nouveau complexe des sciences de l'Université de Montréal à compter de septembre 2019.

Non pas que Madame Lavoie-Roux ne mérite pas l'honneur de voir sa mémoire préservée en lui dédiant une nouvelle rue de Montréal, elle qui, après une carrière remarquable en service social, autant comme praticienne que comme professeure, devint la première présidente de la Commission des écoles catholiques de Montréal (CECM) et, éventuellement, ministre de la santé et des services sociaux dans le cabinet Bourassa en 1985.

Cependant, la nouvelle rue qui portera son nom et qui constituera donc l’artère principale du nouveau complexe universitaire allant de l’avenue du Parc, à l’est, jusqu’à la rue McEachran, à l’ouest, aurait dû, selon plusieurs et suivant la recommandation faite par la Société d’Histoire d’Outremont (SHO), être appelée l’avenue Pierre-Dansereau.

Le campus MIL (situé au ’’milieu’’ de l’île de Montréal) abritera désormais les départements de physique, de chimie, de géographie et de sciences biologiques. Qui de mieux à honorer pour nommer la principale voie qui traversera le complexe que le biologiste québécois universellement reconnu comme un scientifique de très haut calibre et récipiendaire de multiples grands honneurs dont ceux accordés par son pays et sa province.

Né à Outremont en 1911, Pierre Dansereau est d’abord attiré par les arts puis poussé vers le droit par ses parents. Mais là n’est pas sa vocation et il se tournera rapidement vers les sciences biologiques. Docteur en sciences de l’Université de Genève en 1939, il travaille au Jardin botanique de Montréal de 1939 à 1942 auprès du Frère Marie-Victorin.

De 1940 à 1971, il enseignera l’écologie à l’Université de Montréal avec des intermèdes dans d’autres université de renom et passera quelques années comme assistant -directeur du New York Botanical Garden, alors le second jardin botanique en importance au monde. Il enseignera encore plusieurs années à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), bien après l’âge de la retraite, pour y être finalement nommé professeur émérite.

Ce trop court survol (voir une biographie complète sur Wikipédia) laisse quand même entrevoir le géant scientifique qu’a été Pierre Dansereau et il n’est pas surprenant que la Société d’Histoire d'Outremont qui avait suggéré à la ville de Montréal trois noms d’outremontais soit celui de Pierre Dansereau, celui de Marie Stéphane, fondatrice de l’École de musique Vincent-D’Indy, et celui de Jeanne Sauvé, première gouverneure générale du Canada ait finalement préféré celui de Pierre Dansereau.

Je suis le premier à reconnaître la contribution des femmes dans l'essor de notre société mais je trouve malheureux que, dans certains cas, cette volonté par ailleurs parfaitement légitime puisse occulter la reconnaissance évidente et préférentielle qui doit être accordée à des hommes plus méritants.

Étant de la même génération que madame Lavoie-Roux et ayant été à même de voir et de reconnaître ses faits d'armes sociaux et politiques, je suis certain que cette femme de grand jugement aurait été la première à se désister de sa nomination en faveur de celle de Pierre Dansereau.

Pierre Sébastien

L’auteur est avocat et ancien bâtonnier du Québec


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Monbourquette, cette maison m’a sauvé la vie

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Publication : 22 octobre 2018
Par Sylvie B. Hunter

Bonjour,
Je suis une ex-bénévole de la Maison Monbourquette, pendant cinq ans, j’ai eu cette chance unique de répondre aux endeuillés qui étaient en détresse et qui ne demandaient qu’à être écouté. Comment je me suis rendue à cet extraordinaire organisme qui supportait les gens dans le deuil?

Je suis une maman de trois garçons, en juillet 2009 je perds mon beau Max âgé de 20 ans dans un accident de la route, je suis dévastée, une immense peine, aucun mot ne peut décrire mes douleurs, mon cœur est brisé à jamais, ma famille, amputée de mon fils cadet.

On m’informe qu’une maison existe pour venir en aide aux cœurs brisés. Je participe aux groupes de soutien pour parents endeuillés. Difficilement, je comprends mieux mes états d’âme et parviens à remonter la pente. Je ne sais pas où j’en serais si je n’avais pas croisé cette maison et son personnel si compétent et chaleureux.

J’aime tellement cette maison, je ne veux pas la quitter, je deviens donc bénévole et redonne à mon tour ce que j’ai reçu,,,,,,,de l’écoute, de la compassion, de l’espoir et surtout un support inestimable.

Difficile d’imaginer que cette maison n’existe plus, qui va supporter les endeuillés, je suis en manque de cette ligne d’écoute, de vous tous chers endeuillés. Après chaque appel j’avais l’impression d’avoir un peu réparé votre cœur brisé.

Difficile à croire que l’on puisse mettre fin à cette mission si humaine et aidante pour le cœur des gens en peine......je devrai m’y faire......

Cette maison m’a sauvé la vie, je m’en allais du mauvais côté......je ne serai jamais assez reconnaissante envers vous tous.

Ce qui me manque le plus, c’est de ne plus pouvoir vous répondre chers endeuillés et réparer un peu vos cœurs brisés.

Sylvie B. Hunter
Ex-bénévole, ligne d’écoute



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Partageons le trottoir, SVP !

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Publication : 3 octobre 2018
Par Mme C. Lussier

Mardi avant-midi le 25 septembre, temps pluvieux. Alors que je marchais sur la rue Bernard en face des Enfants Terribles, je fais face à 2 messieurs, des messieurs, pas des ados, qui déambulent côte à côte en causant, avec leur parapluie ouvert. Ils me voient venir, du moins l’un des deux puisque moi-même je le regardais. Je vois bien qu’on ne me laissera pas de place pour passer, je cède le passage à ces deux messieurs et je mets le pied à moitié sur le trottoir et l’autre au-dessus d’un espace plus creux dédié à la pousse des arbres. Ma cheville se tord et je fais une mauvaise chute par manque d’espace à partager sur le trottoir. J’atterris sur ma main gauche.

Heureusement deux serveurs du resto Les Enfants Terribles se précipitent, me remettent sur pied, m’offrent une chaise et un verre d’eau, placent des glaçons bien enveloppés dans une serviette pour calmer mon poignet (fracturé) qui me faisait terriblement mal. Ces serveurs tout en étant à leur travail se sont assurés de ma sécurité jusqu’à ce que mon mari vienne me chercher pour m’amener à l’hôpital. Après un bref arrêt, les deux messieurs poursuivent leur chemin.

