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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 1 mai 2014

 
Le Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu. Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse, même si le numéro civique de celle-ci ne sera pas publiée. : info@journaloutremont.com. Vous pouvez réagir à un propos en cliquant sur Ajouter un commentaire.


Mathilde BLAIS2Elle était notre amie

(1er mai 2014) Bien que n'étant pas d'Outremont, Mathilde Blais, la cycliste de trente-trois ans écrasée sous un véhicule lourd lundi le 28 avril, fréquentait, il y a quelque temps, nos cafés de l'avenue Van Horne, notamment Le Paltoquet. Apprise seulement le lendemain, la nouvelle que la victime de cette tragédie était notre amie fut rapidement propagée par téléphone et par courriel. Nous en sommes tous consternés. Par sa douceur, sa grande culture, son intelligence et son humilité, cette jeune orthophoniste avait gagné notre affection et elle était appréciée de tous.

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 12 mars 2014

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Photo Cabane
Cabanes en … harmonie
Par Léon Gagnon

Au conseil d’arrondissement de janvier dernier un citoyen, Pierre Bellec, a remis en question certains règlements d’Outremont. Il s’en est pris notamment au règlement encadrant les cabanes temporaires. Étonnant ! D’où vient ce règlement? Il y a une dizaine d’années des citoyens d’Outremont se sont plaints aux gestionnaires de notre arrondissement relativement à cette pratique d’installer en automne des cabanes temporaires sur les balcons autour des maisons. Ils ont indiqué que cette pratique avait de nombreux inconvénients, notamment :

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 3 mars 2014
 
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image
État de la situation du 1420 boul. Mont-Royal
Par Jean-Claude Marsan

L’ancienne maison-mère des Sœurs-des-Saints-Noms-de Jésus-et-de-Marie (1923-25) se classe au 9e rang des 80 immeubles significatifs du patrimoine immobilier des communautés religieuses à Montréal. Elle fait partie intégrante de l’arrondissement historique et naturel du Mont-Royal, lequel est occupé à près de 60% par des institutions publiques, à 30% par des parcs, dont le Mont-Royal, et par des résidences privées pour le reste. Il s’agit d’un paysage culturel patrimonial unique en son genre au Canada.

Acheté à prix de faveur par l’Université de Montréal en 2003, et considéré par le recteur de l’époque, monsieur Robert Lacroix, comme l’une des plus heureuses acquisitions de l’histoire de l’institution, l’immeuble a fait l’objet d’un début de rénovation bien planifiée. Complétée, cette dernière aurait doté le campus d’un pavillon performant, situé à quelques minutes de marche d’une station de métro sous-utilisée (Édouard-Montpetit).

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 9 février 2014
 
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piste cyclableAU SUJET DU DÉNEIGEMENT DE LA PISTE CYCLABLE
par Pierre Joncas

À l'assemblée du Conseil d'arrondissement du 3 février, un riverain du chemin de la Côte Sainte-Catherine s'est dit traité comme un citoyen de seconde classe. Il avait reçu un avertissement lui signalant l'interdiction de déposer la neige de son entrée de garage sur le domaine public, pratique tolérée partout ailleurs à Outremont malgré un règlement l'interdisant. Le règlement en question, ai-je appris de source tout à fait fiable, fut adopté sous l'administration Choquette, mais, dès le début, il s'est révélé inapplicable. Il n'a toutefois jamais été révoqué.

La mairesse a répondu à l'intervenant en soulignant l'évolution vers le «développement durable» et le «transport actif». À sa demande, le Directeur général a enchaîné. Reconnaissant l'exactitude des propos du citoyen, il a confirmé ceux de la mairesse à l'effet que l'interdiction s'appliquait à l'ensemble de l'arrondissement. Cependant, a-t-il expliqué, vu les entraves créées à la circulation des vélos par l'enneigement de la piste, on avait priorisé le chemin de la Côte Sainte-Catherine pour sa mise en vigueur. Aussi a-t-il laissé prévoir son application générale lors de prochaines tempêtes de neige. La mairesse a repris la parole pour évoquer la possibilité de facturer tous les résidants dont la neige serait déversée sur la voie publique; le produit des montants perçus, a-t-elle suggéré, pourrait être versé dans un «fond de développement durable».

