« Pour garder le sentiment de paix et de quiétude que procure le parc Outremont, il est important de ne pas changer les installations qui fonctionnent », argumente Sylvie Potvin en évoquant divers aménagements : Le parc pour enfants, l’éclairage et les réverbères, les soins jardiniers, les toilettes et l’entretien du trottoir pavé. Mais « d'où est venue la proposition de faire de la construction au parc Outremont et quel est le but d'une possible buvette ? », questionne-t-elle.

Alors que le maire rappelait qu’il n’est pas question de construction mais de remettre à neuf le chalet et les installations du parc, il a évoqué l’éventualité pour les organisateurs d’évènements spéciaux de disposer d’un espace occasionnel de buvette pour agrémenter leurs activités. Il ne s’agit donc pas d’ouvrir un café-terrasse.
Jean-Marc Corbeil a insisté sur l’horizontalité du parc qui, à l’instar de celle de la mer, repose et détend. « Il est important de bien réfléchir aux altérations du parc et de la volumétrie des installations. »
Conseillère en charge des parcs de l’arrondissement, Valérie Patreau est alors intervenue pour rappeler les études historiques et patrimoniales faites sur ce projet. « On est loin de vouloir dénaturer le parc, bien au contraire. Nous avons besoin d’un espace commun, rénové et embelli pour les familles et les enfants. »
Le défi de rejoindre toute la population « Quelle est votre stratégie pour rejoindre tous les Outremontais et tous les groupes d’âge ? », demande Christa Japel à propos du sondage sur le parc Outremont. Dans le précédent sondage (2018/2019), « seulement 5% de la population ont été rejoints De plus, 80% des répondants étaient âgés de 50 ans et moins, alors que ce groupe d’âge représente 65% de la population. »
« Pour cela, j’invite tous les Outremontais.es à s’abonner sans tarder à l’infolettre bilingue de l’Arrondissement, répond Valérie Patreau, mais aussi, si ce n’est déjà fait, à répondre au sondage sur notre site internet. À ce jour, ajoute-elle, le sondage cumule plus de 1000 répondants. Avec 2 à 4 personnes par foyer répondant, notre sondage aura déjà touché beaucoup plus de résidants. »
« De plus, complète le maire Tomlinson, en plus du sondage, il y a eu des distributions de lettres, des affiches, des annonces dans les journaux locaux et sur les réseaux sociaux… »
Une pétition s’invite au débat
« Comment seront intégrés les résultats de la pétition déposée au conseil en janvier dans l’actuelle consultation publique de l’Arrondissement ? ». Selon Marie-Louise Gay, les « 4600 signataires s’opposent au comptoir-café, à l’agrandissement du chalet et aux ajouts d’activités proposés dans ce parc. Ils demandent de rendre les toilettes publiques plus modernes, d’améliorer l’aire de jeux en conservant sa dimension et de revoir les sentiers. »
« Je suis déçu par cette approche, répond Philipe Tomlinson, via une pétition au lieu de prendre le sondage mis en place par l’Arrondissement comme lieu démocratique et participatif. J’ose espérer que la nouvelle mouture du sondage saura satisfaire vos attentes et accueillir vos commentaires. Ce sera selon moi une bien meilleure façon de faire avancer les choses. »
« D’autant plus, Madame Gay, poursuit le maire, que nous partageons beaucoup de choses concernant l’avenir du parc Outremont : pas de nouvelles constructions, maintenir son aspect bucolique, améliorer l’aire de jeux, remettre les toilettes à neuf et les moderniser pour les ouvrir 12 mois par année : on tient compte de votre pétition… »
Revoyez le conseil municipal du lundi 1er février ici !
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Commentaires
Au 5 février, la pétition A la défense du parc Outremont compte 4668 signatures dont la moitié de résidents de Montréal et d'Outremont. Alors, selon madame Patreau, combien de personnes réprésente cette pétition ?