Diagnostic : mauvaise fracture au poignet, dans le plâtre pour 6 semaines …

Je partage avec vous cette expérience pour inviter les piétons à plus de civilité, mais aussi pour remercier ces deux serveurs pour leur délicatesse. Heureusement, il y a des gens comme ça; des jeunes sur qui on pourra compter. Merci encore.

C. Lussier
Résidante d’Outremont



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J’ai frappé à la bonne porte, celle de la Maison Monbourquette !

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Publication : 2 octobre 2018
Par Mme Joëlle Décloitre

Je ne savais pas qu’au printemps 2003 ma vie allait basculer. Cette période représente ma descente aux enfers. Le 26 juillet 2003, la lumière s’est éteinte. Un tsunami venait de passer, balayant tout, détruisant tout, mes racines venaient d’être coupées à vif. Je n’avais plus de repères, je venais de perdre mon amoureux, mon mari, mon amant, mon confident, mon complice, mon ami, mon alter ego, ma moitié, ma sécurité, mes rêves, ma fusion. Je venais de perdre celui que j’aimais le plus au monde, celui avec qui j’avais évolué, celui qui me comprenait sans que j’aie besoin de prononcer un seul mot : il était mon âme sœur. J’étais à ce moment en survie.

Diagnostic, cancer du cholédoque. Il l’a appris le 20 mai 2003 et il est décédé le 26 juillet de la même année. Les semaines, les mois, et les années ont passé. Le trou était toujours aussi grand, mon cœur était toujours aussi vide. Pourquoi ne suis-je pas morte ? Je ne le sais pas. Pourquoi ne suis-je pas tombée malade ? Je ne le sais pas. Des anges veillaient probablement sur moi. Je ne voyais pas le jour où je retrouverais la lumière et je n’y pensais même pas. J’ai alors fait le vide autour de moi. J’ai érigé des murs comme une forteresse pour contenir cette souffrance si grande et si intense. Mon corps tout entier était éteint. J’ai même pensé au suicide.

Puis, j’ai appris qu’il y avait un endroit spécialisé sur le deuil à Montréal et que je pourrais sûrement y recevoir de l’aide. J’ai décidé d’aller frapper à la porte de la Maison Monbourquette pour savoir ce qu’on pourrait faire pour m’aider. J’ai eu une rencontre avec Mme Sophie Chartrand, directrice de la Maison Monbourquette, et j’ai pu faire partie d’un groupe de soutien pendant plusieurs mois. À ce moment-là, j’ai rencontré dans le groupe des gens qui vivaient un deuil, tout comme moi. Je ne me suis plus sentie seule, j’ai écouté, partagé, pleuré, ri parfois avec eux. J’ai surtout compris l’importance de ne pas s’isoler comme je l’ai fait au début. J’ai reçu des gens de la Maison Monbourquette de la compassion, de l’amour, une connexion que tout être humain a besoin de recevoir quand on est dans le gouffre. Car à un moment donné, plus personne de ton entourage ne peut entendre ta souffrance. Mais les personnes qui oeuvrent au sein de la Maison Monbourquette ont toujours été là pour m’accueillir.

Maintenant, 15 ans plus tard, cette période fait partie de ma vie, mais aussi de mon passé. Cette étape est gravée à jamais. Je me dis, que mon mari n’est pas parti pour rien, il m’a « contaminée » positivement. Aujourd’hui, je sème des petits morceaux d’amour et je donne de mon temps à ceux et celles qui le veulent et qui en ont besoin. Je leur offre mon écoute, ma patience et mon amour. Par ailleurs, il y a 8 ans, j’ai décidé de devenir bénévole à la ligne d’écoute de la Maison Monbourquette et je suis certaine que cette expérience a fait de moi une meilleure personne. Je suis convaincue que j’ai apporté une aide inestimable à beaucoup de gens qui ont vécu le même drame que moi, soit celui de perdre un être cher. Car je comprends leur route de souffrance et ce qu’ils traversent. Je sais que je peux leur apporter l’écoute et le soutien dont ils ont besoin. C’est cela la Maison Monbourquette.

On ne confie pas ses états d’âme ouvertement, si on n’a pas un but précis. Aujourd’hui, je pose ce geste de vous raconter mon histoire pour vous informer du bien que m’ont procuré les services de la Maison Monbourquette et qui est gravé au plus profond de mon âme. Cette aide a contribué à rendre féconde cette traversée si douloureuse du deuil et elle m’a permis de m’en sortir.

Merci aux gens de la Maison Monbourquette, merci d’avoir existé. Je pleure aujourd’hui, pour tous les endeuillés, la fermeture de cet endroit de paix et de soutien.

Joëlle Décloitre
Bénéficiaire des services de la Maison Monbourquette, en 2009



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Lettre ouverte aux endeuillés du Québec

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Publication : 25 septembre 2018
Par Artémis Papert

Excusez-moi, je suis en deuil.

A tous les endeuillés du Québec, je vous présente mes condoléances. Les portes de la Maison Monbourquette se ferment. La Maison avait 15 ans.

Lorsque j'ai appris la nouvelle, mes premières réactions étaient le choc, l'incrédulité, un sentiment de trahison même. Oui, tout cela fait partie des étapes du deuil. Je pense à tous ceux qui en ce moment sont en train de vivre un deuil. A tous ceux qui, durant les quatre ans que j'ai passés à la ligne d'écoute de la Maison Monbourquette, j'ai eu le privilège d'accompagner un petit moment le long de leur cheminement de deuil.

Il y a quatre ans j'ai répondu à mon premier appel en tant que bénévole à la ligne d'écoute. "Maison Monbourquette, bonjour". "Bonjour" répond une voix à l'autre bout du fil. La personne me parle de son deuil, de l'être cher perdu. Au fil des années, j'ai répondu à des centaines d'appels. Tous différents, mais tous en lien avec le deuil. Certains étaient très courts, d'autres moins courts. Et presque toujours, à la fin de l'appel la personne se sentait un peu plus sereine, avec un petit peu plus d'espoir. Je me souviens de cet appel qui a commencé avec des sanglots tellement forts que je réussissais à peine à entendre la personne mais une demi-heure plus tard nous étions toutes deux en train de rire.