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 17 janvier 2014
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Durant un an, le cinéaste Guillaume Sylvestre a filmé les adolescents de notre école secondaire publique, PGLO, ou Paul-Gérin-Lajoie d'Outremont. Le résultat est un documentaire, Secondaire V, qui a suscité bien des réactions. Voici la lettre ouverte que nous avons reçue le 13 janvier dernier provenant de 2 anciens étudiants de PGLO.


IMG 0888 250«Secondaire V, comme, genre», LA RÉPLIQUE (ou l’art de se tirer dans le pied)

En réponse à Madame Sophie Durocher

Tout au long de l’année scolaire 2011-2012, le cinéaste Guillaume Sylvestre est venu tourner des parcelles de vie étudiante à l’école publique Paul-Gérin-Lajoie d’Outremont (PGLO), pour aboutir à ce qu’il veut visiblement faire passer pour une représentation de l’école publique québécoise dans son documentaire « Secondaire 5 ».

Sophie Durocher du Journal de Montréal et les quelques milliers de gens qui la lisent sont révoltés par ce film, ou plutôt par la véritable image de l’école publique que le documentaire dévoile, enfin, au grand jour.
« Il faut le dire haut et fort : ce qu’on voit dans ce documentaire, si c’est représentatif de ce qui se passe dans les autres écoles publiques du Québec, est une catastrophe. »

Nous tenons à vous rassurer, Mme Durocher, nous tenons à vous rassurer, citoyennes et citoyens éclairé(e)s qui ont connus la vraie discipline sur les bancs d’école à une époque ô combien plus rationnelle et responsable : non seulement ce n’est pas représentatif des autres écoles publiques, mais ce n’est même pas représentatif de PGLO.
Vous avez raison de vous soucier de notre système d’éducation et de vous révolter devant de telles scènes. Mais en étayant sur ces images choisies d’avances, donc biaisées, en n’ayant visiblement jamais mis les pieds dans une école publique dernièrement, vous incarnez ce qu’est le véritable fléau de notre société : la désinformation.

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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 15 octobre 2013
Un message à sens unique
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pglDurant un an, le cinéaste Guillaume Sylvestre a filmé les adolescents de notre école secondaire publique, PGLO, ou Paul-Gérin-Lajoie d'Outremont. Le résultat est un documentaire, Secondaire V, qui a été présenté Cinéplex Odéon Quartier Latin le 12 octobre 2013, dans le cadre du Festival du nouveau cinéma. Un mère d'étudiants de l'école nous fait parvenir cette lettre d'opinion critique à l'égard de ce film.

(15 octobre 2013) La curiosité qui m'a poussée à aller voir le film Secondaire V de Guillaume Sylvestre était nourrie par le fait que mon adolescent fréquente l'école Paul-Gérin-Lajoie-d'Outremont (PGLO) depuis le début de son secondaire et que ma jeune cinéaste en devenir y a étudié lors de ses récentes années au secondaire.

Mon aînée ayant choisi en 2006 cette école de quartier pour sa concentration en Art Dramatique, tous les membres de notre famille avons déménagé nos pénates dans le quartier afin de lui offrir une qualité de vie exempte de transport et, surtout, une expérience au secondaire dans un milieu de vie ''à échelle humaine''. Ainsi donc, PGLO a été choisie et n'a pas été un passage obligé pour mes deux jeunes.