Il y a aussi ceux qui ne nous ont jamais appelés mais que notre présence réconfortaient. Un ami m'a dit "lorsque ma conjointe est décédée je n'ai pas appelé la Maison Monbourquette mais rien que de savoir qu'elle existait, que je pouvais appeler si je voulais, ça m'a aidé".

De temps à autre, à la ligne d'écoute, on me demandait "avez-vous déjà vécu un deuil vous?". J'avais toujours de la difficulté avec cette question. Je n'étais pas là pour parler de mes deuils à moi. Mais aujourd'hui, je peux répondre ouvertement à cette question. Je vis aujourd'hui un deuil. Le deuil de la Maison Monbourquette, de sa ligne d'écoute, de son environnement chaleureux. Le deuil de savoir que les moments tellement enrichissants passés avec les endeuillés ne seront plus. Le deuil qu'il n'y aura plus de ligne à appeler pour les endeuillés qui sont seuls face à leur peine.

Dans un communiqué de presse de la Maison Monbourqette on apprend, concernant la ligne d'écoute, que "La direction de la Maison fera les meilleurs efforts afin qu’elle soit à brève échéance transférée à un autre organisme qui œuvre à des fins similaires". J'espère que cela sera le cas. Qu'un autre organisme ou qu'une nouvelle organisation accueillera la ligne d'écoute maintenant orpheline.

Ce fut un honneur et un privilège d'avoir pu faire partie du projet de la Maison Monbourquette. Avec mes condoléances les plus sincères,

Artémis Papert
Ex-bénévole à la décédée Maison Monbourquette



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Inquiet par le Projet Camillien-Houde

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Publication : 25 septembre 2018
Par Alfred Bernier

M. Philipe Tomlinson
Maire d’Outremont

Monsieur Le Maire,
Cette résidente d'Outremont avait raison de vous questionner lors de la réunion du Conseil de Ville, le 4 septembre dernier, au sujet du Chemin Camillien- Houde. En effet, comme maire vous avez le devoir de surveiller avec vigilance ce qui se passe autour de notre arrondissement afin de mesurer l'impact que peuvent avoir sur nous les activités et les décisions de nos voisins.

Ainsi, cette résidente était inquiète, comme je le suis aussi d'ailleurs, en même temps que très déçue par les effets du Projet Pilote concernant le Chemin Camillien- Houde (C.C.H.) que l'on voudrait éventuellement fermer pour de bon à la circulation de transit, dans le but dit-on, de se réapproprier le Parc du Mont-Royal et le rendre plus sécuritaire pour ceux qui le fréquentent.

Comme membre de la coalition qui a mené Madame Valérie Plante à la Mairie de Montréal, vous êtes certainement la bonne personne à qui nous adresser pour faire connaître notre opinion et notre désapprobation face à ce projet, étant donné que c'est là un des éléments du programme électoral que Madame Plante tente maintenant de concrétiser!

À titre de fidèle visiteur de ce magnifique Parc du Mont-Royal depuis des décades, j'affirme, d’entrée de jeu, que la circulation de transit ne peut être tenue responsable d'une situation qui n’existe tout simplement pas! Rien ni personne ne s'est approprié le Parc ou menacé la sécurité dans celui-ci! C’est faux, archi- faux, je le dis, d’accuser la circulation de transit de tels méfaits, mais c'est pourtant sur cette affirmation qu'on se base pour fermer le C.C.H. à la cir-culation de transit.

D’abord et en premier, si c'était le cas, ça ferait très longtemps qu'on y aurait vu. J'ai beau es-sayer de comprendre, je ne vois pas comment on peut arriver à un tel constat! Je vois même des avantages dans le fait qu'il y ait une certaine quantité de circulation de transit, par moment, sur le C.C.H.! Cette belle route panoramique que de nombreux autobus de tourisme sillonnent sans arrêt, qui permet à tous ceux qui le veulent de se rendre sur la Montagne en auto sans mettre quiconque en péril!

Comment d'ailleurs peut-on invoquer cette menace à la sécurité des visiteurs du Parc qui serait due à la circulation de transit ? En consultant les statistiques, si elles existent, on constaterait qu'il n'en est rien. Je viens au Parc depuis plus de 60 ans, et cependant je n'ai jamais été témoin d’un seul petit accident! Pourtant la circulation de transit y existe depuis que le C.C.H. est ouvert. Comme tout le monde, je déplore ce triste événement durant lequel ce jeune cycliste a perdu la vie : Il allait malheureusement beaucoup trop vite et a heurté la voiture d'un visiteur du Parc qui ne respectait pas le règlement. La circulation de transit ne peut évidemment pas ici, être blâmée.

M. Le Maire, demandons- nous tout de même qui sont ces gens qui transitent par ce chemin et qui dérangent tant les initiateurs de ce projet et voyons pourquoi ils sont coupables de ce qu'on leur reproche. Le gros bon sens nous dit que, cinq jours par semaine aux heures de pointe, les gens utilisent ce chemin parce qu’il est le plus court entre deux points, séparés par le Mont-Royal, pour se rendre à leur lieu de travail et en revenir. D'autres l'utilisent alors qu'ils vaquent à leurs occupations, par exemple faire de la livraison, ce qui cause parfois de légers bouchons aux extrémités du C.C. H. et qui d'autres encore? Ceux qui se rendent aux cimetières adjacents en passant par les deux entrées qui donnent sur le C.C.H. Bien sûr, et il ne faut pas les oublier, il y a ces autres méchants coupables! Ces gens à la retraite qui utilisent ce chemin sur toute sa longueur parce qu'ils l'aiment ce chemin, même si cela exige un détour. Et je les comprends car pour moi, toutes les occasions sont bonnes pour en faire autant! Alors, M. le Maire, je vous le demande, où est le mal, le danger dans tout cela ? Comment tout ce méchant transit prive-t-il ou menace-t-il les visiteurs du Parc? Surtout que pendant les cinq jours de semaine, les Montréalais sont au travail et ils ont bien d'autres choses à faire que de se promener dans le Parc! J’espère qu'on est d'accord là-dessus !

Cependant, il est bien vrai que durant la belle saison s'il fait beau les jours de semaine, on voit arriver en fin d'après-midi des familles entières, en voiture avec tout l'équipement nécessaire, y compris le poêle à bbq , pour pique-niquer. Les transiteurs l'ont compris et se font de plus en plus rares à ces heures et évitent de prendre le C.C.H. par crainte de se retrouver dans un petit embouteillage, surtout ceux-là qui en ont vécu l'expérience précédemment. Voilà pour la circulation de transit.

La fin de semaine, c'est une toute autre affaire. La circulation peut être très importante car les Montréalais prennent d'assaut le parc pour en jouir. Ceux-là, ce sont les vrais et authentiques usagers du Parc! C'est alors que s'opère une mystérieuse métamorphose : tout à coup, toutes les voitures sont alors considérées en transit, car la grosse barrière installée selon le plan du Projet Pilote interdit à tous les usagers du Parc d'aller plus loin. C’est quand même bizarre, cette interdiction de circuler en automobile sur tout le reste du C.C.H. et ce serait comme cela pour de bon! Comme réappropriation du Parc c'est réussi. Bravo!

En voulant ainsi fermer la porte au dangereux transit, sans bonne raison, on empêche la libre circulation si importante, qu'on vienne de l'est ou de l'ouest, et qui change tout. Ce Projet de coupure du C.C.H. a donc comme conséquence de confiner de part et d'autre de la barrière, les usagers du Parc comme on traite le transit et prive ainsi tout le monde du choix ultime de destination dans le Parc. Et c'est ainsi que s’envolent toutes ces options tant appréciées par tous les usagers depuis toutes ces années! Par ce zonage forcé, les autres zones deviennent difficiles d'accès, qu'on vienne de l’est ou de l’ouest, surtout si on doit le faire à pied en emportant avec soi les victuailles, les chaises, etc. Voilà, M. le Maire, comment on rend compliquées et pénibles des activités qui se faisaient fort bien depuis si longtemps!

Tandis que l'on projette de fermer le Parc du Mont-Royal à la circulation de transit, car c'est vraiment elle que l'on vise en tout premier lieu dans ce projet pilote, j'attire votre attention, M.le Maire, sur ce qui se passe à une autre extrémité du Parc du Mont-Royal. Je veux parler de l'Avenue du Parc, cette autoroute, s'il en est une, à six voies s.v.p., qui sépare le Parc du Mont-Royal du Parc Jeanne-Mance en passant entre les deux. C'est drôle, malgré l'important et constant volume de véhicules en transit sur ce segment, on ne parle plus ici de sécurité. Pourtant, surtout les dimanches, durant les longs mois de mai à octobre, des milliers de jeunes se faufilent entre les voitures et les autobus en transit pour venir se récréer aux rythme des tam-tams qui battent leur plein. Ce qui est le plus « renversant », c’est qu'il en est ainsi depuis des années sans que l'on s'inquiète de la sécurité de tous ces jeunes. On est obligé de conclure que le transit et les visiteurs font bon ménage sinon on aurait bloqué tout ce transit depuis longtemps. Pourtant tout cela se passe pas très loin du C.C.H. et de son dangereux transit!

M. le Maire, soyez assuré que de très nombreux transiteurs du Parc sont profondément frustrés par ce projet pilote dont ils font les frais inutilement et qui ragent, à titre de payeurs de lourdes taxes, du traitement de faveur dont jouissent tous ces touristes qui leur passent sous le nez, à plein autobus à deux étages en empruntant le C.C.H. sur toute sa longueur alors que les citoyens sont injustement punis pour des « crimes » qu'ils n'ont pas commis!

Toutefois cette coupure en deux qu'exige ce malheureux projet pilote a heureusement le don de nous faire comprendre combien le C.C.H. , tel qu'il est vécu depuis si longtemps, est un véri- table et nécessaire « cordon ombilical ».En effet, il est vital pour le Parc du Mont-Royal : Il facilite les choses pour ses nombreux usagers, il rend service à ceux qui entretiennent ce parc, il soulage à sa manière les différents artères autour de la montagne.En somme, il est tout ce que lui demandaient ses concepteur visionnaires. C'est pourquoi on a bien compris qu'il n’était pas question d'empêcher les autobus de ville et de tourisme de circuler sur toute la longueur de ce chemin, comme cela était voulu dès l'ouverture du C.C.H. . Ces concepteurs avaient vu juste. Ce C.C.H. tombait du ciel tellement il ouvre les portes à ce magnifique parc pour tant et tant d'utilisateurs et plus spécialement ceux qui ne peuvent aller à la campagne. Pensons aussi à tous ceux qui viennent aux deux grands cimetières sur ce même Mont-Royal, qui doivent maintenant faire de longs détours pour s'y rendre, les protestants, par exemple, venant de l'ouest passent par Outremont sur le Chemin de la Forêt où se trouve désormais l'entrée la plus proche. Alors que c'était si simple et non dérangeant par le C.C.H.

M. le Maire, êtes- vous allé faire un tour sur la Montagne la semaine depuis que le Projet Pilote est à l'essai? Si non, ça vaut vraiment la peine. C'est la mort là-haut : durant la semaine, le Parc est presque vide, les stationnements en témoignent, ils sont un peu comme des extensions des deux cimetières qui le côtoient! Est-ce vraiment ce que l'on veut? La fermeture du C.C.H. décourage la fréquentation du Parc, il n’y a pas de doute.C’est clair, l'administration Plante fera fausse route si elle persiste dans l'implantation définitive du projet pilote, malgré les évidences. II faut plutôt rouvrir le C.C.H. et tout simplement chercher ailleurs et autrement si l'on veut faire du Parc du Mont-Royal un parc encore plus exceptionnel possédant déjà une grande zone « classique » comme tant d'autres grandes villes du monde, grâce à son impressionnant Chemin Olmstead. Certes, cela ne veut pas dire que l'on ne devrait pas en augmenter la surface et le nombre de ses sentiers tout en tenant compte de ces nouveaux et nombreux usagers que sont les cyclistes et les skieurs de fond qui ont découvert ce que peut leur offrir cette montagne.

Ce qui nous invite à nous questionner justement au sujet de ces deux grands sports saisonniers pour lesquels le Mont-Royal est devenu un véritable aimant à l’année longue, soit pour l’un soit pour l’autre.C’est ce qui nous vaut maintenant ces grandes compétitions annuelles qui ont le don là encore de montrer combien notre ville fait bonne figure sur le plan international, pour la plus grande joie de tous! Voilà une excellente occasion d’augmenter le potentiel récréatif de ce Parc exceptionnel. En ce qui concerne ces deux sports si populaires, il faut maintenant voir sérieusement ce qui est à faire à tous les points de vue,pour satisfaire à ces pressantes réalités.