Au sortir de la représentation, une amertume, voire une colère, s'est installée en moi, telle une force qui m'encourageait à crier tout haut ma déception quant à cette œuvre. Ma réaction n'est en aucun point dirigée vers la qualité cinématographique du documentaire. Toutefois, les choix éditoriaux de Guillaume Sylvestre ne traduisent en rien l'expérience que j'ai eue de PGLO à travers le vécu de mes jeunes. C'est un choix, je ne peux en discuter. Je suis cependant fort inquiète de l'image que projettera cette œuvre auprès des parents moins impliqués dans le quotidien de leurs jeunes qui fréquentent l'école PGLO ainsi que de celle projetée auprès des parents qui actuellement ''magasinent'' une école publique pour leurs jeunes. En effet, le documentaire laisse très peu de place, voire aucune place, aux exemples d'élèves qui y vivent (ou y ont vécu) un séjour positif, motivés et empreints d'une acceptation des règles encadrant leur réussite et encore moins à ceux ayant bénéficié des mesures prises par l'équipe-école pour favoriser leur accomplissement. En d'autres termes, un seul côté de la médaille nous est présenté dans ce documentaire alors que la réalité quotidienne laisse place à d'autres types d'élèves, voire à d'autres types de comportements et d'attitudes. Là où le bât blesse, c'est qu'à aucun moment je n'ai perçu que le réalisateur annonçait que ce portrait en était un parmi d'autres, beaucoup plus nuancés que celui qu'il a choisi de présenter. Seul devant la scène, ce message à sens unique risque de ternir l'image non seulement de l'école PGLO, mais également celle de l'école Publique. Oui les adolescents sont beaux, oui les adolescents ont des choses à dire, mais NON ils ne portent pas tous le même discours et ils ne nourrissent pas tous la même amertume face au monde adulte et encore moins une telle attitude d'irrespect envers le système scolaire et envers leurs parents.

Catherine Chevrier, Outremont
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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 4 juillet 2013
La défusion d’Outremont est-elle souhaitable ?

hotel de villeLe Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu.  Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse, même si le numéro civique de celle-ci ne sera pas publiée. : info@journaloutremont.com. Consultez d'autres lettres à l'éditeur sur la rubrique Opinions en cliquant ici.

(4 juilllet 2013) Plusieurs journaux ont fait écho à une rumeur, accréditée par la mairesse Marie Cinq-Mars et le conseiller Louis Moffatt, qu’Outremont serait annexé à un arrondissement voisin ou démembré et réparti entre le Plateau-Mont-Royal et Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce (Le Journal d’Outremont, édition papier de juin ; Le Point d’Outremont, 26 juin, Le Devoir, 28 juin). Un citoyen, Yves Létourneau, a lancé le mouvement « Reprenons Outremont » et mis en ligne une pétition électronique demandant la défusion, sans toutefois en préciser le destinataire : cette initiative jouit de l’appui de Mme Cinq-Mars et de M. Moffatt.

Entre autres désavantages de la centralisation accrue à Montréal, la mairesse évoque la perte du contrôle de ses dépenses et du recrutement de ses fonctionnaires. Elle déplore également le nivellement par le bas de la cour de voirie et du déneigement. Le conseiller du district Claude-Ryan voit dans la centralisation un bris du contrat aux conditions duquel les Outremontais auraient consenti au maintien de la fusion lorsqu’en 2004 l’occasion leur fut offerte d’en sortir. Seulement 2,6 p.c. des résidants en possédant le droit avaient alors signé le registre, nettement en deçà du 10 p.c. requis pour déclencher un référendum. Selon la mairesse et le conseiller, en votant pour reprendre leurs prérogatives, les résidants de Westmount et de Mont-Royal n’ont pas subi, comme ceux d’Outremont, une centralisation nuisible à leurs services. Ces deux villes, jugent nos deux élus, s’en portent mieux : je partage leur jugement.

Deux questions me viennent à l’esprit.

1. La défusion d’Outremont est-elle souhaitable ? Pour les raisons évoquées par la mairesse et le conseiller, et pour d’autres, je crois fermement que oui. Qu’il me soit toutefois permis de rappeler que le mutisme des conseillers de l’époque, dont Mme Cinq-Mars,  et du maire Stéphane Harbour, démissionnaire depuis, a assuré un nombre dérisoire de signatures au registre (427) et, par conséquent, la renonciation au référendum.