M. le Maire, quand il s'agit du Mont-Royal, il ne faut surtout pas oublier que les Montréalais aiment cette montagne en plein cœur de leur ville. C'est un amour qui dure depuis longtemps,à preuve, tous ces règlements qui la protègent maintenant. On doit être extrêmement prudent quant on veut y toucher. Cela exige de la vision et de l’imagination. C’est pourquoi, il faut absolument et nécessairement faire appel à de vraies compétences, à des créatifs de renom ( peut-être par le moyen de concours) en ne se fondant surtout pas sur des jugements erronés qui nous conduisent sur de mauvais chemins ou encore s’embarquer dans des projets qui ne tiennent pas la route parce qu'on aura mal compris les enjeux.

De plus en plus,la ville de Montréal est devenue cette pépinière de créateurs dans plusieurs domaines. Il faut que les projets qui concernent cette splendide montagne patrimoniale témoignent de cette réalité ainsi que son magnifique chemin C.C.H. Surtout, surtout, il ne faut pas penser, parce qu’un projet fait partie du programme d’un parti qui vient d’être élu, qu’il échappe pour cela à l’erreur. Le projet pilote, on le voit, en est clairement la preuve!

Si c’est le bonheur de ses concitoyens que l’administration Plante recherche, ce n’est pas en les enfermant, les confinant et en les frustrant par des clôtures et autres mesures qu’ils ne comprennent pas ou qu’ils contestent, qu’elle les rendra heureux! M. le Maire, de grâce n’allons pas bêtement ruiner une très belle et très pertinente réalisation de nos prédécesseurs parce qu’on aura pas été assez perspicace pour en comprendre et apprécier toute la valeur!

Permettez-moi, M.le Maire, de compter sur vous pour exercer des pressions auprès de l’administration en poste à l’Hôtel de Ville de Montréal pour que ce Projet Pilote meurt de sa belle mort au plus vite !!!

Alfred Bernier
24 septembre 2018



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Une touriste indignée

Détails
Publication : 19 septembre 2018
Par Mme Judith Paré

Journaliste indignée en tant que touriste à Montréal, face à une contravention plus qu'abusive reçue rue Outremont. Bien sûr en tant que non-résidente il est impossible de contester mais je tenais quand même à le faire...

borneFontaineMTL 002

CONTRAVENTION NO. 442 679 005
DATÉE DU 04/09/18 A OUTREMONT.QC

Objet : Borne invisible la nuit, faute de fanion jaune réfléchissant

À QUI DE DROIT

Sanary, France, le 16 septembre 2018

Cour Municipale, Ville de Montréal
C .P. 11046, Montréal , H3C 4Y2

Malgré qu’on m’ait dit qu’il était inutile de vous écrire, je prends la liberté de le faire, afin que des mesures soient prises pour corriger une situation qui, pour le moment, pénalise de pauvres victimes innocentes. (Le lendemain et le surlendemain, d’autres voitures avaient fait la même erreur que moi, et ce à 169 $ chaque fois)

Venant de France, j’avais une voiture de location pour rendre visite à mon fils au 785, av. Outremont. Arrivée à 22h, le 3 septembre, difficile de trouver des places de stationnement dans ce quartier de vignettes. Je me suis comptée chanceuse de trouver un espace à proximité du 785. Aucun panneau n’indiquait une interdiction, et toutes les voitures étaient de ce côté de la rue, je me suis donc sentie rassurée d’y laisser mon véhicule *.

Quelle ne fut pas ma surprise le lendemain d’y trouver une contravention de 169 $, je me dis il y a erreur !!!... J’apporte la contravention à un ami qui me dit :« Tu étais face à une borne-incendie. » « Non, je te jure que je n’ai pas vu de borne », mais il était 22 heures, « je vais retourner voir…»

Je me permets de vous démontrer par photos, prises en plein jour, la borne invisible la nuit… En bonne citoyenne, je joins aussi mon chèque… SI vous jugez honnête de l’encaisser, c’est que vous considérez qu’il n’y a pas lieu de mieux signaler cette borne avec un fanion jaune ou que l’emplacement est « très profitable à la mairie »; si vous prenez en compte ma remarque de signaler cette borne, je considérerai que vous ne devez pas, honnêtement, encaisser mon chèque de 169 $. Je n’ai aucun autre moyen, puisque je vis en France donc dans l’impossibilité de contester et aller en cour.

Je suis journaliste, et si je prends le temps de vous écrire c’est que j’espère pouvoir changer une situation qui me semble abusive pour le citoyen. Ni moi, ni le suivant, n’avons souhaité, volontairement, nuire à l’accès de cette borne… Et s’il y a faute, elle n’est vraiment pas de notre côté. Essayez un soir, vous verrez qu’on n’y voit rien !!!! Cette borne ne me semble pas réglo !!!

Comptant sur l’honnêteté proverbiale des Québécois, je demeure dans l’attente d’une réponse favorable à ma demande de non-culpabilité.

AGRÉEZ, MONSIEUR, MES SALUTATIONS DISTINGUÉES.

MME Judith PARÉ
LA JAMAIQUE B
85 impasse DES PRÉS
83140, LES LÔNES
FRANCE.

*J’aurais, bien sûr, pu reconnaître une borne portant le fanion jaune réfléchissant, pourquoi n’est-ce pas standardisé et uniformisé ET RÉFLÉCHISSANT…!!!????? Je plaide donc non coupable.

cc Journal la Presse et Journal d’Outremont



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Mes félicitations au personnel du Parc Garneau !

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Publication : 7 septembre 2018
Par Mme Tatiana Tourville

La saison de tennis s’achève dans un peu plus d’un mois et je tiens à souligner l’excellent travail réalisé par Francis, Jocelyn et Frédérique.

L’initiative prise par Francis de percer le fond des poubelles a fait en sorte qu’elles ne sont plus pleines d’eau stagnante et malodorante après une pluie, stoppant ainsi la prolifération de mouches et de moustiques. Ces messieurs ont également entrepris d’arracher manuellement les mauvaises herbes qui envahissaient le pourtour des courts de tennis : un laborieux travail qui est plus durable qu’une tonte mécanique et bien plus écologique qu’un épandage d’herbicide. Je leur dis BRAVO ! Je souhaite que les travaux publics de la Ville continuent de leur fournir tout le soutien dont ils ont besoin afin de les encourager dans leur travail.