Un dépliant du ministère des Affaires municipales résumant une étude des conséquences et des coûts du « démembrement » de la Ville de Montréal et de la reconstitution de l’ancienne Ville d’Outremont avait promis la diffusion d’informations sur l’emplacement et les jours d’ouverture des registres. Contrairement à l’arrondissement de Mont-Royal, aucun document porteur de ces renseignements n’a franchi nos fentes à lettres. Il m’a fallu m’enquérir à l’Hôtel d’arrondissement. Mécontente d’être dérangée, une fonctionnaire m’a affirmé que j’aurais pu les trouver dans La Presse. J’ai vérifié, car je lis rarement ce quotidien : ils y avaient été enfouis dans une livraison épaisse.

Aux élections de 2003, le Parti libéral avait promis, si élu, d’autoriser la défusion aux arrondissements qui la souhaiteraient. Porté au pouvoir, il s’est acquitté de son engagement en plaçant démesurément haute la barre référendaire pour la défusion, et en assortissant d’un prix très élevé la récupération de compétences amoindries.

En 2008, lors de l’adoption de la nouvelle charte de Montréal, source de la perte de compétences par les arrondissements, la mairesse Cinq-Mars et le conseiller Moffatt, élu en 2005, se sont tus. Aujourd’hui, ils semblent le regretter.

« J’étais contre les fusions forcées, c’était anti-démocratique. On se l’est fait passer à travers la gorge. Mais on a eu un maire de Montréal qui était d’Outremont… On l’a donc soutenu » affirme Mme Cinq-Mars (Le Point). Drôle de logique et aveu révélateur : pour la mairesse, l’allégeance locale justifie la renonciation aux convictions. Elle enchaîne : « Je ne peux pas promettre qu’on va l’avoir notre défusion ». Sage précaution vu l’insuccès, malgré un engagement pourtant clair de son parti de maintenir à Outremont le camion-échelle, déplacé depuis à Verdun dont le maire était responsable de la sécurité publique au comité exécutif.

2. Si souhaitable puisse-t-elle être, la défusion d’Outremont est-elle réalisable ?

La mairesse affirme : « Il faut aller à Québec négocier. Il faut rencontrer notre député provincial, Raymond Bachand, pour avoir son appui. J’ai aussi rendez-vous en août avec le ministre de la métropole, Jean-François Lisée. » (Le Point)

Outre sa prédilection prononcée pour la centralisation au nom d’une prétendue efficacité accrue, un mobile des fusions imposées par le gouvernement Bouchard était de réduire le pouvoir d’anglophones majoritaires dans certaines municipalités de Montréal au prix de l’autonomie locale, y compris celle de francophones ailleurs. Comme le gouvernement est aujourd’hui de la même obédience idéologique, est-il prudent de compter sur un accueil sympathique à une éventuelle initiative, quelle qu’en soit la forme, pour la défusion ?

Certes, il faut donner la chance au coureur. L’on peut espérer que M. Lisée soit, lui, plus soucieux des exigences de la démocratie locale ; qu’il ait l’énergie et le temps de s’en faire le champion ; et qu’il réussisse enfin à convaincre ses collègues. La réalisation de toutes ces conditions semblerait douteuse. M. Bachand a siégé comme ministre de la fin de 2005 jusqu’à la chute du gouvernement libéral en 2012 : il ne s’est jamais préoccupé de la défense de l’autonomie locale, y compris celle d’Outremont où il réside.

Le gouvernement Marois, répliquera-t-on, est minoritaire. Toutefois le rapport Léonard recommande une centralisation accrue pour Montréal ; quoique résidant Outremont, François Legault, chef de la deuxième Opposition, préconise une réduction draconienne du nombre d’arrondissements ; enfin, le PQ et la CAQ disposent de suffisamment de votes pour contrecarrer toute initiative libérale pour modifier la situation. De toute façon, vu son carnet de route, il est invraisemblable que le PLQ ait la volonté d’appuyer la défusion. Conclusion : du côté politique, s’il existait quelque espoir, il serait du côté de M. Lisée, mais la conjoncture politique se prête mal au succès des démarches envisagées par la mairesse.

N’y aurait-il alors rien à espérer, aucune piste à suivre ? Peut-être faudrait-il cibler un objectif plus modeste, plus réaliste, et y assortir résolument des moyens adaptés, vigoureux sans être agressifs.

L’objectif d’abord. Ce serait déjà un acquis si Outremont et les arrondissements nés d’anciennes municipalités fusionnées pouvaient récupérer les compétences que la ville de Montréal leur a subtilisées. Solution imparfaite, certes, mais préférable au statu quo.

Qui sait ? Suite à une démarche bien documentée et respectueuse – je passe ici aux moyens –, M. Lisée pourrait étonner en se montrant sensible aux arguments de démocratie locale et de fair-play. Encore faudrait-il lui montrer qu’un nombre suffisant d’Outremontais souhaitent voir leur arrondissement récupérer les compétences que Montréal lui a soutirées. Une pétition recueillie à l’internet, tout appuyée fût-elle par la mairesse et un conseiller, ne l’en convaincra pas.

Alors quoi ? Pour faciliter l’expression des vœux de tous les résidants, plutôt que de les inviter à signer une pétition électronique peu fiable, accessible exclusivement aux internautes et sans valeur officielle, la mairesse pourrait solliciter le concours des conseillers de district pour l’ouverture d’un registre demandant la récupération des pouvoirs perdus depuis la « réforme » de 2005. Il faudrait toutefois agir sans partisannerie et sans attendre de sorte qu’à la mi-septembre au plus tard, un registre bien annoncé soit ouvert à tous les résidants. Les partis municipaux et leurs éventuels candidats en seraient éclairés dans la formulation de leurs engagements électoraux, pour ce qu’ils peuvent valoir !

Afin de faciliter le succès du processus et de minimiser les dépenses, les signatures pourraient être recueillies dans des édifices de l’arrondissement situés dans, ou près de, chaque district (Hôtel d’arrondissement, CCI, Bibliothèque Robert-Bourassa, etc.). Pour éviter les salaires supplémentaires, la surveillance et le contrôle pourraient être confiés à des fonctionnaires formés pour en assurer l’intégrité et le bon déroulement : quand l’on plaide carence de ressources financières, il convient d’éviter toute occasion de copinage aux frais des contribuables.

Si la mairesse est réticente à agir, rien n’interdirait aux conseillères Forget, Nunes et Potvin et au conseiller Moffatt de saisir l’initiative. Dans tous les cas, s’il existe une volonté sérieuse, il faut agir maintenant.

Si les résultats d’un registre montraient la volonté claire d’un nombre suffisant de résidants de récupérer les compétences subtilisées, la mairesse – ou son éventuel(le) successeur(e) – aurait en main un atout de poids dans une future négociation. Si les autorités gouvernementales faisaient alors la sourde oreille, rien n’empêcherait des citoyens de recourir aux tribunaux à leurs frais : en effet, selon M. Moffatt, la nouvelle charte de Montréal retire aux arrondissements le droit d’entreprendre des poursuites. Il leur faudrait consulter un spécialiste en droit municipal pour jauger les perspectives de succès d’un litige et, s’ils ne sont pas excessifs, se cotiser pour en acquitter les frais. Naturellement, une solution politique serait de loin préférable.

Dépourvu d’instances administratives dotées de compétences adéquates et contrôlées par ses résidants, Outremont ne pourrait survivre comme réalité urbaine distincte, et ce serait profondément regrettable.

Une dernière remarque. Il n’y a aucun déshonneur à perdre une élection ou un référendum, fût-ce par une majorité écrasante, ni non plus à perdre un litige. Perdant ou gagnant, ce qui déshonore, c’est de tromper pour atteindre ses fins, fussent-elles des plus nobles.

Pierre Joncas, citoyen d'Outremont
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Publication : 15 mai 2013
Une récré trop bruyante

cole lajoieLe Journal d'Outremont vous encourage à nous communiquer vos lettres d'opinion. La rédaction se réserve le droit d'éditer les textes qui lui sont soumis pour en faciliter la lecture et la compréhension. Ne seront retenus que les textes sur des sujets pertinents, utilisant un langage non-discriminatoire, non-injurieux et écrit dans un français correct. Le Journal d'Outremont se dégage totalement des propos publiés et n'assume aucune responsabilité quant à leur contenu.  Vous pouvez nous communiquer votre missive par courriel en y indiquant votre nom et votre adresse, même si le numéro civique de celle-ci ne sera pas publiée. : info@journaloutremont.com. Consultez d'autres lettres à l'éditeur sur la rubrique Opinions en cliquant ici.