Tatiana Tourville



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L’odonyme Thérèse-Lavoie-Roux, un mauvais choix

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Publication : 7 septembre 2018
Par M. Normand Lester

L’Université de Montréal a accepté que l’axe central de son nouveau campus sur le site de l’ancienne gare de triage d’Outremont porte l’odonyme « Avenue Thérèse-Lavoie-Roux » au lieu de celui d’un de ses plus éminents anciens professeurs, l’Outremontais Pierre Dansereau.

L’U de M et son recteur affichent encore une fois un mépris arrogant pour tout ce qui est Outremont et je propose qu’en tant qu’Outremontais on s’en souvienne et qu’on leur rende la pareille.

D’abord, voici deux autres exemples récents de ce mépris effronté. L’ U de M a donné le nom de Campus MIL plutôt que Campus Outremont à son nouveau complexe des sciences. Elle a aussi accepté de donner un nom mohawk à un parc situé sur le terrain qui lui appartient au « Sommet Outremont » alors qu’elle aurait dû lui donner un nom autochtone lié à l’histoire de Montréal. « Tutonaguy » par exemple. Les Mohawks sont des Américains qui n’ont rien à voir avec le Québec. Sinon d’avoir mené des campagnes d’extermination contre les indigènes d’ici alliés des Français.

Mais revenons au cas Pierre Dansereau. L’Université de Montréal a ainsi désavoué de façon impudente un de ses plus illustres professeurs acceptant plutôt de donner le nom de Thérèse Lavoie Roux à l’avenue sur laquelle est situé son nouveau Complexe des Sciences. Madame Lavoie-Roux était une bonne, honnête et sympathique personne à ne pas en douter. Mais la trace qu’elle laisse dans l’histoire est anecdotique : celle d’avoir été ministre libérale à Québec et sénatrice conservatrice à Ottawa. Le critère décisif dans son choix est qu’elle était une femme. Rien d’autre ne l’explique ou ne le justifie. La rectitude politique qui étouffe notre époque l’exigeait et l’opération Toponym’Elles l’a imposé.

Voici quelques-unes des réalisations qui méritaient à Pierre Dansereau d’avoir son nom sur la rue où est située la Faculté des Sciences qu’il a lui-même dirigée dans les années 50. Il fut aussi directeur de l’Institut botanique de l’université qui aujourd’hui le renie de façon éhontée. Grand scientifique et humaniste, Pierre Dansereau, est considéré comme un des pères de l'écologie moderne. Il est né et a vécu une grande partie de sa vie à Outremont. Directeur adjoint du Jardin botanique de New York, il enseigna aussi la botanique et la géographie à l’Université Columbia. Comment le recteur et l’U de M peuvent ainsi insulter sa mémoire ?

S’il fallait absolument donner le nom d’une femme à cette avenue, je suggérerais celui de Blanche van Ginkel, une grande architecte et urbaniste qui a enseigné à l’Université de Montréal. Alors qu’elle travaillait à l'Atelier Le Corbusier à Paris en 1948, elle a participé à la création de la célèbre Cité radieuse de Marseille, un chef-d’œuvre du modernisme architectural. Elle fut la première femme à siéger au conseil d'administration et au bureau exécutif de l'Ordre des architectes du Québec. Doyenne de la faculté d'architecture de l’Université de Toronto de 1980 à 1982, elle fut la première femme à occuper un tel poste au Canada. Mais, j’en suis sûr, les roides militantes qui dictent les choix de Toponym’Elles n’ont jamais entendu parler de Blanche van Ginkel. Pas plus que les timides et chafouins responsables de l’U de M qui se sont docilement soumis à leurs dictats.

J’espère que tous les Outremontais se rappelleront de ces faits la prochaine fois que l’U de M sollicitera leur générosité ou leur soutien. Ce sera à notre tour de lever le nez sur l’université et son recteur, s’il est encore là. Moi en tout cas, je m’en souviendrai.



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Insalubrité sur de L’Épée : 2 lettres ouvertes

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Publication : 7 septembre 2018
Par M. François Audet et Louise D’Aoust

Exaspération et en manque d’options citoyennes

Une lettre ouverte de M. François Audet

Depuis au moins 2 ans et de manière régulière, cette situation se répète. Le recyclage du mercredi ne passe pas et s’accumule avec les déchets du jeudi sur la rue de l'Épée et plusieurs rues adjacentes de ce que j’ai pu voir. Je n’ai pas besoin de vous dire qu’avec la canicule, l’humidité, et le manque de civilité de certains voisins quant à la gestion des déchets : odeurs, ratons laveurs et insalubrité sont à l’honneur à Outremont. La petite photo en témoigne. La situation a été partagée déjà à l’Ombudsman (cc) de la ville. De même qu’à la Conseillère municipale Mindy Pollack qui se fait aussi silencieuse qu’absente comme à son habitude. Quels sont nos recours à partir de maintenant? Déménager ? C’est déjà ce que plusieurs ont fait. Quand allez-vous enfin pénaliser et changer d’entrepreneur? C'est une situation hors du contrôle, insalubre et complètement inacceptable aux taxes qui nous sont ponctionnées. Merci de faire en sorte que la collecte se fasse dans les plus brefs délais.

François Audet
Propriétaire av. de L'Épée

Encore le recyclage

Une lettre ouverte de Mme Louise D’Aoust

Je suis également propriétaire de deux demeures sur la rue de l’Épée à Outremont. J’ai été très et même trop tolérante jusqu’à maintenant par rapport à cette situation déplorable qu’est l’incapacité de la ville à assurer le ramassage du recyclage. Pouvez-vous nous expliquer : Pourquoi cette problématique est récurrente? Quelles sont les solutions que nos élus envisagent rapidement pour contrer cette problématique qui est inacceptable ? Devons-nous dénoncer la mauvaise gestion de nos élus dans les médias afin que cette situation cesse de se répéter?

Louise D’Aoust
Propriétaire av. de L'Épée



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Lettre aux candidat(e)s

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Publication : 28 août 2018
Par M. David DesBaillets

Re :Transfert de l’Équipe Enfance Famille du CLSC Van Horne au CLSC Côte-des-Neiges

Chers candidats, chères candidates,
Je vous écris en tant que citoyen et électeur qui habite la circonscription de Mont-Royal-Outremont depuis quelque temps, pour vous faire connaître mes préoccupations par rapport à l’avenir des services offerts par notre CLSC local, situé au 1271 avennue Van Horne.