(15 mai 2013) Je suis une voisine de l'école Lajoie. J'aime beaucoup entendre les rires et les cris des enfants pendant la récréation. Depuis quelques semaines la direction de l'école a choisi de mettre pendant la récréation une musique qui couvre ces sons plus organiques et plus joyeux. Les murs de l'école font résonner la musique beaucoup trop fort. Ce ne sont pas seulement les enfants qui entendent cette musique au rythme très prononcé mais aussi les voisins. Nous sommes plusieurs personnes à travailler dans nos appartements et à entendre cette musique agressante. Les cris des enfants, quand ils jouent, sont une joie dans le quartier, comme les cloches de l'église Sainte-Madeleine, alors que cette musique au rythme très prononcé contribue à mon avis à de la pollution sonore.

J'invite les voisins de l'école Lajoie à écrire à l'école pour demander de cesser de mettre cette musique en écrivant à:
direction.lajoie@csmb.qc.ca 
 en mettant la sécurité publique  securitepublique.outremont@ville.montreal.qc.ca en Copie conforme.
ou encore à téléphoner au 514 272 5727 à l'école Lajoie.

Sylvie Potvin, Outremont
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COURRIER DES LECTEURS
Publication : 14 mars 2013
Tchin, tchin !

saq
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Le déménagement tout récent de la succursale de la Société des Alcools du Québec du côté est de l'avenue du Parc ne fait vraisemblablement pas que des heureux parmi la population d'Outremont.


(14 mars 2013) Le 19 février dernier, la Société des alcools du Québec déménageait la succursale Parc/Bernard, plus au sud, à l'angle des rues Fairmount et Parc. Cette décision affiche bien le manque de respect de la SAQ pour sa clientèle située au nord de la rue Bernard qui doit parcourir désormais une assez bonne distance pour acheter ses produits dans un secteur où il n'y a pas de commerces d'alimentation comme tel, outre une autre pharmacie Jean Coutu, un club vidéo et un autre de danseuses nues.  
Bravo ! Alors qu'il n'y a pas d'autres succursales, à l'ouest, avant le centre d'achats Wilderton et, à l'est, avant les rues Saint-André et Beaubien, la direction de la SAQ décide de creuser encore plus la distance en ignorant les besoins de sa clientèle, dont beaucoup de personnes âgées, par un haussement d'épaules.  
Mais pourquoi avoir pris cette décision alors qu'il y a déjà une succursale sur la rue Laurier et Hutchison ? Pourquoi en rajouter une à deux pas de l'autre sous prétexte qu'il n'y avait pas d'espace d'entreposage suffisant ?  Comme c'est en posant des questions qu'on obtient des réponses, nous avons appris que les brillants stratèges de la défunte Commission des liqueurs avaient pris cette décision justement pour faire mousser les ventes de la succursale Laurier/Hutchison qui, semble-t-il, était en chute de clientèle, contrairement à celle de Parc/Bernard qui connaissait un succès florissant entre un poissonnier, une fruiterie, un boucher, etc.  
Intéressant, on vient installer une succursale à une rue de distance d'une autre, mais dans un axe difficile d'accès, surtout en semaine avec la voie réservée d'autobus qui interdit le stationnement jusqu'à 18h30, et hop les gens se détournent sur la rue Laurier. Bravo, il fallait y penser.  

Merci pour le service.  Tchin, tchin !

Alain Petel, Outremont, lettre datée du 1er mars 2013
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Éditeur : René Soudre
Assistante-éditrice :
Hélène Côté
Collaborateurs : Julie Turgeon, Michel Joanny-Furtin, René Soudre, Janine Saine, Viktor Lavoie, Emmanuelle Beaubien
Photos et vidéos : Marili Soudre-Lavoie
Administration : Hélène Lavoie
Ventes : Lucie Côté, René Soudre

© Journal d'Outremont 2014
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