Récemment, selon mes informations, une nouvelle responsable du Programme Enfance Famille a imposé un déplacement des membres de l’équipe Enfance Famille du CLSC Van Horne au centre de services Côte-des-Neiges. Donc, aucune présence en permanence et un manque de proximité et d’expertise dans les soins. On est concerné par la diminution de l'accessibilité des services spécialisés pour cette clientèle en Enfance Famille au CLSC Point de Service Outremont et un déménagement dans un quartier qui se retrouve à l’extérieur d’Outremont, et pas forcément accessible aux Outremontais. De plus, aucune raison pour ce déplacement n’était fournie à la population.

Comme parent d’Outremont, où il y a un taux de natalité élevé, je voudrais m’assurer que les services mensuels de septembre en juin, offerts aux parents et bébés, notamment le « Club Familles d’Outremont » celui que, personnellement, je connais très bien, continue à être offert dans le territoire.

Cela est troublant, parce que cela fait partie des compressions plus larges des quatre dernières années en services des santés partout au Québec. Également, ça veut dire que les professionnels en santé, en particulier les infirmiers, les infirmières et la nutritionniste, risquent d’avoir moins de continuité de soins avec les familles d’Outremont, vue que les prestations à notre CLSC vont être désormais transférées à une équipe de professionnels plus large qui n’est pas basée dans notre quartier.

Cela dit, je pose les questions suivants au candidats et candidates des partis provinciaux:

« Pouvez-vous de nous promettre de renverser ces nouvelles mesures nuisibles et nous garantir que, si vous êtes élu(e)s, vous allez défendre le CLSC Van Horne et nous assurer que ses portes restent ouvertes pendant votre mandat? »

Veuillez accepter mes salutations les plus distinguées,
David DesBaillets, av. Bernard.



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BOULEVARD DOLLARD À OUTREMONT : DE GUINGUETTE À SPORT EXTRÊME

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Publication : 20 août 2018
Par Mme Mariclaude Ouimet

Ah ! La guinguette du boulevard Dollard dont la courte vie cet été n’aura duré que 23 jours ! Des lignes de jeu (serpent/échelle, marelle, zigzag pour trottinette/vélo/planche à rouler) tracées sur la chaussée, un terrain de pétanque, quelques bancs et chaises, des tables de pique-nique et un carré de sable (toujours là) installé sur une pelouse déjà fortement fragilisée par la sécheresse. Une chaleur accablante se dégageant du bitume, les quelques familles qui ont fréquenté cette guinguette ont pu heureusement se rafraîchir à la fontaine du parc Raoul-Dandurand, legs de l’administration précédente. Il aurait été tellement plus judicieux, de la part de l’équipe Tomlinson-Patreau-Magini-Pollak de Projet Montréal, d’investir la subvention montréalaise de 20,000 $ à la bonification de nos espaces de vie permanents plutôt qu’à un projet éphémère: restauration du mobilier urbain, achat de tables de pique-nique pour les enfants, tracés de jeu sécuritaires dans les allées des parcs, abreuvoirs à hauteur des petits, installation d’un parasol fixe pour la pataugeoire Kennedy, bases fixes pour accrocher des hamacs à l’ombre des arbres, fourniture de coffres à jouets/jeux communautaires dans les aires destinés aux enfants , etc…

Le 6 août (soit il y a une dizaine de jours), réouverture du boulevard Dollard à la circulation automobile alors que la chaussée n’a même pas été nettoyée des lignes de jeu. Les enfants qui sont interpellés par ces jeux de rue n’auront peut-être pas conscience qu’ils sont sur une voie pour des véhicules. L’équipe Tomlinson-Patreau-Magini-Pollak de Projet Montréal fait preuve d’une très grande irresponsabilité quant à la sécurité des enfants, d’autant plus que ce tronçon de rue est bordé par deux écoles et que le retour scolaire s’en vient à grands pas.

Le duo Magini-Pollak plaidera volontiers l’ignorance de cette dangereuse aberration municipale : difficile de s’intéresser à ce qui se passe dans Outremont quand on n’y habite pas !

Mariclaude Ouimet
Résidente d’Outremont



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Les garderies au pavillon Strathcona ?

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Publication : 20 août 2018
Par Mme Christine Gélinas-Elie

La relocalisation des garderies du territoire d'Outremont sont imminentes et inévitables. Pourquoi ne pas s'entendre avec l'Université de Montréal qui de son côté, fermera son pavillon de géographie situé au 520 Chemin de la Cote- Ste-Catherine?

Cette école (Pavillon Strathcona ) est déjà aménagée en classes et dispose d'un grand terrain de jeux à l'arrière. De plus, le parc Beaubien situé en biais, offre un espace vert tout aménagé aux tout-petits qui pourraient en profiter tous les jours. Le bâtiment pourrait y accueillir facilement les deux garderies en quête d'un nouvel espace.

L'îlot St-Viateur pressenti pour y construire une garderie serait ainsi préservé pour un parc tel que destiné au départ. En effet, malgré la proximité des parcs Outremont et Beaubien, l'arrondissement manque cruellement d'aménagements verts sportifs pour la tranche d'âge 12-18 ans. Cet espace pourrait donc être repensé avec un équipement comme on en voit dans d'autres arrondissements et d'autres villes pour les jeunes, soit avec des structures pour y faire des exercices: barres asymétriques, etc... Ou encore, paniers de basketball, ou autre équipement adapté aux sports pour les plus vieux. Les installations déjà déjà présentes ailleurs telles que les balançoires et carrés de sable qui s'adressent aux plus petits.

Les adolescents sont les mal-aimés de l'arrondissement et il serait génial de saisir cette occasion pour leur offrir un espace privilégié pour leurs besoins.

Aux élus d'en faire une réalité!
Christine Gélinas-Elie, av. Rockland.



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Un manque de tolérance au sujet du stationnement

Détails
Publication : 13 août 2018
Par Monique Hamelin

Monsieur Philipe Tomlinson, maire d’arrondissement à Outremont.
En réponse à mon courriel du 2 août 2018, vous me répondez le même jour que :

« Oui nous avons dû procéder à un changement pour ce genre de demande et voici la raison :

 

Depuis que l'octroi des infractions de stationnement a été remis au privé par l'ancienne administration montréalaise, c'est maintenant une firme privée qui s'en charge (G4S, que l'on voit souvent dans nos rues). 

Cette firme ne tient pas contre des tolérances de stationnement en place depuis des années à Outremont. Comme vous le saviez déjà, auparavant, un simple appel était suffisant pour que la sécurité publique puisse savoir si une voiture avait reçu la tolérance ou non. Les informations étaient directement transmises à l'interne, ce qui facilitait le processus et cela fonctionnait très bien.

 

G4S ne veulent pas tenir compte des avis donnés seulement par téléphone. Ce qui veut dire qu'il y a plusieurs voitures qui, même ayant reçu le OK au téléphone, ont quand même reçu des infractions de stationnement.

Notre solution au problème, c'est-à-dire de laisser en place le principe de tolérance, est de donner aux demandeurs un papier qu'ils peuvent mettre dans leur fenêtre afin de clairement démontrer qu'ils ont reçu le OK de l'arrondissement.

Ceci implique par contre une visite au Bureau d'accès Montréal (située à l'hôtel de ville, au 543 Côte Sainte-Catherine) pour recevoir un papier de confirmation, pour mettre dans le pare-brise.

 

C'est sûr que c'est un changement que nous aurions voulu éviter, mais la situation avec G4S nous force à l'implanter.

 

Nous sommes désolés pour le manque de communication sur le sujet et nous espérons que vous continuerez à profiter de cette mesure fort utile même avec ce changement de fonctionnement. 

Au plaisir!
Philipe Tomlinson
Maire Arrondissement d'Outremont
»

Je reste abasourdie par le fait qu’une municipalité ou un arrondissement qui passe un contrat avec une entreprise accepte que celle-ci change les règles et place son client devant le fait accompli. La ville centre ou l’arrondissement semble accepter le changement sans défendre le service qu’elle ou il veut continuer de rendre aux résidents. C’est tout simplement incompréhensible. Cette administration de Projet Montréal place ses résidents dans des situations kafkaesques… J’explique.

La situation avant le 1er août 2018
Les panneaux de stationnement indiquent que c’est pour l’usage exclusif des résidents avec vignettes ou ils indiquent que pour qui n’a pas sa vignette, la tolérance est de deux heures. Lorsque nous avions des invités pour un repas ou une soirée, un appel à la Sécurité publique suffisait pour octroyer une tolérance pour plus de deux heures. Pour un séjour de plus d’une journée, nous devions obtenir un permis papier.

La situation actuellement
Nous ne pouvons plus avoir de tolérance téléphonique pour plus de deux heures sur simple appel téléphonique à la Sécurité publique. Pour chaque invité, on nous demande de passer au BAM (Bureau Accès Montréal – ouvert de 8 h à 16 h 30 du lundi au jeudi et de 8 à 13 h le vendredi). Pas simple pour les gens qui travaillent sans parler de l’aberration de se présenter au BAM pour un invité qui arrive à l'improviste !

Si nous ne passons pas au BAM, cela veut dire que nous devons mettre une alarme en marche à l’arrivée de nos invités et leur dire que durant un repas ou une réunion ils devront aller changer leur véhicule de place !!! Autre solution, aller se stationner dans le Mile-End ou sur les stationnements payants.

Outremont devient un lieu où les visites impromptues sont compliquées et où les gens n’ont plus la liberté de garer leur voiture dans un périmètre assez proche pour la soirée, car il n’existe pas de places sans vignette pour tous.

Même le service de voiturier sur Laurier offre 3 heures de stationnement sur rue, si je ne fais pas erreur !!! À moins que lui aussi doive à l’avenir aller se chercher des permis au BAM !

À Outremont, je ne crois pas qu’il reste des zones où des non-résidents peuvent stationner pour plus de deux heures sans vignette. Cette situation découle du fait qu’il y a de nombreuses années, les résidents avaient un problème de stationnement autour de chez eux particulièrement le jour, car des gens de l’extérieur laissaient leur voiture pour la journée et prenaient le bus ou marchaient jusqu’à leur lieu de travail. Les vignettes ont permis aux résidents de retrouver un endroit où garer leur voiture près de sa résidence.

Le système proposé n'est pas viable. Nous vous demandons de revenir à la situation qui prévalait avant le 1er août 2018, soit que sur simple appel nous puissions demander des tolérances pour nos invités.

Monique Hamelin
Avenue Durocher



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Confusion autour du bac brun

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Publication : 13 juin 2018
Par Jacques Martin

Bonjour,
Je suis résident d’Outremont. Notre arrondissement a complètement foiré du point de vue des communications en ce qui a trait au lancement de la campagne pour les bacs bruns.

1. Les bacs bruns ont été distribués il y a un peu plus d'un mois sans mentionner quand débuterait la collecte. En fait, le calendrier imprimé n’indiquait pas de date, mais uniquement le jour de la collecte, soit tous les lundis.

Résultat : le lundi suivant, de nombreux résidents enthousiastes ont amenés leur bac à l’endroit indiqué (dans notre cas il s’agit de la ruelle Durocher). Bien sûr, il ne s’est rien passé, et nous avons tous ramené notre bac à la maison. Les plus débrouillards sont allés sur le site web de l'arrondissement pour finalement comprendre que la collecte débuterait seulement le 11 juin.

2. Lundi 11 juin, nous sortons nos ordures ménagères ainsi que le bac brun. J’ai croisé une voisine qui hésitait, en disant que dorénavant seuls les bacs bruns seraient ramassés les lundis, et que les ordures seraient seulement les jeudis. Effectivement, seuls les bacs bruns ont été ramassés, et la ruelle est maintenant jonchées de sacs verts à moitié éventrés qui ne seront vraisemblablement ramassés que les jeudis, même si le site web indique toujours que les ordures seront les lundis et jeudis, ainsi que le calendrier imprimé.

C-O-N-F-U-S-I-O-N totale !!

Je ne sais pas qui est le Responsable des communications à l’arrondissement, ni celui de la collecte des résidus, mais il est clair que ces deux personnes ne se parlent pas ! Est-ce qu'on se fout à ce point des résidents payeurs de taxes pour manquer à ce point de coordination et de communication ?? Une belle gaffe pour notre maire !

Jacques Martin



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